Splatoon : un test haut en couleur !
Annoncé à l'E3 2014, Splatoon est une nouvelle licence d'un Nintendo en quête de renouveau. Comment considérer ce TPS d'un nouveau genre, hyper ludique, pour ne pas dire jovial, comme le prouve son PEGI 7 ? Voici notre test en mode rafale !
TestUn peu d'histoire…
Nous sommes le 10 juin 2014, et le monde découvre après une longue attente le Nintendo Digital Event, une émission vidéo au cours de laquelle l'éditeur présente ses futures nouveautés, en lieu et place de la pourtant très traditionnelle conférence de presse. Ce Digital Event est l'occasion pour Nintendo de présenter son nouveau bébé : Splatoon.Splatoon est un jeu dans lequel Nintendo a tout repensé de fond en comble… à part les modes de jeu qui rappelleront de longues nuits d'angoisse, fusil-sniper au poing, à bon nombre de joueurs. Car il faut reconnaître que Splatoon est original, ne serait-ce que dans son approche qui a permis à Nintendo de profiter du familial PEGI 7 sur sa jaquette : n'allez pas y voir une complaisance des instances de régulation avec la maison Nintendo, mais plutôt l'envie chez Nintendo de rendre au TPS un air ludique et jovial qu'on ne lui connaissait plus trop.
Jovial, Splatoon l'est assurément : tout est fun et rempli de jeux de mots que l'on imagine pas très facile à traduire dans la langue de Molière. Vous allez ainsi faire la rencontre de différents personnages, tel l'Amiral Macalamar, qui vous guidera tout au long du mode solo ; ou Crustapied le vendeur de chaussures, nous reviendrons sur les magasins et ces personnages bientôt car on devrait plutôt commencer par le commencement, et expliquer que vous démarrez votre jeu par un tutoriel qui rapidement vous fait prendre conscience que le mode gyroscope n'est pas fait pour vous ! En tout cas, nous, on l'a désactivé dans les options du jeu très vite pour ne plus souffrir !
"Ca baigne, les seiches ?"
Avant de déambuler pour décocher vos premiers tirs, vous devez bien entendu configurer votre personnage : n'allez pas y rechercher une ressemblance avec une personne existant ou ayant existé dans la mesure où vous allez ici limiter vos choix au genre (fille/garçon), à la tenue de base, à la couleur de votre peau et la couleur de vos yeux. Bien assez de paramètres pour créer un personnage pas nécessairement unique mais assez différencié pour ne pas trop ressembler à aucun autre, surtout que vous allez rapidement découvrir la grande utilité de l'équipement mis à votre disposition dans le jeu.Le tutoriel vous permet de faire la connaissance des contrôles : de base, vous visez en déplaçant le GamePad et vous pouvez recentrer la caméra derrière votre personnage en appuyant sur Y, le stick droit vous permettant quant à lui de faire tourner la caméra autour de votre personnage. Pour vous déplacer, c'est le stick gauche que vous utilisez, tandis que vous sauterez en appuyant sur X. Voilà pour l'aspect gestion de la vue du terrain de jeu ! Le tutoriel vous permet aussi de découvrir votre équipement : vous tirez de la peinture – vous avez bien lu : de la peinture, avec ZR. Avec R, c'est une bombe que vous lancez (ou, plus loin dans le jeu, votre autre équipement secondaire).
On en oublierait presque un aspect essentiel de gameplay : tout comme les karts de Mario Kart 8 peuvent rouler sur les murs, votre personnage a la possibilité de courir sur les murs ! Pour ce faire, vous avez besoin de maîtriser d'une part la projection de peinture, et d'autre part la transformation en calamar. Cette seconde étape passe par une pression sur le bouton ZL : vous voilà transformé en calamar ! Le calamar a la merveilleuse aptitude de se déplacer en nageant dans la peinture de sa couleur, et plutôt vite. Pratique pour se rendre à un point distant, quand d'aventure vous n'avez plus de coéquipier dans la zone visée pour le rejoindre avec un super saut.
