Rechercher sur Puissance Nintendo
  • Ma note
    Soyez le premier à noter !
  • Vous possédez ce jeu, vous voulez vous en séparer ou vous souhaitez l'acheter ? Indiquez-le simplement.


    Fermer
    Mes jeux 0Soyez le premier !
  • Devenir fan ! Soyez le premier !0
Days of Doom Disponible sur Switch
Test de Days of Doom (Switch)

Test de Days of Doom : un rogue like tactical à l’ancienne

La fin du monde est arrivée, les zombies se sont levés et vous, vous allez devoir survivre ! Dans ce rogue like tactical, combattez les créatures et arpentez le monde dévasté.

Test
Fraîchement débarqué depuis le 21 septembre sur Switch, Days of Doom intrigue par son graphisme, son univers post-apocalyptique et ses multiples références. Edité par Atari, le jeu développé par SneakyBox nous entraîne sur les routes pour tenter de survivre aux hordes de zombies et autres créatures qui pullulent. Il faudra se battre oui, mais surtout constituer son équipe pour être le plus efficace possible.

Tactical dead

Dès les premières minutes, il est difficile de faire abstraction du style graphique : inspiré des comics dans sa mise en scène, ou ses décors, des animes pour certains character design et son trait, l’univers de Days of Doom ressemble à une version fantastique, avec pouvoirs, de Walking Dead. Les couleurs en plus pour qui a l’habitude du comics. Mais on peut aussi y voir d’autres références, notamment à la série Netflix Daybreak. Tout cela ancre le jeu dans une esthétique, dans une mouvance post-apocalyptique préférant la baston à la discussion, ce que nous allons voir tout de suite.
Dans un tout premier temps, l’intrigue est simple : survivre à tout prix et parvenir à récupérer de quoi upgrader votre campement. Pour cela, vous allez traverser différentes zones, effectuer différents combats et parfois, tomber sur des événements aléatoires qui vont peut-être prolonger votre sursis. Mais la mort vous attend au bout du chemin. La vôtre ou celle de vos adversaires.

Walking rogue like

Days of Doom se joue de façon très intuitive. En effet, le titre reprend des progressions déjà vu dans plusieurs jeux avant lui. Vous allez tracer votre chemin sur une carte : celle-ci possède des embranchements, des chemins que vous allez emprunter et qui vont se terminer par un point d’intérêt (combat, événement aléatoire, marchand, etc.). On retrouve le type de progression qu’on a déjà pu voir dans Slay the Spire ou Pirate Outlaws, pour n’en citer que deux. Dans les rogue like où vous choisissez votre chemin, ce type de progression est commune. Mais Days of Doom y ajoute une petite différence qui fait tout, et qui commence à vous montrer le côté stratégique du jeu dès la sélection sur la carte.
Vous disposez de jerrycans d’essence. Pour brûler vos ennemis ? Non. Pour vous déplacer sur la carte. Cela implique donc qu’aucun déplacement n’est à sens unique et que si vous disposez d’assez d’essence, vous pourrez revenir en arrière et découvrir un autre point d’intérêt, par exemple. La progression sur la carte se fait alors d’une façon totalement inédite : vous ne réfléchissez plus à “quel embranchement je vais prendre”, mais plutôt à “quel chemin puis-je prendre pour faire le plus de points sur la carte avant d’être à court d’essence”. Cette dynamique a beau paraître anecdotique, elle change complètement votre rapport à la carte et à la stratégie du jeu. Car le chemin vers le boss ne sera pas de tout repos, vous vous en doutez, et non plus en ligne droite.

Vers l’espoir ?

Comme nombreux des titres du même genre, la progression dans Days of Doom se fait par zone, chacune avec sa carte (sur laquelle, donc vous pouvez vous balader librement). Elles se terminent toutes par un boss, ou un affrontement nettement plus délicat que les précédents.

Mais ce n’est pas tout : comme souvent, vos personnages ne regagnent pas de vie entre les étapes de votre voyage, à moins de tomber sur un événement aléatoire le spécifiant, d’utiliser des objets ou d’en acheter. Il faudra donc gérer aussi cette partie de votre groupe si vous voulez survivre. D’autant que votre run ne s’arrête que si tous les membres de votre escouade décèdent.

Vous pouvez donc commencer votre combat à un face à la multitude ou au contraire avec les trois protagonistes que vous avez sélectionné en partant du campement. Ou même à quatre, si vous achetez la présence d’une nouvelle personne auprès du marchand spécial entre deux zones.
Concernant les combats, qui représentent l’essentiel du titre, on retrouve le fonctionnement assez classique d’un tactical : la zone d’affrontement est quadrillée, avec des obstacles par endroit. Vous occupez la côté gauche, l’adversaire est principalement à droite ou au centre.

Avant de commencer, vous avez la possibilité de placer vos combattants sur une ligne verticale tout à droite : à vous de prendre le meilleur du terrain, de vous mettre en groupe ou au contraire plus éloigné. Cela va dépendre de vos personnages. Eux, vous les sélectionnez au tout début de votre run. Votre équipe débute toujours à trois et vous disposez, au tout début du jeu, de quatre personnages jouables (ce nombre va augmenter avec le temps et votre progression).

