Test d'Overwatch : la star des FPS est enfin disponible sur Switch
La star des FPS est enfin disponible sur Nintendo Switch : le carton de Blizzard Overwatch est en effet sorti sur la console de Nintendo, et rien n'a été oublié. Retour sur le jeu-événement qui aura pris son temps pour arriver du côté de la Switch.
TestOverpowered : qu’est-ce qu’Overwatch ?
En un mot, un FPS. Jusque-là, c’est à peu près évident pour tout le monde. Il s’agit plus précisément d’un FPS exclusivement multijoueur et en ligne. Le jeu ne propose ni campagne scénarisée, ni mode solo, ni même de jeu à plusieurs en local via un écran splitté ou plusieurs consoles en wifi.Dans son principe de base, qui représentera sans doute la grande majorité de vos parties, Overwatch oppose deux équipes de six joueurs dans des modes de jeu variables. Il s’agit généralement d’attaquer/défendre une zone ou d’escorter/bloquer un convoi, voire un mix des deux.
Ce qui fait la spécificité d’Overwatch est la grande variété de gameplay proposée en fonction du héros qu’on choisit. Les héros sont répartis en trois classes, calquées sur le fameux triptyque des MMORPG Tank/DPS/Heal, autrement dit des costauds qui encaissent les dégâts et servent de première ligne, et derrière eux des moins costauds qui arrosent les ennemis ou soignent leurs équipiers.
Lorsque le jeu est sorti en 2016, il proposait déjà 21 héros et autant d’approches différentes du jeu. Et avec le support à ses jeux qu’on lui connait, Blizzard a déjà enrichi son casting de 10 héros supplémentaires, et va encore continuer d’en ajouter régulièrement. Que vous soyez un fin snipeur ou un adepte du lance-roquette, vous trouverez forcément un style de jeu à votre goût. Il y a même un grand gaillard se battant au marteau pour ceux qui n’ont jamais été très doués pour viser et tirer. Chacun dispose de deux, trois ou quatre capacités spécifiques, et d’une capacité ultime qui se charge au fil de vos actions. Cette variété de gameplay constitue vraiment l’un des points forts d’Overwatch, et sa marque de fabrique.
Il était une fois demain
L’univers prend place en 2077 dans un futur où les humains cohabitent avec des robots appelés « omniaques ». Alors que la technologie avait permis depuis plusieurs décennies aux omniaques de s’émanciper et de devenir des créatures intelligentes et indépendantes, une crise mondiale a éclaté en 2050 lorsque les omniums (robots-usines autonomes créant les omniaques) se sont soulevés contre l’humanité. En réponse à cette offensive, l’humanité a formé une organisation internationale de pointe pour riposter, Overwatch !27 ans plus tard, le monde a beaucoup changé, certains héros d’hier refont surface et d’autres se sont révélés… Fidèle à ses habitudes, Blizzard a développé (et continue de le faire) un univers très détaillé qui ravira les joueurs aimant se pencher sur l’histoire du jeu et de ses protagonistes.
Même si Overwatch ne propose pas de trame scénarisée reprenant son histoire (sauf évènements saisonniers), cette histoire originale peut être suivie en filigrane sur chacune des nombreuses cartes du jeu, dans les dialogues entre les personnages et une multitude de petits détails glissés un peu partout.
L’heure du rassemblement a sonné
Malgré un univers mature, le jeu n’en est pas moins très coloré et édulcoré de toute effusion de sang ou punchline grossière. Il maintient une légère touche cartoon (mais quand même pas autant qu’un Fortnite) le rendant plus abordable à un jeune public que ne le sont d’autres FPS de renom comme les Call Of ou PUBG. Le jeu tourne en 30 FPS par seconde, ce qui est tout à fait satisfaisant pour être jouable, mais fera tomber de leur fauteuil de gamer les fans d’eSport pour ce type de jeu. Il est évident qu’Overwatch ne viendra pas concurrencer Smash Bros sur la scène pro sur Switch, mais le jeu est suffisamment prenant pour vous tenir en haleine sur la durée.En termes de contenu, il s’agit exactement du même jeu que sur les autres supports. En plus des personnages et cartes dont le nombre va continuer de grandir, c’est également vrai pour les multiples modes de jeu et les innombrables options proposées pour personnaliser votre expérience de jeu et la rendre la plus confortable et/ou optimale. C’est en se baladant dans les nombreux menus de paramétrage qu’on perçoit l’ambition du titre, même si cette ambition semble un peu élevée pour la Switch. C’est tout de même agréable de voir que la communauté de joueurs sur console Nintendo est traitée avec les mêmes égards que les joueurs PC.
