Test de Aero the Acro-Bat 2 : du rétro sur Switch !
Sorti en 1993, Aero fait son grand retour sur Switch. Il est temps de sauver le monde du cirque !
Retour dans le passé
Après avoir été viré du cirque, Aero se retrouve à être le seul à pouvoir sauver ses anciens camarades. Ni une, ni deux, notre chauve souris, notre accro-bat (et je ne fais que reprendre le titre du jeu), doit arpenter quatre mondes différents pour secourir tout ce petit monde. On ne vous apprend rien : les jeux des années 90, à plus forte raison quand ils sont liés aux jeux d’arcade, ont une intrigue relativement peu développée. Ici, c’est aussi le cas, même si les environnements laissent suffisamment d’espace pour que vous racontiez votre propre histoire.Le jeu est originellement sorti sur MegaDrive et Super Nintendo, mais c’est bien cette dernière version qui est sous vos yeux ébahis sur la console Switch. Quelques petits ajouts et fioritures sont aussi présents dans cette version : possibilité de changer les graphismes (ou plutôt d’ajouter des filtres, genre noir et blanc, sur votre écran), mais aussi de mettre le jeu en anglais ou en japonais. Pas de français, donc, mais pas de panique, c’est facile à comprendre et assez peu bavard.
A la différence de l’expérience originelle, vous allez pouvoir sauvegarder plus souvent votre progression et éviter les passages très frustrants de morts, vous faisant recommencer loin dans le niveau. Le jeu n’est d’ailleurs pas avare en code de triche ou en facilité de mouvement, notamment sur votre nombre de vie illimitée. De quoi compenser la suite.
Une difficulté à l’ancienne
Aero est difficile. La courbe de progression monte drastiquement et rapidement, vous allez devoir prendre parfaitement en main votre personnage pour passer certains passages. Le portage étant fait presque en copier/coller de l’original, on se doute que cette difficulté n’est pas nouvelle. Le jeu limite d’ailleurs la frustration avec quelques ajouts précédemment cités. Pour le reste, l'enchaînement des niveaux est fluide, les environnements sont beaux, les graphismes très old school mais plutôt léchés pour l’époque.Ce qui étonne le plus, lorsqu’on lance le jeu, c’est le côté très, mais alors vraiment très, rétro. L’écran de la Switch n’est pas utilisé en entier, le jeu tient sur un carré au centre laissant deux barres noires sur les côtés. L’écran titre est le même que celui de 1993 et on prend tout de suite la mesure de ce que nous avons sous les yeux : une adaptation sur une autre console, avec quelques ajouts mais un jeu toujours dans son jus. C’est plaisant de retrouver certaines sensations de l’époque, certes, mais cela ne rend pas vraiment le jeu accessible, d’autant qu’il n’est pas traduit en français.
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