Petit yokai vert ?
De l’histoire, vous ne saurez rien d’autre que ce qui est indiqué sur la fiche du jeu. C’est donc là-bas que vous apprenez que votre petite boule verte est en fait un petit yokai du nom de Yumetaro. Pour les plus anciens, vous connaissez peut-être Gimmick, premier du nom, jeu édité sur NES en 1992, uniquement pour les pays scandinaves. A l’époque déjà, il s’agissait d’un jeu de plateformes, surfant peut-être sur la vague Kirby pour présenter une petite boule adorable, capable de tirer des étoiles et de s’en servir pour sauter dessus et atteindre certaines plateformes plus hautes.
Malgré les commentaires dithyrambiques présents dans la fiche de l’eShop du jeu, Gimmick était largement tombé dans l’oubli. La faute sans doute à une difficulté mal dosée et à quelques critiques relevant les problèmes mécaniques du titre (le magazine Famitsu lui accorde un 26/40 à sa sortie). Au point que le premier du nom ne fut réédité que dans des compilations de jeux d’époque en 2002 (Memorial Series Sunsoft Vol. 6 sur PlayStation 2) et dans une version arcade en 2020.
Un deuxième opus dans la lignée du premier
Dans sa suite, sortie donc près de 30 ans après, vous allez donc retenter l’expérience. Sauter de plateforme en plateforme, explorer les différents environnements dans une succession de niveaux et surtout utiliser les étoiles pour aller plus loin et découvrir des secrets. Malgré un tutoriel plutôt sommaire, vous allez découvrir par vous-même la portée et la puissance de vos étoiles. D’une touche vous allez en générer une, d’une seconde pouvoir les lancer. Cela va vous permettre soit de détruire les ennemis soit d’actionner des sortes d'interrupteurs en forme d’étoiles.
Pour le reste, le jeu s’articule comme un jeu de plateformes classiques : vous allez d’un point A à un point B, parvenez devant des paquets cadeaux qui sont en fait des checkpoints ou devant des tanuki qui servent de points de téléportation. Les niveaux s’enchainent et tentent de garder l’aspect “écran” des jeux rétro. En effet, dans chaque monde se succède de nombreux niveaux qui sont très courts puisque calibré plus ou moins sur le principe d’un écran égale un niveau. Au terme de chaque écran, vous avez un checkpoint. Cependant, et probablement pour insuffler un peu de modernité, les écrans sont perméables. Ainsi un ennemi qui vous poursuit pourra le faire à travers les niveaux si vous n’y prenez pas garde.
Croire en votre étoile
Le jeu n’est pas vraiment punitif : votre petit yokai dispose de plusieurs points de vie, qui se régénèrent à chaque checkpoint. La seule chose que vous allez devoir gérer, ce sont les ennemis, dont certains vous poursuivent ou sautent en même temps que vous et les éléments du décors (piques et autres pièges). Rapidement, vous allez aussi vous rendre compte que votre étoile a plusieurs atouts. Outre tuer des ennemis et actionner des éléments, elle sert aussi à vous propulser. En timant bien votre saut, ou en utilisant une grenouille vorace, vous pouvez monter dessus et atteindre certaines hauteurs. Mais tout cela, il faut l’apprendre par soi-même.
Gimmick 2 n’est pas vraiment difficile, mais il est redondant et avare en informations. Pour sauter ou faire apparaître un petit A pour prendre une caisse ou un objet, il y a du monde. Pour vous informer de l’existence de l’étoile ou de ce qu’elle peut faire, vous allez voir dans les options de jeu et les attributions de touches. Le jeu manque d’optimisation par bien des aspects, que ce soit dans la progression, dans la diversité de ses niveaux ou simplement de ses mécaniques.
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