Test de The Knight Witch faut-il s’en balais ?
Mélanger un metroidvania à un shoot’em up, comme c’est bizarre. On a du mal à imaginer le concept, pas de panique, on vous en parle ici dans le test de The Knight Witch.
TestMa sorcière bien aimée
Il y a quelques années, la planète a failli disparaître. Une guerre opposant la malfaisante maison Daïgadaï aux enfants de Gaïa aurait pu mal tourner si les quatres Knight Witch, menées par la belle et puissante Robyn, n’étaient pas intervenues. Cette introduction est en fait un tutoriel où l’on incarne un personnage puissant pour donner une première idée des mécanismes. Il se présente comme une suite d’adversaires à éliminer avant d’arriver sur le boss qui clôt le tuto une fois vaincu.Malgré la victoire, le peuple est contraint d’aller vivre sous terre, les années passent et ainsi débute cette histoire. On découvre qu’il existe une cinquième Knight Witch, du nom de Rayne. Jugée de trop faible par ses professeurs, elle n’a pas combattu 14 ans plus tôt au côté de ses sœurs d'armes. Elle est de fait moins forte et on le ressent manette en main. Les contrôles sont plus lourds, elle est moins vive et tire moins fort, on dirait presque qu’elle a des compétences en moins. Ah mais oui, on en oublie presque qu’on est dans un metroidvania.The Knight Witch, c’est des environnements dessinés à la main avec une direction artistique ultra soignée. Des secrets disséminés un peu partout. De l'amélioration de vie, de mana, de nouvelles cartes sort pour désintégrer vos adversaires. Aucun doute, on coche toutes les cartes d’un bon metroidvania.
Mais ce n’est pas tout, car les mécanismes de The Knight Witch empruntent les codes du Shoot’em up. Votre personnage vole et tire comme si vous étiez dans un bon vieux Gradius, le balais en plus. On se déplace avec le stick gauche et on ajuste son tir avec le stick droit. Pour vous aider dans votre quête, la visée automatique s’enclenche quand on ne vise pas, poussant Rayne à prendre pour cible l’ennemi le plus proche. Une aide précieuse pour éliminer les adversaires en restant concentré sur ses déplacements uniquement. En revanche, Rayne inflige moins de dégâts quand elle vise automatiquement.
Le style de combat est défini par deux branches. Le corps, qui améliore les dégâts, augmente la cadence de tir et la vie du personnage. Puis l’esprit qui permet de déclencher des sorts bien plus puissants via une barre de magie plus développée et des statistiques magiques boostées.
Si les phases de combat classique (entendez par là l’attaque principale sur ZL) donnent un excellent feeling quant aux déplacements ou élimination d'ennemis, la magie nécessite qu'on s’y penche un instant, puisqu’elle est basée sur le concept du deck building.
L’âme des cartes
Au cours de votre progression, vous trouvez dans des coffres ou en récompense de quêtes, des cartes sorts. Vous placez ces nombreuses cartes, dans votre grimoire qui comporte sept emplacements. Elles sont interchangeables à l’infini à partir du moment où vous vous trouvez sur un checkpoint. Vous pouvez aussi vous rendre dans une salle d'entraînement pour tester vos sorts et ainsi construire la meilleure synergie possible.Il existe quatre familles de magie (destructrice, arme, invocatrice et illusionniste) que vous pouvez mélanger à l’envie pour créer votre magicienne ultime. Les sorts de destruction font beaucoup de dégâts, la magie d’arme augmente la cadence de tir ou les dégâts par exemple. La magie invocatrice donne accès à des bombes ou boucliers et enfin la magie d’illusion booste les capacités de Rayne en octroyant un orbe de mana supplémentaire.Les compétences de Rayne se débloquent au fur et à mesure de votre avancée et sont définies par les liens que vous tissez avec les autres. Après chaque mission, vous devez passer une interview dans laquelle vous choisissez de mentir au peuple pour le rassurer et gagner des points de lien, ou alors vous jouez franc jeu et dites ce qui se passe pour de vrai au risque d’effrayer la population et de passer pour le chat noir.Le premier lien que vous tissez vous permet de débloquer un vent magique, vous indiquant la suite de l’aventure, de ce fait, vous ne vous perdez pas, ce qui est très agréable. Le rythme n’est jamais cassé par de pénibles errances inhérentes au style metroidvania. Une autre compétence vous apprend un court Dash à effectuer pour traverser les branches et autres obstacles fins. On ne va pas toutes les citer pour ne pas gâcher la découverte, mais soyez rassurés, la sensation d’évolution et de prise de puissance est bien présente.
En plus de l’aide à la visée, vous pouvez trouver dans les menus une partie très sobrement appelé “cheats”. Ces codes octroient différents bonus/malus pour modeler le jeu à votre image. Vous n'arrivez pas à jouer car la difficulté vous repousse ? Passez en mode invulnérable. Au contraire, le jeu est-il trop simple ? (spoiler : non, il est vraiment dur) Passez en mode Rayne de verre où le moindre dégât vous tue.
S’il faut finir de vous convaincre, Super Awesome Hyper Dimensional Mega Team est composé de développeurs vétérans ayant déjà fait leurs armes sur des titres tels que RiME , Moonlighter et Plants vs Zombies.
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