Test de Hot Wheels Unleashed 2 Turbocharged : l’expérience de course ultra personnalisable
Les circuits Hot Wheels c’est la promesse de courses trépidantes mais attention aux sorties de piste incontrôlées !
TestNouvelle histoire mais système de course identique
Hot Wheels Unleashed 2 Turbocharged est avant tout chose un jeu de course arcade qui base sa structure sur le principe des nombreux jeux free-to-play disponibles sur le marché. C’est en rejouant le plus de fois possible aux courses que le joueur débloque des monnaies et des points pour accéder à tout le contenu disponible. Beaucoup d’éléments, de véhicules, d’accessoires ou de bonus sont en effet accessibles pour customiser son aventure.Les modes de jeux se partagent ainsi entre un mode histoire, un mode de partie rapide, un mode multijoueur et plusieurs modes de customisation pour personnaliser son expérience.
Le mode histoire riche en contenu est loin d’être accessoire et il s’avère même indispensable car il permet d’engranger de nombreux points et de rapidement monter en niveaux. Dans cet épisode, la menace vient d’une horde de nouveaux monstres inquiétants et c’est avec la taille d’une souris ou plutôt de petites voitures Hot Wheels, que l’équipe de héros que l’on incarne doit en venir à bout. On embarque ainsi miniaturisés dans les Hot Wheels à l’assaut de courses par dizaines pour affronter ces créatures à l’occasion de courses de boss qui marquent la fin de chaque région.
Les courses sont matérialisées par des points d’étape le long d’un parcours tracé sur une carte du monde, elle-même découpée en plusieurs régions (île tropicale, ultra-centre urbain, etc.). Chaque point est une course à remporter impérativement, avec à chaque fois deux niveaux d’objectifs, un plus simple (finir sur le podium) et un plus difficile (finir premier), rapportant chacun plus ou moins de récompenses.
Vu l’étendue de cette carte et la difficulté variable des courses, l’ensemble du contenu du mode histoire requiert un temps très variable en fonction du talent de chacun. On peut néanmoins avancer qu’environ une grosse dizaine d’heures sont nécessaires en moyenne pour venir à bout de l’histoire principale, même si ce décompte risque de s’envoler pour certaines joueurs. Que les pilotes les moins aguerris se tiennent en effet prêts à enchainer les tentatives et les heures pour y parvenir.
Des options permettent toutefois d’adapter la difficulté. On recommande pour les plus jeunes le mode facile, même si notre plus grand adversaire sur la piste ne vient pas forcément des autres concurrents mais le plus souvent de nos propres erreurs face à des circuits plus que retords ! L’expérience de conduite est en cela assez exigeante et ne plaira sans doute pas à tous les joueurs mais est à saluée pour le design de ses courses.
Des circuits hauts en couleurs
Parmi les multiples types de courses accessibles, on retrouve la classique course rapide. Celle-ci voit s’affronter 12 pilotes dans la plus pure simplicité d’une course très arcade fondée sur l’habileté plus que sur les gadgets. Les accessoires ne sont en effet pas légion dans ce jeu, comptez seulement sur un boost façon nitro qui se recharge à chaque virage correctement dérapé ou encore grâce à des bandes de recharge disposées sur l’asphalte.L’originalité tient surtout au design varié des véhicules et à un tracé des courses plutôt audacieux. Les environnements ne sont pas nombreux, on en compte seulement cinq, avec le jardin extérieur d’une maison, une salle d’arcade ou encore un muséum d’histoire naturelle et ses squelettes de dinosaures. Heureusement chaque course propose, au sein d’un décor général qui se répète souvent, un tracé nouveau. Si les premières courses sont encore assez timides, on comprend après quelques victoires toute l’ingéniosité des développeurs qui ont concocté des circuits parsemés de pièges.
Quand la piste rejoint en effet une table recouverte de petits objets du quotidien, désormais devenus d’immenses obstacles, ou alors qu’une petite araignée s’est muée en grande tarentule qui crache sa toile collante sur les malheureux pilotes ayant le malheur de passer dans son axe, le jeu prend toute son ampleur. On salue en particulier les courses qui prennent pour cadre le jardin à l’arrière de la maison qui déploient souvent le plus d’originalité, avec des passages alternant le dedans et le dehors et qui tirent pleinement parti de la verticalité du titre.
Loin de se cantonner à de simples balades bucoliques au sol, les tracés invitent souvent le pilote à virevolter sur des rampes et des loopings, en utilisant la possibilité de sauter avec son véhicule. Sans aller jusqu’à parler de jeu de plateforme, le titre offre malgré tout la possibilité d’effectuer des double-sauts accessibles en consommant la barre de boost. Les courses prennent ainsi une ampleur nouvelle quand les obstacles sur la piste ne se franchissent pas au moyen de simples sauts automatiques mais réclament d’être anticipés, au risque de partir dans le décor.
Les sorties de piste sont omniprésentes dans le titre, virant même parfois au grand n’importe quoi. Surement conscient de cet état de fait, les développeurs ont intégré la possibilité, en maintenant la touche R quelques secondes, de revenir dans la course en se téléportant automatiquement un peu en arrière et dans le bon sens. Le boost est alors indispensable pour rattraper le peloton souvent compact des autres pilotes. La course se déroule alors à toute allure et consiste à éviter les erreurs pour ne pas trébucher au plus mauvais moment et remonter en cas de faute.
