Test de Kuroi Tsubasa : un démon sort de l’ombre
Aidez le démon Blackwing à réparer les bêtises qu’il a commises en s’échappant de l’enfer : derrière ce visual novel entièrement en anglais se cache un titre qui reprend tous les codes du genre.
TestAidez Blackwing !
Hi hi hi ! Le démon Blackwing est parti de l’enfer pour aller voir le monde des humains. Mais en partant, il a laissé s'échapper des ombres démoniaques ! Il va donc avoir besoin de l’aide de Kureha Kurono, employée de bureau, pour rétablir l’ordre. Et c’est à peu près tout. Car à partir de là, c’est à vous de contempler l’histoire de Kurono et de Blackwing. Kuroi Tsubasa est un visual novel dans son expression la plus classique : un enchaînement de sprites que ce soit des différents personnages ou des environnements, avec du texte qui défile. Le titre annonce 120 000 mots pour cette expérience de jeu assez singulière pour qui n’est pas habitué.Dans les faits, ce nombre de mots représentent aussi bien des éléments de l’intrigue que du remplissage de monologues intérieurs de Blackwing s’extasiant sur le monde des humains. Ou de micro-agressions sexuelles et sexistes que subit Kurono. Le jeu s’ouvre d’ailleurs sur les avances insistantes de son patron : “tu comprends, c’est un gentil garçon, c’est donc parfaitement normal que si tu refuses d’aller manger avec lui ce soir au restau il te vire”. Et cette première interaction avec un autre individu donne largement le ton de l’ensemble de ce petit jeu sans prétention certes, mais qui enchaîne les clichés sexistes.
Spectateur de votre aventure
Il n’y a donc rien à faire. Avec Y vous pouvez être en mode automatique et laissez défiler les textes. Le bouton - permet d’avoir accès à l’historique des dialogues si vous en avez raté un. La réalisation graphique n’est pas la plus heureuse : Kurono est particulièrement détaillée, surtout au niveau des seins et du reste de sa plastique, tandis que les autres personnages féminins n’ont pas forcément de visages.Et les personnages masculins sont particulièrement mal dessinés : les proportions fausses, les traits bâclés, les postures impossibles physiquement… On sent que le soin a été apporté à Kurono parce que c’est le personnage principal, allant jusqu’à l’affubler d’un uniforme de magical girl dont on se demande ce qu’il fait là.
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