Test d’Anyaroth: The Queen’s Tyranny ou la révolte de l’essaim !
Anyaroth: The Queen’s Tyranny est un twin stick shooter à l’horizontal. Sauvez le peuple de la tyrannie! Les fourmis poulpes ont besoin de vous !
TestPlanète Anyaroth
On se retrouve dans la peau d’un soldat d’une planète fictive nommée Anyaroth. Le pauvre bougre reprend connaissance pendant qu’on lui explique qu’il a perdu la mémoire. Aussitôt éveillé, il se fait attaquer par des espèces d'insectes à tête de poulpe façon Cthulhu. Il ne tarde pas à rejoindre les rangs de la résistance où il apprend que la reine de la planète est une dictatrice qu’il faut renverser.Cela se passe dans un univers futuriste mêlant les invertébrés avec des armures et des armes high-tech. Le tout est transposé à travers une réalisation en pixel plutôt jolie avec des couleurs pastel. L’animation est assez fluide et ne souffre d’aucun ralentissement. Ce qui permet de bien narrer l’aventure à travers de nombreux dialogues et ainsi de développer le lore.
L’histoire et la progression se font un peu comme dans un RPG. Les PNJ nous expliquent la situation, pourquoi il faut faire telle ou telle chose. On récupère différentes armes à feu. On peut en équiper deux à la fois et alterner. il y a des améliorations du personnage et de nouvelles capacités en battant des boss, etc. La structure est très agréable pour un titre à petit budget, mais il y a un mais et on y vient doucement.
L’ergonomie, un concept… ou pas
Libérer le peuple de la tyrannie ! Soulevez-vous camarades insectes poulpes ! L’essaim c’est nous, pas la reine ! Même si le thème exploité n’est pas des plus original, sa mise en scène est plutôt réussie. Là où le bât blesse, c’est dans sa jouabilité. Elle laisse fortement à désirer. Mais avant de développer, on vous prévient que vous pouvez jouer uniquement avec une paire de joycons. On a testé plein de combinaisons, entre la manette pro officielle, d’autres manettes sans fil, des manettes filaires de plusieurs constructeurs mais non, le jeu ne reconnaît que les joycons.La configuration de base des commandes est une horreur. Les tirs, les attaques au corps à corps, le saut et l’esquive sont sur les gâchettes. On passe les premières heures à se tromper de touche et c’est très frustrant. C’est un jeu de tir et cela se fait de plus en plus de programmer de base les attaques sur les gâchettes pour avoir la sensation d’appuyer sur la détente d’une arme à feu. Mais ça, c’est pour les FPS. Ce qui n’est pas le cas d’Anyaroth. C’est un TSS, twin stick shooter et à l’horizontal qui plus est. Ce qui augure des biais de perception quand on a l’habitude de jouer à des jeux de plateformes, notamment sur Switch, n’est-ce pas le plombier ?
Mais pourquoi on saute avec ZL ? Heureusement qu’il est possible de reprogrammer les touches, parce que ce n’est pas maniable de presser ZL et le stick gauche pour se déplacer. Donc qui dit twin stick dit, se bouger et viser en même temps. Au début c’est assez simple, les ennemis arrivent par petites vagues. Ils ont des patterns assez simples à étudier et on les gère facilement, trop même. Il y a même une visée semi automatique.
Puis sans crier gare, la difficulté monte en flêche. Il y en a de partout et le titre ne nous prépare pas à cela. C’est ultra déséquilibré. D’autant que le héros est peu réactif. Son attaque au corps à corps est d’une lenteur extrême tandis que les ennemis vous encerclent tel un essaim. Si vous arrivez par chance à vous sortir de ce bourbier…mince, PLUS DE MUNITIONS ! Il faut recharger et ça prend un peu plus de deux secondes. C’est pas long vous nous direz. Oui, passez deux secondes à vous prendre des attaques de toute part et on verra si la barre de point de vie n’est pas à zéro. Car d’habitude dans ce type de jeu, il y a une frame d'invincibilité quand on se fait toucher ce qui permet de se sortir de situations critiques régulièrement. Elle existe ici, enfin, pendant un centième de seconde, donc pas assez longue pour se tirer d'affaires.
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