Test de Flamme Keeper, le petit feu de joie !
Devenez le gardien de la flamme dans ce petit jeu d’action qui reprend le style du célébrissime Hadès, qu’on ne présente plus !
Allez, va charbonner !
On ouvre le bal avec une petite cinématique fort bien réalisée où l’on découvre Ignis, le petit charbon que l’on incarne dans cette aventure. Le jeu n’en dit pas trop sur le contexte ou l’histoire. Il faudra lire la fiche sur l'eShop pour en apprendre plus. Vous débarquez là, dans un monde sombre où le feu semble être une ressource importante. Votre but, même s’il n’est pas clairement évoqué, est de réussir à allumer des espèces de gros braseros en affrontant des monstres d’apparence insectoïde et arachnide.Le décor posé, on découvre que la progression est très monotone. Au début de chaque run, on sélectionne le niveau à jouer. On ne recommence pas à zéro quand on meurt, mais il y a des éléments de rogue like. Chaque niveau est constitué de plusieurs strates dans lesquelles il faut allumer un brasero avant de passer l’étape finale.Pour ce faire, Ignis doit trouver trois runes à disposer autour du brasero. A chaque fois qu’il en trouve une, il doit convertir ses points de vie en flamme jusqu’à un certain seuil, avant de devoir trouver la rune suivante. Une fois le brasero de la zone allumé, on est téléporté à la suivante et rebelote. On recommence, une, deux, trois fois et parfois plus, jusqu’à arriver à la dernière étape. Elle consiste à protéger un grand feu de joie avec des éléments inspirés du tower défense. Au final, l’aspect aléatoire se retrouve surtout dans la disposition des zones avant la dernière étape. Les niveaux ont tous une carte bien définie et c’est leur mélanges qui est juste aléatoire.
Enfin, dans cette dernière étape du niveau, les monstres arrivent par vague et il faut les empêcher d’éteindre le feu durant un laps de temps. Quand le compte tombe à zéro, vous avez gagné et Ignis est téléporter au village des Vulpis.
...faut que ça bastonne !
Ce village peuplé par des petits êtres humanoïdes tout mignon, nommés les Vulpis, tient le rôle du Hub comme dans n’importe quel rogue like. Ignis peut s’y balader librement et améliorer ses aptitudes au combat. Cependant l’aventure ne propose pas d’autres armes ou styles de combat. On ne va pas trop en demander et être indulgent étant donné son tarif.Mais les améliorations ne sont pas gratuites, vous vous doutez bien. Pour y accéder il faut se lancer dans un run de façon à revenir avec du loot. On trouve des graines et des glands. Il s’agit des deux ressources qui servent à payer les upgrades. La boucle est pour ainsi dire bouclée.Du côté de l’action, comme tout bon beat’em up façon Hadès, les contrôles sont simples et maniables. La prise en main est immédiate. Même sans le tutoriel, les habitués vont rapidement retrouver leurs habitudes. Ignis esquive et saute aisément avec une jauge d’endurance bien équilibrée qui permet de ne pas abuser de ces actions afin de maintenir une certaine difficulté.
Une difficulté qui ne se retrouve pas dans la progression. La structure est toujours la même et devient trop rapidement monotone. Comme les niveaux ne sont pas générés aléatoirement, on tourne vite en rond. Surtout que dès les premières améliorations, Ignis devient drastiquement très fort ce qui n’aide pas à savourer le défi de l’aventure.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.