Test de Ghostpia : du cinéma sur sa console
Une utopie pour les fantômes ? Est-ce seulement possible ? Installez-vous dans votre canapé et profitez de cette histoire aussi douce que touchante dans le film qu’est Ghostpia.
TestUne histoire de fantôme
Ghostpia est un roman visuel : vous y suivez les aventures de Sayoko, jeune femme fantôme qui vient d’arriver en ville. Celle-ci s’éveille la nuit et se dissipe le jour, peuplée d’autres esprits. Seulement voilà, Sayoko est différente : parce que sa mémoire lui joue des tours, elle est surveillée par beaucoup et les autres la fuient. Qui dit roman visuel, dit un minimum d’interaction. Au point qu’on s’interroge : Ghostpia est-il vraiment un jeu ? Car Ghostpia ne dispose que d’une voie : pas de choix narratifs à faire, pas d’enquête, juste vous, posé dans votre canapé, et l’écran qui défile. Parfois on bouge le joystick pour éviter à la console de passer en veille. Mais c’est globalement tout. Et c’est le parti-pris affiché et assumé de Ghostpia. Un parti-pris qui ne plaira pas à tout le monde, d’autant que le jeu ne dispose pas d’une traduction française. En somme, Ghostpia est un film.Un film doux ?
Il est donc plutôt difficile de faire un véritable test de Ghostpia au sens traditionnel du terme. Impossible de vous parler du gameplay puisqu’il s’agit principalement de mettre sur pause, d’avancer ou de rembobiner, de mettre sur pause ou d’actionner le défilement automatique des textes. Cette première saison de Ghostpia se compose de cinq épisodes.Si l’intrigue commence tout doucement, elle se teinte rapidement d’autres aspects : la fin du premier épisode n’est pas sans rappeler un certain Doki Doki Litterature Club par certains aspects (à ne pas mettre entre toutes les mains donc).
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