Passé le tutoriel, vous découvrez bientôt la place de Chromapolis, le hub du jeu. C'est d'ici que tout commence et c'est donc d'ici que vous accèderez à l'ensemble des espaces du jeu : droit devant vous, vous trouverez le Hall. Et s'il occupe une place aussi centrale, c'est parce qu'il s'agit du principal mode de jeu. Sur la gauche, un coup d'oeil au centre commercial : les Galeries Lacrevette, qui vous permettent d'accéder à quatre magasins où vous pourrez acheter divers équipement additionnels pour votre personnage. Sur la droite, presque caché, vous trouvez l'accès au mode solo du jeu, emmené par l'Amiral Macalamar. En hauteur, le Dojo vous accueille avec un ami en local pour des parties à deux : l'un de vous sera sur le GamePad, le second sur l'écran de la TV, manette classique pro en main.
Ayo et Oli veillent au grain
A votre arrivée dans le jeu, vous ne pourrez pas passer outre le bulletin télévisé : la Chronique de Chromapolis. Il s'agit d'une présentation des deux arènes ouvertes au public dans chacun des modes, 2 arènes pour le Match Classique et 2 arènes pour le mode Match Pro. Notez que vous avez, pour le lancement du jeu, cinq arènes disponibles seulement : Station Doucebrise, Skatepark Mako, Centre Arowana, Encrepôts et Passage Turbot. On pourrait trouver cela peu, mais Nintendo nous promet une dizaine de nouvelles arènes d'ici quelques semaines. De là à dire que Nintendo commercialise un jeu qui n'est pas terminé, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons pas, de peur de nous prendre une rasade de peinture violette en plein visage !La présence centrale des matches nous fait bien comprendre que c'est le coeur du jeu, et c'est donc avec lui que nous allons commencer notre exploration du jeu : vous avancez prudemment pour rejoindre votre premier match. Votre niveau de débutant ne vous permet de toutes les façons pas d'aller plus loin : en effet, seuls les joueurs de niveau 10 et plus peuvent jouer en Match Pro. Nous voici donc dans le Match Classique, en attente de 8 (HUIT !) autres joueurs connectés eux aussi et prêts à en découdre, comme vous. Une fois déterminé à combattre, plus d'échappatoire possible : vous devrez attendre que le compte à rebours s'épuise, si le nombre requis de joueurs n'est pas atteint, ou devrez patienter alors que de nouveaux joueurs arrivent peu à peu. L'obligation de jouer à huit nous semble légèrement optimiste, mais l'avenir nous dira si nos craintes sont fondées. Toujours est-il qu'un décompte de 178 secondes est toujours désagréables. Et si une seconde fait autant de millisecondes que la précédente, le temps reste long !
Mais pour patienter, Nintendo a eu l'idée d'ajouter un mini-jeu sur le GamePad : Saute-qui-peut est le premier mini-jeu qui vous est proposé. En sachant que vous pourrez en débloquer d'autres grâce au mode Amiibo – les jeux Smash-qui-peut et Swing-qui-peut, vous aurez là de quoi passer le temps deux minutes, en attendant que la liste des joueurs s'allonge jusqu'à atteindre le total requis pour jouer. Puisque l'on parle du mode Amiibo, précisons qu'il permet de rejouer aux niveaux du mode Solo avec un objectif spécifique à atteindre.
