Bienvenue dans un monde magique
Vous venez de débarquer sur cette île magique et vous ne savez pas trop où vous installer. Vous avez de la chance, la mairesse Meritt a une vieille ferme à vous proposer. En contrepartie, vous n’aurez qu’à vous en occuper ! Classique comme début, mais efficace pour vous embarquer dans une simulation de ferme au design chibi et mignon. Rapidement, vous découvrez que votre aventure solo est construite sous la forme de chapitres, qui vont vous permettre de faire la connaissance de tous les personnages, ou presque, de tenter de débloquer le port des tourbillons qui l’encombrent et vous permettre ainsi d’accéder au royaume féérique.
Pour le reste, Fae Farm reprend les recettes mises en place avant lui, notamment par Animal Crossing et Stardew Valley et y ajoute une touche de scénario pour vous faire découvrir les zones dans un certain ordre et mettre en place une certaine progression. Celui-ci s’articule principalement autour de la découverte des lieux, de l’aide que vous pouvez apporter aux différents villageois. Et à “l’apprentissage” des différents postes de travail et autres machines que vous allez pouvoir utiliser.
une ferme pas comme les autres
A la manière des autres jeux du genre, Fae Farm vous propose de gérer votre ferme et de placer éléments de décorations et utilitaires dans un espace donné. Vous allez donc pouvoir faire des plate-bandes pour vos légumes, les florales pour les plantes, et d’autres types que vous débloquez au fur et à mesure (plate-bandes féériques, d’autres saisonnières, etc.). Parmi les machines, vous allez avoir le feu de camp pour faire à grignoter, puis le four pour des plats plus élaborés, mais aussi la machine à polir pour obtenir des pierres précieuses, le fourneau pour les lingots de cuivre, de fer etc., un plan de travail pour trancher vos légumes pour vos préparations, un atelier pour transformer vos légumes en graines, etc.
La liste est longue, les possibilités nombreuses, d’autant qu’il s’en rajoute à chaque jalon de votre aventure. Impossible de se sentir submergé puisque vous avez accès à ce qui est à votre niveau. Vous pouvez donc passer des heures à vous occuper de votre jardin, de vos animaux, de miner pour upgrader vos outils, sans vous occuper des quêtes, si cela vous convient.
Vous l’aurez compris : Fae Farm est très complet. Aux missions principales s’ajoutent un panel très large de missions secondaires : les quêtes amis pour monter votre niveau d’amitié avec les villageois, les quêtes amour pour tisser des liens amoureux avec certains autres, les quêtes de métier pour augmenter vos compétences, les quêtes secondaires en lien avec la saison, etc. Les relations humaines ont une grande place dans Fae Farm, mais encore une fois, rien n’est obligatoire. Vous pouvez faire les rendez-vous amoureux avec tous les protagonistes disponibles avant de choisir, ou de ne jamais choisir. Vous pouvez effectuer les quêtes de métier dans l’ordre que vous voulez. La seule contrainte est de faire la mission 1 du métier de charpentier avant de faire la 2, mais vous pouvez faire la mission 1 de pêcheur, puis la 1 de charpentier puis la 2 de pêcheur, etc. Vous ne pouvez cependant activer qu’une seule quête de métier à la fois.
Et la prise en main ?
Malgré un très grand nombre de possibilités, la prise en main de Fae Farm est plutôt intuitive. Le panel d’outils de base (arrosoir, pelle, pioche, hache, serpe) se sélectionne automatiquement à proximité d’un élément du décor, vous n’aurez qu’à appuyer sur le bouton d’action pour l’utiliser. Ensuite, avec L et R, vous pouvez sélectionner la canne à pêche, le filet ou votre bâton de magie et les utiliser de la même façon. A partir d’une certaine amélioration, vous débloquez la possibilité d’utiliser Y pour vos outils de base et la bâton : cela permet de lancer un sort ou d’utiliser la pioche ou autre sur une zone plus grande, moyennant un peu de mana.
Fae Farm dispose d’un système de niveaux pour vos compétences : miner vous donne de l’expérience qui fait monter votre compétence, vous fait passer des niveaux et vous octroie des bonus. Seulement voilà : votre personnage, lui, n’a pas de niveau. Et pour augmenter ses jauges de santé, de stamina et de mana, Fae Farm dispose d’un système assez original : meubler votre maison. En effet, c’est dans l’ameublement de votre petit nid personnel que vous allez trouver les ressources nécessaires à votre aventure. Le menu d’ameublement de la maison dispose donc de plusieurs catégories : celle des machines (puisque certaines peuvent être construites à l’intérieur), celle des objets de décoration classiques et celle des objets à bonus. Un lit douillet vous donne plus de stamina, une belle horloge plus de magie, etc. Tous ces objets disposent d’un petit logo à côté de leur construction pour vous indiquer quel bonus ils donnent.
Nous pourrions évoquer les donjons avec les surprises à découvrir dans les derniers étages, la bienveillance du jeu qui fait tout pour créer un petit cocon, la possibilité de mixer les plantes pour obtenir d’autres couleurs, d’autres formes. Mais aussi les saisons qui défilent et qui apportent toutes leur lot de changements dans les plantes disponibles, dans l’environnement, dans les poissons à pêcher et les insectes à attraper. On peut aussi vous dire que l’almanach, qui regroupe l’ensemble de ce que vous pouvez découvrir, est extrêmement vaste, vous encourageant à tester des combinaisons de plantes, par exemple. Oui, Fae Farm est vaste, et nous n’avons pas encore évoqué le multi, la possibilité d’aller dans les mondes des autres et d’y passer du bon temps.
Un monde à façonner
Que vous ayez envie de découvrir toutes les saisons et ses spécificités, de remplir l’almanach ou simplement de chiller en profitant de la conversation (un peu limitée) des autres villageois, Fae Farm dispose d’un système économique, dit “fiable et sans surprise” par l’un des villageois. En gros : vous mettez ce que vous voulez vendre sur les étals, et lors de l’écran de changement de journée, vous pouvez voir vos gains et les récupérer. Ne posons pas plus de questions : ça fonctionne !
Concernant le changement de jour, c’est là une autre spécificité de Fae Farm. La journée s’arrête à minuit, quoi que vous fassiez. Si vous étiez en train d’arpenter un donjon, le jeu passe à l’écran de gains de la journée et vous vous réveillez dans votre maison. Le temps s’écoule toujours, sauf pendant les dialogues et le menu pause. Un petit “en pause” en haut à droite de l’écran vous indique quand l’interaction que vous êtes en train d’avoir figé le temps. Pour le reste, le jeu n’est pas en temps réel et donc vous allez pouvoir passer plusieurs jours en quelques heures de jeu, voire de saison. Facile de mettre fin à une journée parce que vous n’avez plus rien à faire, par exemple. La progression est rapide mais parfaitement adaptée à tous les types de jeu. Que vous préfériez vous occuper des navets ou arpenter les donjons, aucun problème. Les différents pouvoirs sont là pour vous simplifier la vie, la possibilité d’un double saut vous permet d’accéder au royaume des fées mais aussi d’arpenter rapidement la vaste carte. Celle-ci est d’ailleurs dotée d’un traqueur, ce qui vous permet de ne jamais passer deux heures à chercher un PNJ. Appréciable quand la galerie de personnages est aussi fournie que dans Fae Farm. Seul vrai point négatif : les temps de chargement lorsque vous entrez dans un bâtiment. Ils ne sont que de quelques secondes, mais l’écran de chargement étant toujours le même, il vous deviendra rapidement très familier.
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