Le mode de course à élimination qui voit les malheureux joueurs en queue de peloton se faire éliminer les uns après les autres par le chrono compte ainsi parmi les défis les plus corsés du jeu. Tomber au mauvais moment revient bien souvent à se condamner ou alors demande de foncer pour rattraper in extremis la voiture devant nous et ainsi échapper à l’élimination automatique. Le résultat est assez grisant mais également terriblement frustrant quand les chutes s’enchaînent parce que notre véhicule fait n’importe quoi quand il retombe au sol après un saut.
Encore plus originale est la course en mode ouvert où la voiture se retrouve plongée dans le décor hors de tout circuit. On touche alors à la liberté de jeux de voitures et d’exploration, avec quelques souvenirs par exemple de Crazy Taxi qui remontent. Le but est de traverser des zones bleues qui apparaissent les unes après les autres et le tout à vitesse grand V, avec une belle sensation de liberté.
On peut citer enfin les courses de boss qui marquent la fin de chaque région et qui consistent à franchir des cibles disséminées sur un circuit afin de réduire les points de vie de notre adversaire à zéro. Plus classique et ne tolérant aucune erreur, ce défi n’est pas forcément ce qu’il y a de plus intéressant dans le jeu.
Côté sensations de courses, outre l’adhérence toute relative du véhicule qui retombe au sol après un atterrissage et les fréquents tête-à-queue et sorties de route qui s’en suivent, la conduite s’appréhende avec un certain temps d’adaptation. Les véhicules sont énergiques, le sensation de vitesse bien présente et l’utilisation du boost assez grisante. Les dérapages obéissent à un fonctionnement un peu particulier car ils se déclenchent non pas en maintenant un bouton appuyé mais en freinant une seule fois brièvement dans un virage avec ZL et demandent ensuite de jouer avec le stick.
Une option permettant de jouer des coudes avec ses adversaires a également été incluse dans le jeu. Il est possible, arrivé à hauteur d’une autre voiture, d’effectuer un petit à-coup pour perturber la conduite de son adversaire. Assez peu dérangeante dans les faits, cette attaque peut toutefois se révéler utile juste avant un saut par exemple. Tout est question de timing.
Heureusement les véhicules sont suffisamment nombreux et variés pour que chaque joueur trouve son bonheur parmi la collection de petits bolides à disposition, un peu comme une vraie collection de Hot Wheels.
Un point d’orgue : go go personnalisation !
L’essence même des jouets et du principe de la collection est plus que jamais de mise dans Hot Wheels Unleashed 2 Turbocharged. Les véhicules à disposition sont très nombreux, qu’il s’agisse d’engins au design farfelu et original, de quads, de motos ou bien de répliques de voitures existantes. On les débloque au fur à mesure de la progression et grâce aux récompenses gagnées en progressant dans le mode histoire.Chaque véhicule dispose de caractéristiques qui le rendent uniques, et ce grâce à plusieurs critères (vitesse, maniabilité, boost, etc.) qui disposent d’un niveau d’étoiles individualisé. Il est également possible d’améliorer les caractéristiques de sa voiture, un peu à la manière d’un RPG en dépensant des points dans un arbre de compétences. Plusieurs catégories peuvent être boostées, comme par exemple une branche dédiée à la résistance de la voiture aux obstacles souvent nombreux sur la chaussée.
Autre dimension personnalisation qui occupe une grande place dans le jeu : la customisation esthétique de ses véhicules. Là encore le jeu est extrêmement complet car il est possible d’apporter des modifications à chaque partie de sa voiture préférée pour la teinter des couleurs de son choix. Jantes vert fluo, vitres jaune canari ou aileron bleu turquoise, tous les mélanges sont possibles, y compris avec des effets mât, métal brillant, etc.
Le jeu offre également un grand nombre d’autocollants accessibles pour personnaliser son engin de sa griffe, en adossant ses initiales, son blason voire pourquoi pas la création artistique de son choix. Dans ce mode, les commandes fonctionnent très bien et l’ergonomie est au rendez-vous avec des outils de calques, de copier-coller et de manipulation pour chaque forme. Une fois que le mode en ligne et la communauté du jeu seront pleinement formés, il y a fort à parier pour que l’imagination fertile de certains donne de surprenantes créations.
L’aspect communautaire a d’ailleurs été savamment travaillé par les développeurs qui permettent de sauvegarder les modèles d’autocollants ou de personnalisations de voitures par d’autres joueurs qui nous auraient tapé dans l’œil pour pouvoir les appliquer à sa propre écurie. Les joueurs plébiscités pour leurs créations se voient dans ces cas-là créditer de J’aime qui les mettent en avant aux yeux des autres joueurs.
L’outil de personnalisation le plus puissant inclus dans le jeu est certainement la possibilité de créer ses propres courses. Longtemps demandé par de nombreux joueurs dans les autres jeux, à commencer par le tôlier des consoles Nintendo Mario Kart, le mode création de circuits de Hot Wheels Unleashed 2 Turbocharged peut s’enorgueillir d’être extrêmement complet et puissant. Tout en 3D et avec des fonctions certes pas infinies mais malgré tout très ouvertes, il est possible de créer des circuits virevoltant dans les airs, à base de tracés sinueux et parsemés de pièges en tout genre. Là aussi on a hâte de voir les joueurs les plus prolixes en créations s’essayer à l’exercice pour profiter de courses potentiellement monstrueuses et ingénieuses.
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