Spyro : Enter the Dragonfly, le test

Encore de la plateforme!

Nous sommes gâtés sur GameCube , nous avons un certain choix dans le domaine de la plateforme, dont bien sûr Mario, mais le meilleur côtoie le pire. Spyro se veut un jeu pour les petits mais faut pas les prendre pour des idiots...

Le but du jeu est de récupérer des libellules magiques dérobées lors d'un bal de fin d'année par Ripto et ses hommes. Vous devez donc explorer de nombreux niveaux pour toutes les retrouver. Du classique en somme, mais le gameplay est tellement honteux que jouer s'avère difficile. Spyro essaye même de faire de l'humour, le seul problème est qu'il est inspiré que Laurent Ruquier…

Un mauvais jeu? Euh comment dire

Spyro peut toujours cracher des flammes pour combattre les ennemis, mais l'animation du personnage n'est guère réussie. On ne peut pourtant pas dire que ce soit l'environnement graphique qui ralentisse le jeu (sic)…

Spyro s'inspire même de Crash Bandicoot car on le retrouve dans certains niveaux aux commandes d'un char, d'un avion de chasse , d'un sous-marin, etc… On n'est pas convaincu que ce soit une réussite.

Dans chaque niveau, vous aurez un défi à remporter pour gagner une libellule magique. L'objectif sera alors de réussir un parcours avant que la limite de temps ne soit écoulée. Mais encore une fois, ces phases sont soporifiques et ne présentent aucun intérêt.

Une réalisation lamentable

Spyro : Enter the Dragonfly fait penser à un titre PlayStation (1 pas 2) lissé. Les textures des décors manquent de précision , les effets spéciaux datent de l'âge de pierre . Que dire de la modélisation des personnages constitués de 3 polygones, à tout casser ? La musique est nulle, les voix horripilantes et les bruitages dépassés. Les chargements sont bien trop longs (grr) mais le pire vient de la durée de vie du titre qui avec toutes ces tares, finira tôt ou tard au fond de votre placard.