And the winner is…
Lorsqu'enfin, vous êtes huit, c'est parti pour un match de 3 minutes qui va dans tous les sens : le Match Classique permet de jouer à un mode appelé Guerre de Territoire. Il s'agit de jouer pour recouvrir la plus grande partie de l'arène de peinture. Chaque camp dispose de sa propre couleur, dans des tons évidemment radicalement différents, pour permettre au joueur de repérer facilement si son équipe est en bonne voie ou non de l'emporter. Pour gagner, tous les moyens sont bons : projeter de la peinture dans tous les sens, tuer sans vergogne ses ennemis, utiliser intelligemment ses équipements pour ralentir sa progression ou au contraire étaler votre propre couleur beaucoup plus efficacement. Et au bout de 3 minutes, c'est fini : l'arbitre de renommée internationale, j'ai nommé Charbitre, désigne le vainqueur.A la fin de chaque match classique, Charbitre désigne donc le vainqueur : il s'agira de l'équipe ayant recouvert le plus le territoire de jeu, une information donnée à la fois en termes de pourcentage et de score. L'action de chacun est ici importante puisque plus vous recouvrez de territoire, et plus vous marquez de points. Et ce sont ces points qui vous permettent de gravir les échelons de la gloire et de monter en niveau. Il va sans dire que plus vous monterez en niveau, et plus il vous faudra de points, ce qui est d'autant plus logique que plus vous montez en niveau, plus vous accédez à des armes intéressantes.
Arme principale, arme secondaire, arme spéciale : un arsenal complet
En effet, l'évolution du jeu est assez progressive : vous n'avez pas accès à toutes les armes dès le début du jeu, et il vous faudra patienter le temps d'atteindre un niveau donné pour accéder à de nouvelles armes. L'occasion aussi pour nous de visiter le magasin Marée Armée de Cartouche, le vendeur qui zozote. Moyennant quelques pièces (parfois beaucoup), il vous proposera des armes aux capacités variées.Il est évidemment plus qu'essentiel de choisir une arme qui vous correspond bel et bien : certains apprécieront l'efficacité au sol du rouleau à peinture, tandis que d'autres apprécieront le côté aérien du Liquidateur. Chaque arme se caractérise par sa portée, ses dégâts, sa cadence ou sa légèreté ; mais aussi par l'arme secondaire qui l'accompagne et l'arme spéciale. Ces trois équipements sont généralement bien équilibrés, mais on pourrait penser que certaines armes sont plus là pour l'effet de nombre que pour leur efficacité !
Cartouche vous permet d'essayer avant d'acheter : dans la boutique Marée Armée, vous pouvez ainsi accéder au champ d'essai de tir pour essayer une arme potentiellement intéressante. Vous vous défoulerez sur des ennemis gonflables et validerez si la nouvelle arme disponible est pour vous plus efficace que la précédente. De notre expérience, une arme à 3000 balles n'est pas aussi agréable d'utilisation qu'une arme à 1500, vous prendrez donc bien garde à ne pas acheter les armes les plus chères, loin d'être les plus efficaces.
Sur le champ de bataille, sortez couvert !
Quand vous lancez Splatoon pour la première fois, Nintendo vous avertit que vous pourrez voir de la publicité en cours de jeu. On imagine que ces publicités pourraient être des marques réelles s'affichant sur les vêtements ou dans les panneaux publicitaires des arènes. Mais sur les vêtements que peuvent revêtir nos personnages, on pourrait bien imaginer une publicité pour une marque célèbre.Si les items ont une valeur, c'est parce qu'en plus de vous donner un look d'enfer, ces items vous donnent aussi des super pouvoirs : ces aptitudes font l'objet d'une explication derrière le bouton Légende accessible depuis l'onglet Equipement sur le GamePad. Chaque item dispose ainsi d'un avantage principal, ainsi que d'avantages secondaires qui se débloquent avec l'expérience. Citons quelques exemples d'atout : force de frappe (augmente la puissance des armes principale, secondaire et spéciale), buvard (réduit les dégâts subis), encrémenteur (réduit la consommation d'entre de l'arme principale)… D'autres items permettent d'aller plus vite sous forme humaine ou sous forme de calamar, de faire des super sauts plus rapides, de ne pas être freiné quand on marche sur la peinture adverse, etc. On ne vous fera pas l'affront de vous lister les 24 !
