Test d'Atomik: RunGunJumpGun
Les jeux indépendants sont nombreux sur Switch, et l'un d'eux se destine aux plus aguerris d'entre nous, en raison de sa difficulté : RunGunJumpGun, un titre qui résume bien ce que l'on attend de nous dans le jeu d'ailleurs !
Test
Courez, tirez, sautez, tirez !
On a rarement vu des titres de jeux aussi explicites que celui-ci : Atomiks: RunGunJumpGun résume en effet assez bien ce que vous devez faire dans le jeu, à savoir courir, tirer, sauter et encore tirer ! Vous incarnez pour ce faire un gars en combinaison spatiale qui doit traverser des niveaux tous plus mortels les uns que les autres pour pouvoir accéder aux suivants.Pourquoi Atomik ? Parce que ce faisant, votre personnage récolte des Atomiks. Voici donc le nom du jeu complet qui se révèle sous vos yeux ébahis : Atomik: RunGunJumpGun ! Ces Atomiks seront votre sésame vers des niveaux encore plus compliqués, chaque monde apportant une petite variation de gameplay qui permet de ne pas trop s'ennuyer car dans le fond, votre mission n'évolue guère du début à la fin du jeu.
Le nom du jeu, s'il résume ce que l'on attend de vous, résume aussi bien le gameplay du jeu : vous disposez de deux boutons pour vous déplacer, en sachant que votre personnage avance tout seul. Avec L, vous sautez, avec R, vous tirez. Notez que votre personnage évolue dans l'espace, et qu'il y a donc une inertie spatiale à prendre en compte dans vos déplacements, pour une jouabilité qui se calcule donc au millimètre.
Une difficulté ahurissante et plus si affinités !
Atomik: RunGunJumpGun est un jeu difficile. Un de ces difficultés qui exige un sacré doigté pour pouvoir passer de niveau en niveau. Mais si le jeu ne pardonne pas plus de deux erreurs, le système de vies infinies fait que mourir n'est somme toute pas si grave : vivre, mourir, recommencer, c'est le destin de votre personnage dans le jeu ! Ainsi, il est fréquent de recommencer un niveau 10, 20, 30 fois, pour trouver le bon rythme qui permet de passer un niveau sans encombre.Car les encombres sont nombreuses dans ce jeu, sans que cela devienne impossible (dans le pire des cas, vous aurez la possibilité de sauter le niveau en question pour aller au suivant, au risque de finalement manquer des vos Atomiks, indispensables pour débloquer les mondes suivants). Des pics acérés aux canons, en passant par les grottes qui se terminent en presque cul de sac (le "presque" est important !) : tout est bon pour vous faire perdre la vie, et vous contraindre à recommencer. Parfois, on se demande si on finira par y arriver un jour, et fort d'une grande respiration, on se lance une fois de plus pour, cette fois, réussir ! Quelle satisfaction personnelle, quel sens de la réussite totale, alors que finalement ce n'est que vous face à l'esprit vil et tordu du concepteur !
La défaite est en tout cas synonyme de sanction immédiate : vous êtes immédiatement renvoyé au tout début du niveau en question, pour recommencer, l'air de rien, pour la 234e fois ! Inutile de dire que c'est parfois frustrant, mais jamais rageant, car la jouabilité répond parfaitement bien. Il conviendra de rester concentré durant vos sessions de jeu, pour bien amasser les Atomiks qui vous permettront de prolonger le plaisir dans de nouveaux mondes.
Un parti pris graphique qui fait son effet !
Dès le lancement du jeu, le logo vous met dans une ambiance qui n'a rien à envier aux jeux vidéo des années 1980, avec un style visuel très pixel, avec parfois un excès de monochromie qui picote un peu les yeux. Mais c'est plutôt charmant, et cohérent avec toute la patte graphique du jeu : à l'arrière, un fond sombre et terne, et à l'avant des environnements hauts en couleur qui rendent l'action bien visible, même si parfois le nombre d'éléments à l'écran fait qu'on ne sait plus trop où donner de la tête !Entre chaque stage, des personnages viendront vous raconter des anecdotes qui n'ont aucun intérêt mais qui apportent un peu d'humour et une petite pause bienvenue entre deux séquences de jeu qui, elles, peuvent se révéler un peu stressantes pour peu que vous confondiez soudain le L et le R !
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