Test de Bayonetta Origins : Cereza and the Lost Demon, diablement réussi !
On découvre le passé de notre sorcière préférée dans ce conte vidéoludique, Bayonetta Origins : Cereza and the Lost Demon. On l’a testé pour vous !
Il était une fois…
Les sages de Lumen sont à la lumière ce que les sorcières de l’Umbra sont à l’ombre. Il est interdit par des lois sacrées d'avoir des relations entre les membres de ces deux clans. Une prophétie prédit même que toute union serait responsable de l'arrivée de la damnation sur Terre. Malgré tout, une enfant du nom de Cereza naît d’un amour interdit. Avant d'être la puissante Bayonetta, c’était une jeune fille peu douée en magie et pas si sûre d’elle. Recueillie par Morgana, une sorcière en exil, elle ne rêve que du jour où elle sera assez puissante pour sortir sa mère de prison.Tout débute alors que Cereza fait le même cauchemar que d'habitude. Elle lutte de toutes ses forces pour libérer sa mère, malheureusement elle est bien trop faible pour réussir un tel exploit. Mais cette fois pourtant, elle rêve d’un garçon qui lui dit d’aller dans la foret interdite pour trouver le loup blanc qui lui donnera d'énormes pouvoirs pour atteindre son but. Au même moment, Morgana qui n'apprécie guère que la jeune fille passe son temps à dormir, lui confie la tâche d’aller chercher de l’eau et d'utiliser sa magie pour cueillir des mandragores.Après une agréable cinématique tout en dessins, nous voila aux commandes de Cereza. Le tutoriel se fait en douceur, on contrôle les mouvements avec le stick gauche et on interagit avec le décor en appuyant sur L. Les attaques magiques se font avec ZL, ce qui déclenche un mini jeu de rythme nécessitant d’incliner le stick gauche au bon moment pour réaliser les sorts. Au départ, c’est un peu compliqué d’allier les déplacements, les attaques magiques et les esquives, mais la prise en main est excellente et un quart d’heure plus tard nous voila comme un poisson dans l’eau.Le soir venu, elle part dans la forêt d’Avalon malgré les interdictions de Morgana. Elle sait que des fées complètement sadiques l’attendent cachées dans les hautes herbes, mais la tentation de trouver le loup blanc et son pouvoir est trop forte. Elle doit à tout prix sauver sa mère. Malgré toute sa bonne volonté, Cereza ne met pas longtemps à se faire attaquer par des fées (qui sont vraiment à l'opposée de l'image des gentilles fées de Disney) et par un coup d’incantation magique, elle vient sceller l’esprit d’un démon dans la peluche que sa mère lui avait fabriqué petite.
Le Chouchou de la maîtresse
La voilà donc en présence de Chouchou, un démon bougon qui rechigne à la tâche, mais qui n’a finalement d’autre choix que de la suivre dans son aventure. Si vous avez joué à Bayonetta 3, vous reconnaitrez sans mal qu’il s’agit du démon de Viola. Il veut retourner en enfer et pour ça, il faut que Cereza prenne en puissance. De notre côté, on trouve que le duo est génial, on prend énormément de plaisir à les voir évoluer et devenir plus forts. Comme vous le savez sûrement, il s’agit d’un jeu coop mais en solo. En effet, vous contrôlez Chouchou avec le stick R, il attaque avec ZR et interagit avec R, c’est le tank du groupe. Lui et Cereza sont liés et ne peuvent pas être séparés par plus de quelques mètres, mais suffisamment pour que nous puissions apercevoir quelques secrets très astucieux et parfaitement disséminés sur la carte. Si dans les premières heures de jeu, on avance dans des niveaux couloir avec quelques embranchements, la deuxième partie est beaucoup plus permissive et il est tout à fait possible de se perdre en forêt.On peut décider de se déplacer en duo ou séparément en fonction des puzzles. Cereza peut ramener Chouchou dans ses bras sous forme de petite peluche ou bien le laisser marcher à côté. Par exemple, les démons détestent le romarin, il faut donc trouver un chemin alternatif pour que Chouchou puisse passer. Dans les premiers instants c’est un peu déroutant de contrôler les deux à la fois sur une seule manette, mais c’est tellement bien fait qu’on s’y habitue vite. Surtout que ce n’est pas la première fois que Platinum