Pas toujours facile de trouver l'équipement rêvé : mais si vous le trouvez sur un ennemi, il vous suffira de le croiser sur la place de Chromapolis et de passer commande auprès de Kipik, un mec super cool qui fait dans le genre trafic d'équipement. Il saura vous procurer ces équipements complémentaires, dans la limite d'une pièce par jour
Tout seul, la fête est moins folle !
Si le mode solo est loin d'être inintéressant, il n'en reste pas moins anecdotique dans Splatoon. Mais avec de nombreuses bonnes idées, une mise en scène qui n'est pas sans rappeler un certain Super Mario Galaxy pour passer d'une zone à l'autre, des Boss malins qui s'éliminent en 3 coups (que c'est classique tout ça !), on passe néanmoins un bon moment à aider l'Amiral Macalamar à récupérer tous les Poissons-Charges disparus.Le scénario de ce mode est en effet quelque peu tiré par les cheveux : les Octariens semblent faire des leur. Il s'agit d'un peuple avec lequel les Inklings n'arrivent pas du tout à s'entendre : depuis 100 ans, la rancoeur est réelle entre les deux peuples. Pour leur faire face, l'Amiral a mis sur pied l'escadron Espadon, et nous sommes le troisième volontaire désigné pour rejoindre l'équipe. La carte du monde se présente sous la forme d'un parcours en hauteur géré par la reine électricité : il faut en récupérant les poissons-charges disposer de la puissance nécessaire pour atteindre le Boss de fin de niveau, puis le monde supplémentaire.
Les mondes ne sont pas foncièrement différents les uns les autres : on dirait plutôt un super tutoriel progressif. Lorsque vous arrivez dans les derniers niveaux, vous sentez en tout cas que vous maîtrisez à la perfection les déplacements de votre personnage sur la terre ferme comme sur les murs : si un jour on vous avait dit que vous bougeriez comme un calamar…
Le vrai guerrier à l'assaut des matches pro
On l'a dit, Splatoon est un jeu en cours de développement même après sa sortie : de nouveaux contenus seront proposés en août 2015 pour ajouter de nouvelles arènes et de nouveaux équipements. On va donc avoir tout le loisir de devenir expert des 5 arènes déjà citées plus haut, en attendant que la dizaine de nouvelles arènes soit ajoutée dans le cadre de cette future mise à jour.L'avantage, c'est que l'on saura ainsi mieux comment évoluer dans les arènes des Matches Pro, que l'on trouve plus excitantes que les Matches Classiques en raison de la lutte acharnée que se livrent les deux groupes de 4 joueurs : il faut dire que lorsqu'on passe en mode Défense de zone (le mode Bazooka sera ajouté en août mais on ignore encore de quoi il s'agit), le rythme change et il faut s'adapter… ou mourir ! L'arrivée dans le mode Pro vous permet de récupérer un nouvel élément de classement : en plus de votre niveau, vous découvrir votre rang, basé sur vos performances.
Pour chaque victoire en mode Pro, vous marquez 30 points. Par contre, pour chaque défaite, vous perdrez 10 points. Votre rang permettra à Nintendo de vous répartir dans un groupe de joueurs au niveau proche du vôtre, pour que chacun puisse jouer avec le plus de plaisir.
Splatoon : une licence pleine de promesses !
Tout ne nous a pas plu dans Splatoon, de l'impérieuse nécessité de jouer à huit au fait que nous n'ayons pour l'instant que 5 arènes à arpenter. Mais d'autres choses nous ont quant à elles plutôt séduites : le style visuel et sonore du jeu, qui colle à merveille au genre que se donne Splatoon, le design des personnages et le nombre incroyable d'équipements à disposition.Par contre, on aurait aimé plus de clarté au niveau des équipements et des armes : comment se positionne mon arme ou mon vêtement par rapport à ce nouvel item disponible dans la boutique ? On ne peut pas vraiment le savoir si ce n'est en comparant visuellement les courbes des deux armes, ou les icônes caractérisant notre vêtement.
