Test de Cursed of the Sea Rats, LE metroidvania de ce début d’année ?
Des rats ? Beurk ! Des rats pirates ? Oh chouette ! Yohoho et une bouteille de rhum ! On embarque dans la quête metroidvanesque d’un quatuor et jouable à quatre !
TestQuatre rats perdus dans les Caraïbes
C’est l’histoire de quatre prisonniers du Royaume britannique. Cela déroule durant l’âge d’or de la piraterie dans les Caraïbes. Un navire qui fait route vers le Royaume-Uni s’arrête sur les côtes irlandaises. Il transportait à son bord, l’équipe d’une célèbre sorcière pirate, Flora Burn. Cette dernière, bien décidée à s’échapper avec son équipage, jette une malédiction à toutes les personnes se trouvant sur le bateau et les transforme en rat anthropomorphe. Flora en profite pour enlever au passage le fils du capitaine. C’est ainsi que débute votre aventure. Les quatre prisonniers restants deviennent les héros du récit et ont pour mission de récupérer le garçon et leurs formes humaines.L’aventure évolue dans un somptueux univers réalisé avec des dessins à la main. Cursed of the Sea Rats attire l'œil et de façon positive. Même s’il y a quelques ralentissements, l’aventure est globalement fluide tel un dessin animé. On prend plaisir à arpenter les différents biomes de ce ratroidvania. En parlant de rats, la première chose marquante et agréable les concernant c’est que les quatre personnages ne sont pas là pour faire joli. Ils sont tous jouables, en solo et jusqu’à quatre sur le même écran.
C’est une première dans le style metroidvania et il faut le mettre en avant. Pour commencer, on en choisit un parmi le groupe mais il est possible à chaque point de sauvegarde d’en changer. Ils ont chacun un arbre de talents diffèrent et évoluent indépendamment. Ils se jouent tous de façon plus ou moins identique avec les mêmes contrôles. Mais ils se différencient sur les points de vie, de défense, les pouvoirs spéciaux, etc. L’un dispose d’un révolver, un autre uniquement de ses mains et encore un autre lance des dagues quand il est en l’air. Cette asymétrie rend intéressante la progression et surtout le jeu à plusieurs.
L’asymétrie s’arrête ici et c’est bien dommage. Même s’il y a quelques différences, globalement les arbres sont assez identiques les uns des autres. Il y a la possibilité d’augmenter les points, de renforcer les chances de coups critiques et bien d’autres. Là où la différence se fait, c’est sur l’ordre d’acquisition de ces bonus. On pourra améliorer plusieurs fois l’attaque d’un dès le départ, tandis que les autres verront les leurs éparpillées sur l’arbre de talent.
Mais quand on creuse un peu…
Une fois l’effet de surprise des premiers instants consommé, cela s’arrête là. Même si Cursed of the Sea Rats est un titre réussi, la progression reste très classique. On avance de zone en zone avec un boss qui attend quelque part à chaque fois. Vaincus, chacun d’eux nous gratifient d’une nouvelle compétence commune au groupe, comme le double saut par exemple. Ainsi, on peut aller et revenir librement à travers toutes les zones pour explorer les recoins encore inaccessibles lors du premier passage. C’est l’essence même du metroidvania.L’exploration est d’autant plus agréable que la maniabilité est au rendez-vous. Il n’y a pas une seule fausse note. Les commandes répondent bien et la configuration sur la manette est familière. Les habitués trouvent vite leurs marques. Il y a les traditionnels sauts sur B, les attaques sur Y, les attaques spéciales sur X et le A sert à bloquer. Cela dit, parer requiert un timing assez précis, un peu comme dans un Dark Souls et la ressemblance ne se fait pas que là.
De plus en plus, les titres du genre récupèrent le système des âmes de FromSoftware. C’est le cas pour Cursed of the Sea Rats. En tuant les ennemis, on acquiert une ressource qui sert de monnaie pour améliorer les personnages. Si on a le malheur de mourir, on perd notre butin et on réapparaît à la dernière sauvegarde. C’est reparti jusqu’à l’endroit de notre mort pour essayer de récupérer nos points sans remourir.
Le titre est pourtant très amusant à plusieurs cependant on effleure la surface de ce qu’aurait pu être un gameplay plus profond. A deux, trois ou quatre cela devient juste du beat’em all vania ! C’est dommage. On aurait espéré avoir des actions combinées faisant appel à des capacités diverses un peu comme dans un Trine ou Greak pour ne citer que ces licences. On aurait aimé avoir des passages où un personnage ouvre une passerelle d’un côté pour faire passer les autres.
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