Il existe une légende…
Vous revenez de chez votre revendeur préféré avec sous la main un exemplaire de Tales of Symphonia. Non sans une certaine excitation vous insérez le premier des deux disques (le jeu en contient effectivement 2) dans votre console. Dès le début, une cinématique digne des plus grands mangas animés vous accueille, et cela est de toute beauté ! Une fois arrivé à l’écran titre (lui aussi très réussi) vous commencez votre partie. Vous être Lloyd, un jeu homme pas très sérieux qui préfère dormir plutôt que d’écouter les cours. C’est votre professeur qui vous réveille, elle demande en effet en quoi consiste la légende de l’Elue. C’est Colette, une de vos meilleurs amis, qui répond.La légende raconte que l’Elue, une fois désigné, a pour rôle de restaurer l’équilibre planétaire, après que l’arbre à Mana eût été détruit. Et c’est Colette qui est choisie comme élue et elle reçoit la lourde tâche de sauver le monde et de sortir votre peuple d’une cohabitation peu fraternelle avec les Desians, peuple d’elfes peu scrupuleux et technologiquement très avancés, qui utilisent les humains comme cobayes pour des sombres expériences. C’est ainsi que Lloyd (vous) et Génis partez pour une épopée de plus de 80 heures de jeu.
A la découverte du monde de Sylvarant
Le monde de Sylvarant que vous aurez à parcourir est des plus variés : déserts, forêt remplie de monstres, plaines enneigées… nous pouvons dire qu’avec ToS vous verrez du paysage ! Pour accéder aux diverses zones de cet immense monde, vous vous dirigez sur une carte. Cette dernière, quoique assez simpliste, a le mérite d’être simple et très facile à utiliser. Les ennemis y apparaissent sous forme de gelée noire et il vous est possible d’éviter l’affrontement si vous n’être pas d’humeur ou si votre équipe est particulièrement mal en point.Durant votre exploration vous trouverez divers objets ayant chacun leur propre utilité. Des objets aussi anodins que de la gelée pour récupérer son énergie, potions pour recouvrer ses PM (points de magie), de l’équipement pour vos guerriers (ce dernier peut aussi être acheté ou vendu dans les boutiques de chaque ville. Mais il vous arrivera de mettre la main sur des objets d’une plus grande valeur, objets pouvant se révéler être de très bons atouts lors des combats. Il s’agit des Gemmes Magiques. Ces Gemmes, une fois donnée à l’un de vos personnages, lui octroie des capacités spéciales ou augmentent certaines de ses caractéristiques comme sa force ou sa dextérité par exemple. Vous pouvez assigner 4 Gemmes et pas une plus à un personnage. Mais attention à bien veiller de ne pas les donner à n’importe qui ni de les utiliser à tout va ! Sachez tout d’abord qu’une fois assignée une gemme ne peux plus être retirée. Il vous faudra alors la remplacer par une autre Gemme mais alors le pouvoir de la précédente sera annulée et perdue à tout jamais. Réfléchissez donc bien dans l’utilisation des ces très précieux objets.
Un habillage graphique et sonore de toute beauté
Le design des personnages, tout comme celui des décors, ont été dessinés pas un maître en matière de manga : Kosuke Fujishima. Ainsi les personnages ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux des bandes dessinées Japonaises : tête démesurée comparé au reste du corps. Mais ce n’est pas le seul élément relatif au manga présent : vous pourrez en effet observer sur les cinématiques les expressions des personnages grâce à des animations typiques des mangas (comme la petite gouttelette d’eau lorsqu’un personnage est gêné ou bien les 3 petits points lorsque le personnage est en pleine réflexion). Certes, Tales of Symphonia ne fait pas dans le «3 milliards de polygones à la seconde» mais il a néanmoins, et ce grâce au design cellshadé, un charme qui lui est propre. Les fans de mangas seront aux anges !Pour ce qui est de la musique, sachez qu’il ne s’agit pas exactement de la même soundtrack que la version japonaise, ce qui en soit une légère déception. Mais les musiques de la version Européenne (et américaine), sans pour autant casser des briques, sont très agréables et comme tout bonne musique elle colle très bien au jeu. Les thèmes sont en somme relativement classiques notamment ceux pour les combats et les victoires.
