Test de Ark Ultimate Survivor Edition, enfin la bonne version ?

Ark ? Kesako ?

Pour commencer, on s’adresse à celles et ceux qui ne connaissent pas du tout la licence. Ark est un jeu de survie de type bac à sable. Il faut crafter toutes sortes de choses pour continuer à survivre. L’aventure permet de mixer entre point de vue à la première personne et à la troisième personne. Enfin la vue à la troisième personne a été tout simplement oubliée dans cette version Nintendo. Ce qui est une grosse perte lorsque l’on connaît son utilité. Elle est désormais disponible uniquement à dos de dinosaures. Car oui ! Le plus important dans ce jeu : les dinosaures et autres créatures mythiques ! Il y a même une licorne.Si vous n’aimez pas les dino, vous n’avez rien à faire dans ce jeu. Mais dans le cas inverse, vous allez pouvoir accomplir un rêve de gosse, à savoir chevaucher un raptor ou un T-Rex ! Mais c’est sans compter les châteaux forts et les multiples armes que vous pouvez construire.Mais avant d’en arriver là, il faut survivre à la férocité des bestioles, au froid, à la chaleur intense, à la faim et la déshydratation. On débute presque tout nu et il faut récolter toutes sortes de ressources à des fins de crafting. De la petite maison dans la prairie à la grande forteresse avec des canons et des fusils d’assaut, tout est possible. Dans cette immense entreprise, vous serez aidé ou non par des créatures, des dinosaures majoritairement, après les avoir amadouées de différentes façons. L’apprentissage est très long mais voilà le principe du jeu et on ne s'éternise pas dessus. Car ce n’est pas un mais sans doute plusieurs dizaines d’articles qu’il faudrait pour tout vous expliquer.

Lifting graphique

Comme on le mentionnait, la première chose qui frappe dans cette mise à jour, c’est le lifting graphique du jeu. On répète que les personnes qui possèdent déjà une version peuvent profiter gratuitement de cette mise à jour.La première chose qui frappe est la luminosité. L’ambiance générale est beaucoup plus brillante, peut-être trop par rapport à l’ancienne version. Mais elle permet de mettre en valeur les textures de l’environnement avec un certain relief là où c’était anciennement assez plat. Cela ressemble beaucoup plus aux versions des autres supports. Même si la qualité visuelle n’est pas aussi bonne avec des textures absentes ou qui mettent du temps à charger, force est de constater que la mise à jour est tout de même réussie.Sachant que la Switch n’est pas aussi puissante qu’un ordinateur dans la fleur de l’âge de 2015, il faut reconnaître que cette refonte est un exploit. Comme nos propos peuvent paraître assez abstraits, nous avons déniché une vidéo comparative du Youtuber Raasclark très objective, ci-dessous. Comme il a pu le constater et nous aussi, les temps de chargement ont largement été améliorés.

Changement de l’interface !

Le système de gestion du menu à été entièrement repensé pour une utilisation optimale des joysticks. Alors pourquoi les menus ? Si vous ne connaissez pas Ark, vous devez savoir qu’ils ont une importance non négligeable. Que ce soit pour ouvrir l’inventaire, le vôtre ou celui de vos dinos, gérer les raccourcis, donner des ordres, etc, et on en oublie. C’est comme le système d’exploitation d’un ordinateur ou d’un téléphone. Il vaut mieux naviguer dessus avec aisance et rapidité pour l’apprécier.Désormais vos joysticks se déplacent comme un curseur de souris d’ordinateur une fois les menus ouverts. Cela change totalement de l’ancienne version et de son sélectionneur de case avec le pad directionnel. Est-ce que c’est plus maniable ? Objectivement, non. Le curseur façon souris se déplace assez lentement. En plein action avec des dinosaures hostiles à nos trousses, difficile d’ouvrir et de choisir rapidement l’objet dont on a besoin. Ce n’est pas comme dans Breath of The Wild et Skyrim où l’ouverture du menu met en pause le jeu.

Il en est de même pour le menu des ordres. Il faut appuyer longuement sur le bouton B pour l’ouvrir alors que ce même bouton sert également à ouvrir l’inventaire d’une seule pression. Le menu radial s’ouvre alors et on peut sélectionner l’ordre. Il faut maintenir la direction longtemps pour que le jeu comprenne l’ordre à faire exécuter. Alors qu’il suffisait avant de se positionner dessus et d’appuyer sur un bouton. C’était un poil plus réactif. Pire encore, le menu radial a du mal à stabiliser la direction du joystick surtout si c’est une diagonale. Ce qui peut amener à une confusion. Au lieu de demander à un seul dino de nous suivre, on peut ordonner par inadvertance à toute notre colonie de le faire.A vouloir trop copier le fonctionnement d’une souris et d'un clavier, les développeurs ont oublié qu'il n'y a pas autant de touches sur une manette. D'ailleurs, si la configuration de base des commandes ne vous convient pas, il faudra s’en contenter. Malheureusement, il n’est pas permis de réassigner ses boutons. Il n’est même pas autorisé de régler les autres paramètres comme la caméra par exemple. On peut régler l’axe vertical, c’est la base dans un FPS mais alors impossible de régler la sensibilité de la caméra. Nous l’avons trouvée assez lente, c’est subjectif mais il aurait été préférable de laisser chacun régler ses paramètres comme il l'entend.

L’ultime contenu ?

Il y a au moins une chose qui est mieux : la gestion des raccourcis. Désormais, il suffit de presser la gâchette L pour alterner entre les différents objets mis en accès rapide sur chacune des directions du pad. Cependant de dix objets en accès rapide on passe à huit seulement.

Globalement, l'ergonomie reste toujours peu intuitive et c’est regrettable. Cela l’est d’autant plus avec le travail fait sur le rendu graphique. Avec l’upgrade visuel et surtout l’arrivée de tous les DLC, on s’attendait enfin à une version Switch digne de la renommée de la console. Mais la fausse joie est grande. Seule la carte de base : The Island et le premier DLC : Scorched Earth sont disponibles dans ce premier lot de fin d’année. Les autres DLC payants arrivent mais il faudra être patient. Voici le calendrier ci-dessous :Pour en profiter, l'acquisition complète de l’édition Ultimate Survivor est nécessaire même si les DLC ne sont pas encore disponibles. Il n’est pas possible de les acquérir séparément alors qu’ils sont totalement indépendants les uns des autres. C’est tout ou rien. Et le comble dans tout ça, c’est l’absence d’information sur les DLC gratuits qui sont aussi importants en termes de contenu que les cartes officielles. Les cartes figurent bien à l’interface mais impossible de les lancer.