Test de Cupid Parasite : Quand Cupidon cherche l’amour
Décochez vos flèches ! A l’heure où les rencontres se font via des applications et des sites de rencontres, Cupidon n’a qu’à bien se tenir. Et s’il restait encore un moyen de faire éclater la magie de l’amour entre les êtres humains ?
TestL’otome, un genre à part
Avez-vous déjà entendu parlé des otomes ? Il s’agit d’un genre vidéoludique, ciblant principalement un public féminin, dont le but est de développer des relations amoureuses avec différents protagonistes masculins.Entre le visual novel et le jeu de drague, les otomes ont généralement plusieurs trames narratives possibles, que ce soit en choisissant l’élu de son cœur dès le début ; ou en avançant et interagissant avec plusieurs jeunes hommes et finir avec celui avec lequel on a le plus d’affinité. Cupid Parasite ne déroge pas à la règle. Cet otome, intégralement en anglais, propose une aventure où l’on part à la rencontre de plusieurs hommes en quête (ou non d’ailleurs) de l’âme sœur.
L’histoire est assez simple : vous incarnez Lynette Mirror (personnage féminin que vous pouvez renommer si le cœur vous en dit), qui travaille chez Cupid, une agence matrimoniale cherchant à marier les célibataires de la ville. Ce que tous ignorent, c’est que Lynette n’est autre que le véritable Cupidon, partie de chez elle suite à une engueulade avec son père, le dieu Mars, qui la juge incapable.
En fuite sur Terre, Lynette/Cupidon est bien décidée à prouver sa valeur. Aussi n’hésite-t-elle pas lorsque son boss lui donne pour mission de marier les fameux « Parasite 5 », cinq célibataires qui ont déjà rendue folles les autres conseillères matrimoniales de l’agence.
Mais du coup, comment on joue ?
Cupid Parasite se joue d’une façon très simple : il ne se joue pas réellement. Comme de nombreux visual novel, il s’agit principalement de lire, d’écouter les dialogues (si vous comprenez le japonais pour l’audio, si vous lisez l’anglais pour les sous-titres). Ensuite, appuyez sur A pour passer à l’écran suivant. X pour le menu, Y et gâchette pour passer les dialogues (ce qui est sans doute la plus grande difficulté/approximation de l’ergonomie, le jeu faisant un peu ce qu’il veut entre « passer le dialogue », « lecture automatique » et « lecture manuelle »).Pour le reste, le jeu est fait de longs couloirs de dialogues (c’est le genre qui veut ça) ponctués par moment de réponses à choix multiples. A vous de répondre au mieux et d’essayer de caser ces « Parasite 5 » qui ont traumatisé tout le monde. Chaque chapitre se clôt sur un questionnaire de magazine, du type « Quelle type d’amoureuse êtes-vous ? ». De quoi faire avancer l’intrigue et vous impliquer dans la résolution des affaires.
Cupid Parasite : la flèche et la cible
Notre très cher Cupidon va devoir faire attention à ne pas tomber à son tour amoureuse des « Parasite 5 ». Dans le lot, on retrouve tous les clichés du genre : le timide, le charmeur, le businessman, l’acteur célèbre ou encore l’obsédé par la beauté. Chacun à leurs façons, ils répondent à des critères sociaux, des caricatures de notre époque.Bien entendu, il faudra leur faire comprendre que l’amour ne peut pas répondre qu’à leurs seuls désirs, mais que c’est une construction qui se fait à deux. Alors oui, le message est un peu mièvre, la façon de le mettre en place peut paraître un peu violente (notamment dans certaines mises en scènes mettant en avant les travers des uns et des autres).
Graphiquement, le jeu est particulièrement riche. Chaque « parasite » a sa couleur qui lui est propre (et qui se répercute dans les boîtes de dialogues lorsqu’il s’exprime), de même que Lynette (qui obtient le rose, sans grande surprise). Le reste est très chargé : éléments géométriques qui ponctuent les boîtes de dialogues, décors chargés et colorés, character design dans un style graphique proche de certains mangas.
Puisque le jeu est entièrement doublé, les lèvres des personnages bougent, mais c’est bien la seule chose qui est mouvante dans l’image. Pour le reste, ce sont des illustrations fixes, parfois du personnage dans un environnement, parfois avec un autre cadrage lorsque l’on débloque des scènes rapprochant Lynette d’un homme. Le tout s’inscrit dans la plus pure tradition des otomes.
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