Test de God of Rock, la fusion de la baston et de la musique !
Préparez vos phalanges ! God of Rock est le résultat d’un défi audacieux entre la baston et la musique. Une chose est sûre, il faut du doigté !
TestDu rock ? Oui ! Pas trop hard ni metal !
God of Rock reprend la mise en scène classique d’un jeu baston versus. En mode solo, il y a bien sûr une histoire avec chacun des douze personnages jouables. Elles sont très anecdotiques mais ont le mérite d’être totalement what the fuck. Il y en a une où faut délivrer son mouton préféré qui s’est fait kidnapper. Il s’agit là que d’une excuse pour mettre en scène des bagarres afin déterminer qui suit le mieux le rythme de la musique.Avant de passer au gameplay pur et dur, comme le titre porte le mot rock dans son nom, on vous parle un peu de l’ambiance sonore. Un jeu de rythme sans une bande son digne de ce nom serait complètement hors sujet, ce qui n’est pas le cas ici et heureusement. Le titre propose exactement 48 pistes sur lesquelles on peut se battre. Pour un jeu indépendant c’est très conséquent. Seulement voilà, le thème du rock est très vaste et pour l'audience qui s’attend à retrouver un peu du metal ou du hard, ce n’est pas la bonne adresse. En effet l’ambiance tourne majoritairement autour d’un style très électro rock assez soft malgré les looks déjantés des personnages qui s’inspirent des légendes allant des années 50 à 90.Le rock n’était peut-être pas le choix le plus approprié. En ce sens, le style graphique ne correspond pas à l’ambiance sonore et c’est bien dommage. La musique ne décoiffe pas et la plupart du temps, elle est même assez monotone tandis qu’on martèle les boutons de la manette en suivant le menu défilant en bas de l’écran. On est tellement concentré sur cette partition qu’il est juste impossible d’admirer le style visuel assez comique et bien animé en prime. On en profite plus dans un trailer que manette en main.
Le premier de nous deux…
Dans les faits comment cela se déroule un combat ? On peut le résumer en chantant : je te tiens, tu me tiens par la barbichette ! C’est le premier qui se trompe qui prend des coups. Il y a un personnage à gauche et un autre à droite comme dans un jeu de baston classique. Chacun dispose d’une barre de vie visible en haut de l’écran. Le perdant est celui dont la jauge se vide en premier, donc celui qui reçoit le plus de coups. On en reçoit quand on se trompe ou loupe le timing des notes.Comme dans tout jeu de rythme, le timing est crucial. Plus il est bon, plus vos coups font mal à condition que l’autre se trompe. Car vous avez exactement la même partition à respecter. Quand il faut appuyer sur X, A ou B, c’est la même chose pour les deux. Mais à quoi cela sert d’avoir douze personnages si on doit faire exactement la même chose des deux côtés ? C’est là que les éléments de versus fighting font surface, du moins un petit peu.Chacun des personnages disposent de coups spéciaux. A la manière d’un Street Fighter, il y a des coups spéciaux en faisant un quart de cercle avant ou arrière avec un bouton. Cependant il faut arriver à faire cela entre deux notes de musique. Il n’est pas évident de trouver le bon timing mais la recette marche. En cumulant les frappes, votre barre d’ultra se remplit et c’est ce qui vous permet d’utiliser vos attaques spéciales. Si votre jauge d’ultra est complètement remplie vous pouvez tenter de réaliser votre attaque ultime qui va vraiment nuire à votre adversaire. Certaines accélèrent le rythme de notes musicales. D'autres, encore plus vicieuses, cachent partiellement la piste de notes, réduisant la lisibilité du jeu. En somme, les mécaniques de versus sont assez réduites par rapport aux reste.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.