Ainsi commence votre chute, humains !
Despot’s Game ne s’encombre pas de contexte. Dès le début du jeu, vous vous retrouvez dans une salle austère avec un robot malfaisant qui vous annonce que le jeu va commencer. Si vous survivez, vous aurez même droit à une récompense. Mais bon, il doute que vous y parveniez… Après tout, le labyrinthe regorge de dangers tous plus mortels les uns que les autres ! Le tutoriel débute et il est assez simple : vous déplacez vos personnages pour les placer en maintenant ZR ; avec le joystick droit vous pouvez consulter vos mutations, les armes achetées et autres bonus (nous y reviendrons). Et vous lancez la bataille avec X. Ensuite… Vous n’avez qu’à regarder. Tout le gameplay de Despot’s Game se fait dans le placement de vos unités et l’attribution de leurs rôles. Ensuite, vous n’êtes qu’observateur de votre propre victoire (ou défaite).
Ne vous attachez pas trop à vos unités : elles vont mourir et vous le savez. D’ailleurs, elles ressemblent visuellement aux mêmes petits bonshommes que l’on trouve sur Google Map. Des corps anonymes que vous devez personnaliser avec des armes, boucliers et autres objets que vous pouvez acheter une fois les ennemis d’une salle vaincus. Ces objets forment la boutique de la salle : vous devez les acheter, puis les attribuer avec le joystick droit. Vous pouvez aussi acheter des nouvelles unités et les laisser “vierge” de toute attribution si vous le souhaitez. Sachez juste qu’elles meurent plus vite. Ou fuient devant l’ennemi en hurlant de panique. Mais attention : les unités ne sont certes pas chères (deux de l’unité d’achat local), elles seront littéralement gourmandes. Car non, il ne faut pas que survivre aux salles piégées dans Despot’s Game.
Manger ou être mangé
Sous son apparente simplicité, Despot’s Game joue sur les différentes ressources et se complexifie au fur et à mesure de sa progression. Certaines salles vous octroient une boutique offensive, d’autres vous proposent d’acheter de la nourriture. Car passer d’une salle à une autre vous coûte une certaine quantité de nourriture… en fonction du nombre d’unités encore en vie que vous déplacez. C’est là que le côté gestion entre en ligne de compte. Vous allez devoir faire particulièrement attention à votre nombre de nourriture, à vos unités et user des différentes techniques à votre disposition.
Comme dans beaucoup de rogue like, les salles que vous traversez possèdent des spécificités. Vous avez les salles avec des téléporteurs (ce qui vous économise le prix de déplacement en nourriture), les salles de boss, les salles “?” avec des mini-quêtes et autres surprises. Despot’s Game reprend les incontournables du genre : la mini-carte avec les logo des salles, le fait de passer à un nouvel étage plus difficile une fois le boss vaincu, les loots spécifiques qui vous permettent d’obtenir différents bonus. Ainsi, lorsque vous affrontez un ennemi de fin d’étage, vous pouvez obtenir un bouton : il s’agit d’un bonus dont l’usage est compté (une, deux, trois utilisations) qui peut vous permettre d’avancer plus facilement. Se déplacer sans utiliser de nourriture, éliminer tous les ennemis d’une salle (boss excepté), etc. Les bonus-boutons sont nombreux et ce sera à vous de les explorer.
Pour vous accompagnez, vous disposez aussi d’un menu de “mutations”. Il s’agit de bonus que vous allez pouvoir acheter au fur et à mesure de votre progression : plus de santé pour vos unités, déplacements plus rapides… Mais aussi des malus que vous obtenez en fonction de vos agissements. “Panique” fait que vos unités sans rôle spécifique se mettent à courir dans les coins de la salle en hurlant, par exemple. Il faudra composer avec ces bonus et ces malus pour parvenir à avancer dans le labyrinthe du Despot’s Game. Comme vous le voyez, même si vous ne contrôlez pas spécifiquement vos unités et que vous les regardez se battre, il y a beaucoup à faire pour mener vos pauvres petits bonshommes à la victoire.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.