Les doublages sont en Anglais et ont tous été réalisés par des professionnels américains du doublage de mangas. Ils sont d’assez bonne qualité bien que bon nombre d’entre vous auront préféré les voix japonaises, mais Namco en a décidé autrement. .Sachez aussi qu’il n’existe pas d’option pour mettre les voix originales (en Japonais), ce qui en décevra plus d’un.
Un système de combat innovant
Lorsqu’on vous dit RPG, vous pensez directement à un système de combat au tour par tour, souvent lent et peu dynamique. Et bien Tales of Symphonia fais dans l’original : dans ToS les combats sont en temps réel. Attention cela ne veut en aucun cas dire que le jeu se transforme en un bête Beat-Them-All où il faut donner des coups sans réfléchir. Au contraire ce système de combat unique propose de très nombreuses subtilités et les combats nécessitent un minimum de réflexion, car en vous jetant tête baissée sur vos ennemis vous courrez droit à votre perte… et accessoirement à un Game Over.Tout d’abord, durant le jeu, vous combattez soit seul, soit dans une équipe composée de 2 à 4 personnages. Durant les combats vous ne dirigez q’un seul membre de l’équipe. Les autres, gérés automatiquement par la console, vous aident à combattre. L’originalité vient du fait qu’il vous est possible de modifier le comportement des autres combattants. En effet grâce à un menu accessible à tout moment pendant le combat via la touche Y, vous pouvez donner divers ordres tels que garder sa position et ne pas attaquer, utiliser sans soif ou au contraire économiser ses attaques, attaquer de loin et n’utiliser que les attaques magiques ou bien n’utiliser que des attaques directes.
Les subtilités ne manquent pas et les combinaisons sont nombreuses et adaptables à chaque situation en fonction du type d’ennemi rencontré. Ainsi il est préférable de paramétrer le comportement des magiciens en leur disant d’attaquer de loin avec leur magie afin de couvrir les épéistes. Mais le point fort de ce système revient aux attaques à l’unisson. Après avoir sélectionné une attaque donnée pour chacun des personnages vous pourrez lors d’un combat faire un combo, ce combo consistant à lancer l’attaque des 4 persos à la suite en une chaîne d’attaques et faire un maximum de dégâts à l’ennemi.
Mais pour pouvoir utiliser ce système d’attaque à l’unisson il vous faudra attendre que votre jauge d’attaque à l’unisson soit remplie, ceci se faisant en frappant plusieurs fois d’affilée les ennemis. Ainsi pour espérer battre les quelques 25 boss que compte Tales of Symphonia, il vous faudra bien plus que du courage pour y arriver, car sans stratégie ni un minimum de réflexion vous n’arriverez à rien. Et c’est justement ce point là qui différencie énormément Tales of Symphonia des autre RPG utilisant un système de combat en temps réel. De plus que vous soyez un fin tacticien ou un novice du genre vous y trouverez votre compte !
A quatre c’est mieux !
Autre point fort de ToS : la possibilité de combattre à plusieurs. En effet il vous est possible, si vous en avez marre de jouer tout seul, d’inviter de 2 à 3 potes et d’aller ensemble casser du monstre. Lors de combats les 3 personnages initialement contrôlés par le GC peuvent être dirigés pas vos amis et vous pourrez ainsi mettre en place des stratégies à 4. Si vous ne jouez qu’à 2 ou 3 pas de panique : si vous êtes deux vous vous occuperez alors de deux persos chacun, si vous êtes trois, deux d’entre vous contrôleront un seul personnage et un autre en contrôlera deux.Il vous sera possible de combiner vos attaques afin de créer des combos surpuissants aux effets visuels détonants et aux résultats surpuissants pour le malheureux qui comprendra alors le sens du mot «douleur». Et puis là où Final Fantasy Chrystal Chronicles nécessitait quatre GBA et câbles GC-GBA pour pouvoir être joué à plusieurs, dans ToS il en sera tout autre : une manette par joueur suffit !
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