Test d’Infernax, les démons de la Nes ressurgissent !
Vous en avez assez de ces jeux qui font la surenchère du triple A, du 4k quelque chose mais qui au final se joue avec deux ou quatre boutons de l’ère 8 ou 16bits ? Prenez Infernax, oui car la 3D c’est surfait !
TestQuand Castlevania rencontre Faxanadu
Si la première impression rappelle immédiatement les débuts d’une certaine licence où les héros sont des chasseurs de vampire, il en existe une autre, moins connue parmi laquelle Infernax puise son inspiration. Les plus anciens d’entre vous, auront potentiellement reconnu l’héritage de Faxanadu.Hein? Faxana quoi ? C’est sans doute ce que les personnes de la génération Z doivent se demander. Faxanadu était un jeu de Nes (Famicom en japonais) paru en 1987 au Japon et en 1990 en Europe. C’était un Action RPG à l’horizontal comme un certain Link’s Adventure. S’il n’a pas connu une grande renommée dans nos contrées, c’est que la Super Nes commercialisée une année plus tard, était déjà dans les tuyaux.Mais trêve de nostalgie sur cette époque révolue. Totalement morte et enterrée? Heureusement non, car il y a des titres comme Infernax qui reprennent le flambeau pour un look rétro sans oublier de respecter les codes de la modernité.
Une histoire simple mais gore
Vous incarnez un jeune seigneur dont le nom par défaut est Alcedor. Vous pouvez en changer. L’histoire se situe à la période des Croisades. Sa seigneurie retourne chez lui après des années de guerre sans se douter que durant son absence, le Mal a élu domicile dans sa région.Pas le temps de se reposer qu’il découvre sa terre ravagé par la peur et des abominations telles que les zombies, squelettes, fantômes et autres créatures issues de la nécromancie et de la démonologie.On y découvre comme évoqué plus haut, un jeu à la patte graphique résolument 8bits modélisée aux pixels. Cependant la maniabilité rigide d’antan n’a pas lieu et on prend plaisir à diriger le personnage dans tous les sens.
Ce qui surprend dans le bon sens du terme, c’est également l’autodérision du studio qui nous avertit que ce n’est pas une aventure pour les âmes sensibles. En effet, malgré une réalisation old school, le titre ne démérite pas sur la quantité de détails visuels. On reconnaît aisément les entrailles et autres parties corporelles qui giclent littéralement à l’écran. Le personnage se retrouve même recouvert de sang à force de taper dans le tas. Même les nombreuses mises en scène de votre mort sont trash.
Un jeu qui connait ses classiques
L’aspect rétro et gore totalement assumé, qu’en est-il de la jouabilité ? Infernax est un Métroidvania des plus classique dans sa conception. L'action se déroule en scrolling horizontal avec des phases de plateforme et des éléments de RPG.La maniabilité est sans défaut. Alcedor est vif et agile à souhait. Il répond très bien au commande. Il est facile d’attaquer avec précision malgré sa courte portée et la mobilité des ennemis. Bien évidemment ils ont tous des patterns précis à mémoriser, même les boss. Ce qui rappelle énormément les anciens jeux d’action 2D, dont la difficulté était rythmée par votre connaissance des schémas d'attaque. Une fois compris et mémorisés, le titre paraît moins difficile.En plus d’un bestiaire assez varié, les couloirs sont remplis de pièges ce qui corse l’aventure. Mais ce n’est pas tout, comme évoqué plus haut, il y a des éléments de RPG et pas qu’un peu. Sa seigneurie gagne de l’expérience en tuant le moindre ennemi. Une fois assez de points accumulés, il est possible aux points de sauvegardes d’améliorer l’un des trois attributs, la force pour les dégâts, les points de vie et de magie.
En plus de proposer une évolution du personnage, vous pouvez y trouver des armes, des armures et des sorts moyennant parfois de l’argent. L’aventure n'est pas linéaire car elle propose des quêtes annexes et même des choix narratifs qui aboutissent à des conclusions alternatives.
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