Test de Days of Doom : un rogue like tactical à l’ancienne
La fin du monde est arrivée, les zombies se sont levés et vous, vous allez devoir survivre ! Dans ce rogue like tactical, combattez les créatures et arpentez le monde dévasté.
TestTactical dead
Dès les premières minutes, il est difficile de faire abstraction du style graphique : inspiré des comics dans sa mise en scène, ou ses décors, des animes pour certains character design et son trait, l’univers de Days of Doom ressemble à une version fantastique, avec pouvoirs, de Walking Dead. Les couleurs en plus pour qui a l’habitude du comics. Mais on peut aussi y voir d’autres références, notamment à la série Netflix Daybreak. Tout cela ancre le jeu dans une esthétique, dans une mouvance post-apocalyptique préférant la baston à la discussion, ce que nous allons voir tout de suite.Dans un tout premier temps, l’intrigue est simple : survivre à tout prix et parvenir à récupérer de quoi upgrader votre campement. Pour cela, vous allez traverser différentes zones, effectuer différents combats et parfois, tomber sur des événements aléatoires qui vont peut-être prolonger votre sursis. Mais la mort vous attend au bout du chemin. La vôtre ou celle de vos adversaires.Walking rogue like
Days of Doom se joue de façon très intuitive. En effet, le titre reprend des progressions déjà vu dans plusieurs jeux avant lui. Vous allez tracer votre chemin sur une carte : celle-ci possède des embranchements, des chemins que vous allez emprunter et qui vont se terminer par un point d’intérêt (combat, événement aléatoire, marchand, etc.). On retrouve le type de progression qu’on a déjà pu voir dans Slay the Spire ou Pirate Outlaws, pour n’en citer que deux. Dans les rogue like où vous choisissez votre chemin, ce type de progression est commune. Mais Days of Doom y ajoute une petite différence qui fait tout, et qui commence à vous montrer le côté stratégique du jeu dès la sélection sur la carte.Vous disposez de jerrycans d’essence. Pour brûler vos ennemis ? Non. Pour vous déplacer sur la carte. Cela implique donc qu’aucun déplacement n’est à sens unique et que si vous disposez d’assez d’essence, vous pourrez revenir en arrière et découvrir un autre point d’intérêt, par exemple. La progression sur la carte se fait alors d’une façon totalement inédite : vous ne réfléchissez plus à “quel embranchement je vais prendre”, mais plutôt à “quel chemin puis-je prendre pour faire le plus de points sur la carte avant d’être à court d’essence”. Cette dynamique a beau paraître anecdotique, elle change complètement votre rapport à la carte et à la stratégie du jeu. Car le chemin vers le boss ne sera pas de tout repos, vous vous en doutez, et non plus en ligne droite.Vers l’espoir ?
Comme nombreux des titres du même genre, la progression dans Days of Doom se fait par zone, chacune avec sa carte (sur laquelle, donc vous pouvez vous balader librement). Elles se terminent toutes par un boss, ou un affrontement nettement plus délicat que les précédents.Mais ce n’est pas tout : comme souvent, vos personnages ne regagnent pas de vie entre les étapes de votre voyage, à moins de tomber sur un événement aléatoire le spécifiant, d’utiliser des objets ou d’en acheter. Il faudra donc gérer aussi cette partie de votre groupe si vous voulez survivre. D’autant que votre run ne s’arrête que si tous les membres de votre escouade décèdent.
Vous pouvez donc commencer votre combat à un face à la multitude ou au contraire avec les trois protagonistes que vous avez sélectionné en partant du campement. Ou même à quatre, si vous achetez la présence d’une nouvelle personne auprès du marchand spécial entre deux zones.Concernant les combats, qui représentent l’essentiel du titre, on retrouve le fonctionnement assez classique d’un tactical : la zone d’affrontement est quadrillée, avec des obstacles par endroit. Vous occupez la côté gauche, l’adversaire est principalement à droite ou au centre.
Avant de commencer, vous avez la possibilité de placer vos combattants sur une ligne verticale tout à droite : à vous de prendre le meilleur du terrain, de vous mettre en groupe ou au contraire plus éloigné. Cela va dépendre de vos personnages. Eux, vous les sélectionnez au tout début de votre run. Votre équipe débute toujours à trois et vous disposez, au tout début du jeu, de quatre personnages jouables (ce nombre va augmenter avec le temps et votre progression).
Dans le lot, vous avez aussi bien un bourrin qui tape au corps à corps, un qui manie les flingues et pourra attaquer à distance, une gamine avec un peu de magie (et de dégâts de zone à distance) ou une femme qui, en plus de lancer des couteaux, peut buffer un peu la défense des autres.
Chaque action peut être réalisée deux fois, mais vous ne pouvez rien faire d’autre. Par exemple, si vous tapez deux fois, vous ne pouvez pas vous déplacer, et ainsi de suite. A partir de là, le gameplay est assez classique : vous devez terrasser vos adversaires, au tour par tour, en prenant en compte l’environnement qui va créer des obstacles, mais aussi vos forces, vos faiblesses, vos points de vie et le temps de recharge de votre attaque spéciale.
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