Dans le lot, vous avez aussi bien un bourrin qui tape au corps à corps, un qui manie les flingues et pourra attaquer à distance, une gamine avec un peu de magie (et de dégâts de zone à distance) ou une femme qui, en plus de lancer des couteaux, peut buffer un peu la défense des autres.
A partir de votre placement et du début de l’affrontement, le déroulement est simple : en haut à gauche, vous avez l’ordre d’action des différents opposants, alliés comme ennemis. Sur le terrain, vous aurez deux actions à effectuer : déplacement, attaque normale, attaque spéciale, défense. Elles sont associées à un bouton : X et Y pour les attaques, etc. Le tout étant visuellement présent en bas à droite de l’écran, dans un souci d’accessibilité.

Chaque action peut être réalisée deux fois, mais vous ne pouvez rien faire d’autre. Par exemple, si vous tapez deux fois, vous ne pouvez pas vous déplacer, et ainsi de suite. A partir de là, le gameplay est assez classique : vous devez terrasser vos adversaires, au tour par tour, en prenant en compte l’environnement qui va créer des obstacles, mais aussi vos forces, vos faiblesses, vos points de vie et le temps de recharge de votre attaque spéciale.
15/20
Days of Doom s’inscrit dans les récits de post-apo qu’on a l’habitude de voir, avec apocalypse zombie et monde qui s’effondre. Que ce soit par son esthétique, son cheminement ou encore son character design, il se place habillement au milieu de toutes les références qu’on a du sujet, que ce soit Walking dead, les anime, les autres jeux tacticals ou rogue like demandant un choix dans le cheminement de votre périple. Les quelques nouveautés induites par la possibilité de se déplacer presque librement sur la carte (à condition d’avoir de l’essence) lui permettent de se démarquer. D’autant qu’Atari n’est pas n’importe qui et que le jeu bénéficie aussi de l’aura de l’éditeur. En somme, Days of Doom est un excellent tactical à l’expérience sans cesse renouvelée par son approche rogue like.
Commentaires sur l'article

Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.

Aucun commentaire. Soyez le premier à réagir !
Le tout dernier PNCAST
PNCAST novembre 2024
15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Vous avez toujours voulu savoir si vous arriverez à survivre dans un monde post-apo-zombie ? C’est le moment !!

Jouabilité
Simple à prendre en main et accessible avec toujours des rappels des touches à l’écran, Days of Doom ne bénéficie cependant pas du tactile. Ce qui est un peu dommage. Pour le reste, l’aspect tactical est maîtrisé, le côté road trip et les possibilités d’upgrade de votre campement ajoutent au renouvellement du jeu.
Durée de vie
Que ce soit par l’aspect rogue like, tactical ou par les possibilités d’upgrade du campement, vous aurez toujours quelque chose à faire dans Days of Doom, ce qui augmente la durée de vie de façon assez considérable. Que ce soit sur de longues sessions ou sur des runs courtes, tous y trouveront leur compte.
Graphismes
Que ce soit dans l’esthétique empruntant aussi bien aux comics qu’aux animes, Days of Doom dispose d’une direction artistique particulièrement bien exécutée. On retrouve toutes les références à l’univers post-apocalypse zombie.
Son
Notons une bande originale orchestrale de Jelle Dittmar, compositeur spécialisé dans les musiques de films et de série, et vous aurez une bande son particulièrement bien exécutée qui vous entraîne et vous guide dans votre expérience de jeu.
Intérêt
Que ce soit par son gameplay, son principe de jeu, son ambiance sonore ou encore son graphisme, Days of Doom plaira à un large public. D’autant que pour 29,99 € sur l’eShop, c’est assez accessible. L’aventure est plaisante, rythmée, avec un renouveau induit par les changements de personnages et l’évolution de votre base, donc pouvoir se priver !

Votre avis sur Days of Doom

Vous souhaitez donner votre avis sur le jeu Days of Doom (Switch) ? Attribuez-lui une note. Vous pouvez également écrire un commentaire, et devenir fan du jeu.

POSTER MON TEST
Il n'y a encore aucun avis de visiteurs pour ce jeu.
Galerie images
Mots-clés en relation
Rejoignez-nous sur Discord
MonPN : la communauté Nintendo par PNConnectez-vous ou créez un compte en quelques clics
Vous aussi, partagez votre passion, Rejoignez-nous !
Découvrir MonPN

Connexion

Vous avez déjà un compte sur MonPN (ou sur le forum) ? Identifiez-vous simplement !

Créer un compte

Vous n'avez pas encore de compte ? Créez-en un simplement en vous inscrivant sur notre forum. C'est totalement gratuit !

> Aller sur le forum pour s'inscrire

MonPN, késako ?

MonPN est l'espace membre de Puissance Nintendo. Avoir un compte MonPN donne accès à une multitude de fonctionnalités, totalement gratuitement :

  • Le Forum et ses 700.000 messages
  • Réagir aux articles
  • Devenir Fan des jeux, personnalités, séries de jeux...
  • Noter les jeux
  • Ecrire des tests
  • et bien plus !

MonPN : la communauté Nintendo par PNConnexion réussie

Vous êtes désormais connecté.

Retournez sur la page d'accueil