propose ce genre de gameplay, on se souvient d’Astral Chain ou encore Bayonetta 3 qui proposait de contrôler deux personnages. Deux héros, c’est aussi deux arbres de talents et le duo ne cesse de prendre de l'expérience grâce à des cristaux trouvables un peu partout sur la carte et surtout dans les zones secrètes qui cachent parfois des coffres bourrés de récompenses. On peut citer le spray curatif qui rend de la vitalité à Cereza et le cocktail de choc qui génère une onde électrique qui étourdit les ennemis alentour. Aussi, les cornes de licorne et racines de mandragore viendront servir de composant pour recréer ces potions. Certains coffres, plus rares que d'autres peuvent contenir un pétale de vitalité qui est l’équivalent d’un quart de cœur dans Zelda, collectez 5 pétales pour créer un nouvel emplacement de cœur.Pour couronner le tout, Chouchou débloque des transformations qui lui servent à avancer dans l’environnement. Par exemple, la transformation bois peut, à l’aide de liane, tirer des crochets qui font tomber des coffres ou ouvrent la voie d’un pont qui était relevé. Ce changement de gameplay ajoute de la complexité aux puzzles et il se décline sur les combats au fur et à mesure que l’aventure avance. Un tout petit bémol cependant s’il fallait en trouver, les combats ne sont pas toujours très lisibles, car on contrôle deux personnages en même temps avec des effets en pagaille dans une zone dessinée en aquarelle.Les Tir na nog sont des illusions féeriques installées un peu partout dans Avalon. On pourrait comparer ces zones aux salles de sanctuaires dans Breath of the Wild. Ici, il faut réussir l'énigme ou le combat pour accéder au cœur des Tir na nog et le détruire. Une fois fait, la carte se dévoile un peu plus, mettant en lumière quelques points d'intérêts.
L’allusion à Zelda n’est pas anodine puisque nous sommes bel et bien face à un Zelda-like. Un jeu qui propose de découvrir et d'explorer des zones vastes et variées tout en résolvant des puzzles et en combattant des ennemis. De plus, si vous avez un peu l’oreille, vous remarquerez que les effets sonores qui sont liés aux récompenses sont très fortement inspirés de BotW.
Un jeu sur mesure
Nous avons donc un scénario intéressant qui nous enchante et nous immerge dans un histoire passionnante, un gameplay exigeant qui donnera du fil à retordre même aux plus aguerris d'entre nous. En somme, ce jeu est une petite pépite et cerise sur le cake, les options permettent d’ajuster avec beaucoup de finesse la difficulté du titre. Vous prenez trop de dégâts car vous êtes mauvais en esquive ? Réduisez ou enlevez les dégâts subis. Vous utilisez trop de mana ? Et bien vous pouvez décider de verrouiller votre réserve pour ne plus en consommer. Évidemment, c’est à la discrétion de chacun et à vous de voir comment vous allez vivre votre expérience, de notre côté on a décidé de ne pas les utiliser, mais c’est bon de savoir que quoi qu’il arrive, ces options permettent de ne jamais être bloqué.Des journaux sont disséminés un peu partout sur la carte, ils sont souvent cachés à l'abri des regards. À l’instar de tous les journaux dans le jeu vidéo, ils permettent de donner plus de profondeur à l’univers, de cette manière on en apprend plus sur les futurs boss que nous affrontons. Autres éléments à trouver, ce sont les Korog… heu, Wisps, des petits êtres souvent martyrisés par les fées, ils sont l'écho des âmes des enfants qui se sont perdus dans la forêt. Il faudra alors les sauver car en trouver plusieurs donne des récompenses.Dans l'onglet système, une option permet d'accéder aux “conseils de voyage”, il s’agit du tutoriel qui reprend point par point tous les mouvements de Cereza mais aussi de Chouchou. En effet le jeu est très riche en possibilités de combo et les combats ne se gagnent que si vous utilisez les bons contres. C'est là sans doute son héritage de Bayonetta.L’inventaire est fluide et agréable à parcourir, il répertorie tout ce que vous croisez dans l’aventure, les personnages importants, les ennemis, les pages de journaux, les Wisps secourus, etc.
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