Votre personnage sera à votre image : du bourrin fan du rouleau au maniaque de la goutte de peinture qui recouvre chaque centimètre carré avec soin (et grâce), où vous situez-vous ? Du personnage qui veut foncer au milieu du combat à celui qui préfère que son arme principale ne se vide pas trop vite, quel équipement choisirez-vous ? A moins que vous ne fassiez fi de ces considérations et n'optiez au final que pour la paire de baskets la plus éclatante ? Le choix est vôtre !
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Une des plus mauvaises notes que j'ai vue du jeu.
Waluigi vous a transformé sur PN ?
Edit: c'est moi ou le test occulte les contenus mis à jour gratuitement après la sortie du jeu ?
Oui, le test occulte les contenus gratuits qui viendront dans quelques mois, parce qu'on ne sait pas si ces ajouts seront amusants et on ne note pas une promesse, on note une expérience (oui, c'est beau, je sais).
Et oui, j'ai des doutes sur la capacité du jeu à attirer encore des joueurs dans quelques mois : être contraint de jouer à 8 me semble dangereux. J'espère me tromper, mais pour l'heure je ne suis pas convaincu qu'on pourra faire partie sur partie une fois que les fanboys que nous sommes seront passés à autre chose.
Je pense que mon test explique pourquoi la note que j'ai mise n'est "que" 14. Et le principe de toute note est justement d'être discuté. Mais j'imagine que vous avez le recul nécessaire sur le jeu pour remettre en cause cette note... A moins que la communication de Nintendo sur le titre n'ait eu raison de votre propre objectivité, ce qui serait grotesque !
Xavier
"Mais qu'il ait 14 ou 17, le résultat est le même : Splatoon procure beaucoup de plaisir et d'amusement."
Oulala cette répartie est tellement digne de toi. Vous vous êtes fait blacklister récemment de chez Nintendo France et vous essayez de régler des comptes publiquement, ou qu'est-ce qui se passe pour que la comm' habituellement 10 fois plus présente sur n'importe quel Wii Fit daubé vienne subitement vous déranger ?
Sinon, je comprends que tu as des différents avec certains membres de l'équipe mais peut-être peux-tu en parler directement avec les personnes concernées en MP et non uniquement sur le forum.
"Vous vous êtes fait blacklister récemment de chez Nintendo France et vous essayez de régler des comptes publiquement, ou qu'est-ce qui se passe pour que la comm' habituellement 10 fois plus présente sur n'importe quel Wii Fit daubé vienne subitement vous déranger ?" ==> tu peux préciser? Je n'ai pas l'impression que l'on a trouvé la com trop présente sur Splatoon puisqu'on a relayé pas mal d'infos sur ce jeu en indiquant à chaque fois qu'on l'attendait avec impatience, les premiers contacts sont de plus très bons. L'article de Waluigi ne doit pas être généralisé à ce que pense l'ensemble de la team sur ce jeu. Je t'assure qu'aux niveaux des rédacteurs ayant eu la chance d'y jouer, tous aiment le jeu même si certaines fois, c'était long pour avoir les 8 joueurs dans la même partie.
J'attends d'y jouer avec impatience mais je dois récupérer ma précommande la semaine prochaine seulement (jeu+amibo inclus) : je bave d'envie en attendant et reste persuadé que la licence peut faire beaucoup de bien à la Wii U surtout avec l'été arrivant!
Non mais au moins dire qu'il y aura du contenu gratuit qui arrive.
On ne demande pas de s'avancer.
Certes oui. Mais réaliser un tel contresens d'analyse méritait d'être souligné. On n'a pas affaire à un jeu "pas fini", on a affaire à un jeu taillé pour le multi en ligne et donc évolutif au fil des mois, point.
Je constate surtout qu'après l'article de Waluigi, c'est Xavier ici même qui dit qu'il trouve que Nintendo pousse trop la comm' autour de ce jeu. C'est un peu étrange comme discours de concert, surtout que factuellement, Splatoon est un des grands lancements de Nintendo ayant bénéficié du moins de communication ces dernières années.