Test de Death Noodle Delivery : A une nouille près…
Dystopie, cyberpunk et nouilles à emporter ! Voilà la recette de ce jeu mêlant phases narratives et courses poursuites en hoverboard…
TestNouilles instantanées…
Vous n’avez plus un rond et on vous contacte pour un poste de livreur de nouilles. Un job dangereux, surtout vu l’état de la rue, de ceux qui la peuplent et des voitures qui ne font pas attention à un pauvre livreur. Derrière ce début un peu classique, il ne se cache rien. Strictement rien, à vrai dire. Le scénario est au mieux cryptique, au pire incohérent.Les personnages viennent vous parler de trucs que vous ne savez pas, mais que votre personnage semble comprendre, sans se donner la peine de vous expliquer. Rapidement, entre l’esthétique néon et les shoots de substances de votre personnage, vous naviguez dans un délire psychédélique de couleurs vives, de moments à peu près jouable, avec en sous-texte une interrogation constante : Qu’est-ce que je fous là ?
Car la rue, c’est dangereux. Un seul hit avec votre overboard et c’est la mort. Sans doute est-ce pour cela que les livreurs sont souvent remplacés. D’autant que votre hoverboard possède une IA que vous allez rapidement cracker, pour lui ajouter des power-up aussi… étonnant qu’un lance-chat-explosif pour repousser les ennemis (mais jamais d’assistance au pilotage de cet engin parfaitement injouable). Vous n’avez rien compris ? Pas de panique : nous non plus.
Tout ce que l’on sait, c’est qu’on a particulièrement eu le temps d’apprécier, ou non, les écrans de chargement, particulièrement longs et fréquents, pendant lesquels vous allez pouvoir observer des illustrations probablement générées par IA au vu de certains détails typiques de ce type de réalisation.
Trouver du boulot ? Réussir à traverser la rue…
Death Noddle Delivery se découpe en plusieurs phases. Des moments narratifs, façon visual novel, enchaînant tantôt les platitudes, tantôt les éléments qui sont importants pour l’histoire (mais dont on ignore un peu pourquoi on nous le dit comme ça et maintenant). Lors de ces moments, vous pouvez voir les différents artworks du jeu.Jouant sur l’esthétique néon, l’utilisation des bleus clairs et des roses vous explose au visage, de même que tous les clichés du cyberpunk : personnages avec prothèses et autres augmentations, visages un peu patibulaires et quelques clichés sexistes au passage sur les rares femmes de ce monde.
Pour le reste, à part sélectionner les augmentations que vous voulez et lire, vous n’avez pas grand chose à faire de plus dans ces phases narratives. Viennent ensuite celles de livraison. Et là, le bât blesse pas mal. L’environnement que vous devez traverser est une rue en diagonale. Elle court du bas gauche de votre écran pour aller au haut droit.
Les contrôles, quant à eux, sont en apparence simple : joystick haut pour aller vers le haut, vers le bas pour descendre, et ainsi de suite. Oui, mais attention ! Le haut de votre rue n’est pas celui de l’écran, le haut, c’est le haut de votre rue si seulement celle-ci était droite à l’écran.
Le décalage induit (et les deux secondes de latence entre ce que vous faites et ce qui apparaît à l’écran) pourra être un problème pour éviter les obstacles. Rassurez-vous, vous n’aurez pas qu’à livrer des nouilles. Parfois, il faudra échapper à des poursuivants armés de bazookas sur l’autoroute bondée.
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