Il y en a pour tous les guns
Les modes de jeu se regroupent principalement en trois catégories : les parties rapides, les parties compétitives et les modes d’arcade. En partie rapide ou compétitive, vous devez choisir quel rôle vous aller endosser dans l’équipe entre les tanks, les attaquants (DPS) et les soutiens (soigneurs). Une escouade avec deux joueurs de chaque rôle sera créée, et votre choix de personnage sera limité au rôle choisi, ceci afin d’éviter que les caprices de vos coéquipiers ne viennent plomber la synergie de votre équipe, primordiale dans Overwatch.En mode compétitif, les matchs se jouent en deux manches, afin que chaque équipe puisse tour-à-tour défendre et attaquer, le vainqueur étant l’équipe qui aura été le plus loin dans son attaque.
Les modes d’arcade regroupent une multitude de modes qui changent régulièrement. Certains changent tous les jours, d’autres de façon hebdomadaire ou au gré des évènements périodiques comme celui d’Halloween proposé à l’heure où sont écrites ces lignes. On y trouve des modes très variés, du très populaire Héros Mystère où les joueurs se voient imposer un nouveau héros aléatoirement à chaque fois qu’ils meurent, à l’improbable Faible Gravité qui fera le bonheur des snipers, en passant par le Lucio Ball largement inspiré de Rocket League… Il y en a vraiment pour tous les goûts.
Le jeu ne propose pas de progression en termes de contenu ou de modes de jeu. Dès le départ tout est débloqué (à part le monde compétitif), et vous ne gagnerez aucun avantage sur vos adversaires à enquiller les dizaines d’heures de jeu, si ce n’est une meilleure connaissance du jeu ô combien importante... Il y a tout de même un système d’expérience et de niveaux, vous gratifiant d’un coffre cosmétique à chaque montée de niveau. Que ce soient de nouveaux costumes, des répliques, des tags ou des poses de victoire, tout ceci n’est que purement esthétique et c’est tant mieux.
Pour autant, ce sont des centaines d’éléments à débloquer, parfois très réussis ou cocasses, qui nous donnent envie de continuer. En mode compétitif, le jeu vous attribue également un rang spécifique à ce mode et qui est représentatif de votre niveau de jeu. Contrairement à votre niveau d’expérience qui sera proportionnel à votre temps de jeu, le rang monte ou descend à l’issue de chaque partie compétitive en fonction de vos prouesses et vos victoires. Chacun y trouvera donc un challenge à sa mesure à essayer d’atteindre le palier suivant, sachant que le jeu vous oppose systématiquement à des adversaires de rang équivalent.
De zéro en héros
Overwatch propose une énorme courbe d’apprentissage. Evidemment les joueurs habitués aux jeux de tir, et qui font déjà preuve d’une grande dextérité, trouveront rapidement leurs marques sur certains personnages plus conventionnels. Mais il deviendra vite essentiel de connaître un peu chaque héros pour connaître leurs faiblesses, que ce soit dans leur arsenal ou leurs déplacements. Ainsi chaque héros est plus ou moins efficace, sur certaines cartes, ou face à tel ou tel adversaire. Mais pour autant un excellent joueur pourra toujours prendre le dessus face à un personnage supposé avoir l’ascendant sur lui mais moins bien joué par l’adversaire.Finalement, jouer une partie d’Overwatch, ce n’est pas jouer le loup solitaire mais plutôt une partie d’échecs en équipe en temps réels. Avoir une idée de la position de chaque ennemi et allié, de leur niveau de santé, des ultimes chargés ou tout simplement de ce qu’il se prépare sont autant d’éléments qui peuvent être décisifs. Cela dit, il n’est pas non plus nécessaire d’être un Lionel Messi de la gâchette pour s’amuser et être utile à son équipe, quand la situation devient trop compliquée la meilleure chose à faire est généralement de se regrouper et d’essayer de s’en tenir aux basiques de son rôle en synergie avec ses équipiers. Par exemple en tant que Tank, vous pouvez faire l’effort d’avancer pour couvrir vos alliés, le soigneur peut jouer la sécurité en évitant de s’exposer et le DPS peut traquer les DPS et soigneurs ennemis un peu trop isolés. On peut facilement considérer qu’il faut plusieurs dizaines d’heures sur un personnage pour le maîtriser parfaitement, mais le matchmaking du jeu fera au mieux pour vous mettre aux prises avec des adversaires de votre niveau.
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