Test de Demon Slayer : Kimetsu No Yaiba - The Hinokami Chronicles, comme si on y était
On retrouve le 10 juin 2022 Kamado Tanjirô avec ce portage sur Switch, qui arrive huit mois après sa sortie sur les autres plateformes, développé par Cyberconnect2, Aniplex et édité par Sega.
TestUne adaptation fidèle
Cyberconnect2 vient affirmer une fois de plus son talent dans l’adaptation vidéoludique de mangas, après avoir fait l’exercice notamment sur le très beau Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm et sur Dragon Ball Z : Kakarot. Ils décident de s’attaquer au mastodonte Demon Slayer pour une proposition on ne peut plus fidèle à la version d’origine et on reconnaît bien le style du studio. La progression et les combats rappellent d’ailleurs fortement ceux de Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm.Dès l’écran de démarrage, on a accès à trois modes de jeu : le mode histoire, le mode versus et le mode entraînement. Le mode histoire est très conséquent. Il est divisé en plusieurs chapitres chacun composés de plusieurs récits à terminer pour débloquer le suivant. On suit l’histoire de manière très linéaire et on est finalement face à une succession de combats qui retracent chronologiquement les affrontements de l'œuvre originale.Au fil de l’aventure, on récupère des collectibles : des points Kimetsu (on y revient plus bas) et des fragments de souvenirs. Ces derniers permettent d’en apprendre plus sur le passé d’un personnage et les événements qui se sont déroulés en dehors de la trame principale. Autrement dit, on voit (ou revoit) des petits bouts de l’animé pour compléter l’histoire. Ils sont consultables directement sur l’option fragments de souvenir dans le menu histoire ou sur le menu pause lorsqu’on est en exploration libre.
Deuxième mouvement : la roue de l’eau
Revenons-en au déroulement de l’histoire à proprement parler. On avance en vue à la troisième personne en déplaçant Tanjirô (parfois d’autres personnages) dans un environnement 3D. Les décors sont très beaux et on a littéralement la sensation de jouer dans l’animé. On reproche cependant à ce mode d’être très linéaire et parfois un peu creux. Les actions sont très limitées, on ne peut que courir, récupérer les collectibles et parler aux PNJ qui ont un point d’exclamation au-dessus de la tête. Il n’y a pas de quête, on avance d’un point A à un point B, en passant parfois par un point C.Grâce à l’odorat surdéveloppé de Tanjirô, on peut suivre la trace des démons appuyant sur ZR. Leurs effluves se caractérisent par une traînée rouge. Cela peut sembler intéressant mais au final ça n’apporte rien au gameplay. Le monde étant plutôt en couloir, on n’a pas d’autres choix que suivre le parcours déjà défini, avec ou sans traces de démons.C’est lorsque les combats se déclenchent que la partie devient excitante. Après tout, c’est ce qu’on attend d’un jeu de ce type : la baston. On se retrouve en arène circulaire pour affronter les démons. Les sensations en combat sont excellentes. On prend plaisir à enchaîner le combos, esquives et coups spéciaux. Le rythme est très dynamique, les animations sont superbes et surtout on est à l’apogée de la satisfaction lorsque l’on déploie l’un des coups spéciaux de Tanjirô.
Pour certains combats, on joue deux héros à la fois en les alternant. À savoir qu’on a la possibilité de personnaliser ses commandes via le menu options, fonctionnalité qui ravira les férus de jeux de combats pour une maîtrise plus pointue.On jongle entre les coups avec une barre de vie, une barre technique ainsi qu’une barre de chargement du coup ultime. En maniant l’art de l’esquive, de la protection et des attaques combos, on arrive à bout de notre adversaire et une classification de rang apparaît à la fin. S étant le rang le plus élevé. Grâce au mode entraînement, on peut continuer de progresser et venir retenter le combat plus tard si le rang n’était pas assez élevé. La frénésie des rencontres est accrocheuse, mais qu’est-ce que ça donne en mode versus ?
Un peu de compétition
On se lance dans l’affrontement contre d’autres joueurs en mode versus local ou en ligne. On sélectionne nos deux héros dans ce roster déjà très complet. En effet, pour la sortie du jeu sur les autres plateformes, les joueurs ont dû attendre une mise à jour pour voir leur liste de personnages jouables s’étoffer.Les héros se débloquent au fil des parties ainsi que les différents skins grâce notamment aux récompenses en jeu. On cumule des Points Kimetsu en tant que collectibles dans le mode histoire ou bien en remplissant des missions en ligne. Ces derniers servent à dévoiler des fragments du tableau de chaque chapitre dans le menu récompenses (à la manière d’un Super Smash Bros. Ultimate avec le marteau qui dévoile des bouts de fresques).Les combats sont fluides, et l'enchaînement des matchs se fait aisément. Les animations transmettent parfaitement la puissance des coups portés et c’est un vrai plaisir en compétition. En ligne, on ne rencontre pas trop de difficulté à trouver un adversaire. Pour y accéder, on a besoin de notre ID. Celui-ci sert de carte de visite et garde en mémoire l’historique de tous les matchs que nous avons disputés en ligne. Une fois un match terminé, on peut voir l’ID de notre adversaire pour consulter ses statistiques. Celui-ci peut être personnalisé par plusieurs moyens.On peut choisir la photo parmi une bibliothèque d’images que l’on débloque au fil de l’aventure (ou via la fresque) et on peut également choisir la réplique qui sera celle que notre personnage prononce au début d’un combat. Ces répliques sont issues de l’animé et il y a vraiment de tout ! Que ça soit une phrase comique, triste, pleine de rage ou d’émotion.
Bien que notre console préférée soit parfois capricieuse, le portage ici fait totalement honneur au jeu développé. Les temps de chargement sont tout à fait acceptables, bien que beaucoup plus courts sur les autres plateformes.
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