Tirer sur tout ce qui bouge…
Tout commence par un tutoriel. Vous apprenez que d' étranges créatures viennent de se pointer en ville et que vous n'aimez pas être ainsi dérangé. Ni une, ni deux, vous voilà fusil à la main pour leur apprendre que ce bout de Far West, c'est le vôtre. Non mais ! Très vite, vous vous retrouvez face à de verts faciès, mais surtout à des cris non articulés qui ne semblent vouloir dire qu'une chose : des zombies ! Mais pas de panique. Vous allez les dégommer comme les autres.
Bien que bénéficiant d'un scénario qui s'affiche en quatre slides pendant que chaque niveau se charge, celui-ci n'a pas vraiment d'importance, ni même d'ampleur. Vous devez vaincre les zombies. Point. Pour cela, vous disposez de plusieurs armes, principalement une à distance et un couteau pour le corps à corps. Pour le reste, c'est un peu comme pour n'importe quel tactical : on dispose de deux points d'action par personnage et il va falloir les utiliser avec soin.
Roulette russe
Deux points d'action, donc, et de multiples possibilités : vous déplacer (selon la distance, cela vous coûtera un ou deux points), tirer, recharger votre arme, vous soigner ou soigner une unité adjacente. Changer d'armes ne vous coûte rien. Vous pouvez aussi appliquer ces actions plusieurs fois : vous n'êtes pas limité à une action de chaque type comme d'autres jeux. Alors vous pouvez tuer en rafale, fuir très loin ou soigner de façon plus efficace. Pour le tir et l'attaque, le paramètre chance et critique entre en ligne de compte : vous faites un certain nombre de dégâts, dépendant de votre arme, mais êtes aussi susceptible d'en faire plus lors d'un critique ou aucun si vous ratez votre cible. Vos adversaires possèdent les mêmes caractéristiques : chaque unité zombie à ses caractéristiques, la possibilité ou non d'attaquer à distance, par exemple.
Pour le reste, on est dans un tactical très classique. Mais il y a un mais. Mais celui-ci manque de subtilité et surtout de maniabilité. Enfin disons plutôt qu'il souffre d'une trop grande sensibilité dans les contrôles. A peine effleurer le joystick que la caméra est déjà partie loin. Vous vouliez sélectionner une unité ennemie pour l'attaquer ? Le manque de précision vous a fait vous déplacer juste derrière elle, au corps à corps. Là où le bât blesse, c'est dans l'impossibilité de faire marche arrière. Vous ne pouvez pas annuler vos actions et donc vous allez probablement vous retrouver dans des situations délicates à cause de la trop grande sensibilité des joysticks. Paramètre qui n'est malheureusement pas modifiable dans les options.
Ce souci de jouabilité peut parfois rendre l'expérience pénible : parce que vous pouvez perdre une partie sur ce genre d'erreur de placement, parce que le jeu ne pardonne pas lorsque vous vous déplacez au milieu d'une horde de zombies. Pour le reste, vos objectifs sont variés : "éliminer tous les adversaires" fait partie des plus courants, mais vous pourrez aussi être amené à sauver un civil qui intégrera votre équipe, par exemple. Ou défendre tel ou tel bâtiment de l'invasion. Globalement, Gunslingers & Zombies est un titre simple : la différence de points de vie entre les zombies et les membres de votre équipe rend les affrontements parfois déséquilibrés. Et ce n'est pas la surpopulation des créatures qui vous compliquera la tâche : défendre vous permet d'attaquer à vue quand l'une d'elles entre dans votre champ de vision et donc de potentiellement vous en débarrasser d'autant plus vite.
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