On prend les mêmes et on recommence !
Nous ne vous ferons pas l’affront de vous expliquer à nouveau en quoi consiste le jeu puisque nous l’avions très bien détaillé dans notre test complet de la version Wii que vous pouvez retrouver ici. Ainsi nous reviendrons dans cet article sur toutes les différences qui sont proposées dans cette version portable de Sonic & SEGA All-Stars Racing. Car qui dit portable dit performances moindres et pour adapter son jeu au support sans vouloir le dénaturer, SEGA et Sumo Digital ont du faire des concessions qui ne sont pas pour autant préjudiciables.Mais avant de voir cela, quelques mots sur le contenu du jeu qui est quasiment identique à celui des autres versions. On retrouve ainsi dans le jeu presque la totalité des persos de la version Wii à l’exception des Mii. Ceci nous fait donc une vingtaine de personnages hauts en couleurs ayant chacun leur propre véhicule et super attaque. On compte aussi tous les modes de jeu solo allant de la simple course au championnat en passant par les missions et le fameux mode en ligne. Pour le multi, idem que dans la version Wii avec ses bons côtés (arènes et différents modes) mais aussi ses mauvais (Championnat seulement solo, pas possible d’enchaîner les courses sans repasser par le menu, …).
Courses exclusives
Car c’est surtout là que la différence se fait entre les 2 versions. En effet, afin de proposer un jeu fluide et adapté au support, les développeurs ont dû retracer les circuits trop gourmands en ressources et on a la chance ainsi de retrouver des circuits soit légèrement modifiés par rapport à ceux de la Wii, soit complètement différents pour le bonheur des joueurs ayant les 2 versions. C’est par exemple pour les courses basées sur l’univers de Samba de Amigo que nous avons noté les plus grands changements et si ces courses sont un peu moins passionnantes que sur Wii, elles ont au moins le mérite de proposer des tracés originaux.La seconde grande différence intervient au niveau du gameplay du jeu qui comme sur Wii fait la part belle aux dérapages. Et c’est ce dérapage qui est original dans cette version puisque contrairement à la version salon, il est possible ici de changer de direction pendant que l’on dérape et ainsi il est quasiment possible de déraper continuellement dans un circuit. Les amateurs de snaking en ligne droite seront aux anges et enchaîner le dérapage dans des virages opposés apporte un changement de gameplay appréciable.
Plombier à roulette ou Hérisson motorisé ?
Car la question est bien là pour les joueurs DS qui se demandent si l’élève dépasse le maitre. Car si SSASR essaye de copier son modèle avec tout ce qui fait sa force (objets, boost à foison, …) il faut bien avouer que le hérisson manque la première place…Tout d’abord, les courses ne permettent qu’à 6 opposants sur DS de prendre part à la course. Ensuite, les circuits, moins nombreux même si tous originaux, proposent des tracés moins performants et surtout moins variés (seulement 8 univers dont 3 basés sur Sonic). Enfin, parmi les autres points qui font pencher la balance du côté du plombier, on peut noter la moins bonne lisibilité des courses (on ne sait pas qui nous tire dessus par exemple), le mode online qui manque d’adversaires, la difficulté rebutante à cause d’une IA qui triche énormément (impossible à semer vraiment même en niveau facile)…
Mais rendons quand même, avant d’en finir, un hommage aux nombreuses bonnes idées du soft avec la possibilité de choisir la musique sur laquelle on fait la course à condition de l’avoir achetée dans le menu emplette, la variété des styles de conduite (voiture, moto, quad, avion et même vaisseau), les 64 missions variées, le casting coloré du soft, les graphismes plus que satisfaisants et la fluidité des courses.
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