Test de little goody two shoes : Quel est votre plus grand souhait ?
Si on vous propose de faire un souhait, gare aux conséquences !
TestUne vie… pas vraiment de rêve…
Après une bien belle cinématique digne d’un excellent générique de manga animée sur fond de chanson japonaise, l’histoire commence.Ce début semble d’office nous promettre des péripéties épiques mais ô combien dangereuses et mortelles. Ce qui a le don de vouloir nous faire aller plus loin dans la découverte. Dans Little Goody Two Shoes, nous suivons le quotidien d’Elise, jeune fille ayant été abandonnée dans la forêt lorsqu’elle était bébé et trouvée par une vieille dame vivant dans le village de Kieferberg.
Dès lors Elise considère sa sauveuse comme sa grand-mère et les deux vivent une belle vie jusqu’au décès naturel de l’aînée, laissant Elise livrée à elle-même. A partir de là, le bonheur de notre héroïne est plutôt de courte durée. Tout au long de la partie, nous contrôlons l’héroïne dans un monde rétro en 2D très coloré, particulièrement mignon avec des protagonistes façon manga chibi. Dans un tel style graphique, on se demande ce qui pourrait bien arriver de mal…
Les habitants de Kieferberg sont des gens très croyants mais pour autant, ils ne sont pas spécialement tous sympathiques envers Elise. Puisque la voilà seule désormais, elle doit réaliser diverses tâches pour les autres afin de gagner de l’argent pour pouvoir manger et vivre, voire même survivre dans ce monde cruel.
En effet, Elise possède plusieurs cœurs correspondant à sa santé et un certain nombre de petits pains pour sa satiété. Pour la garder en forme, et en vie surtout, nous devons acheter régulièrement de la nourriture pour la rassasier et des bandages pour la soigner. La victuaille, nous devons en acquérir souvent puisque Elise perd un de pain chaque fois qu’un segment de temps passe : aube, matin, après-midi, nuit. Et si sa satiété tombe à zéro, notre héroïne meurt. Une action réalisée dépense un segment temporel. Nous nous posons donc tout le temps la même question : avons-nous suffisamment de provisions ou faut-il en racheter ?
Pour rendre service aux villageois et ainsi gagner notre vie, nous réalisons des petits jeux de type arcade comme par exemple ramasser des œufs de poules dans un temps imparti, avec des contrôles très simples qui sont généralement avancer/reculer avec les touches directionnelles. Il est cependant dommage que la réactivité du personnage, durant ces mini-jeux, soit relativement lente, rendant les parties plus difficiles qu’elles n’en ont l’air.
Elles sont cependant très prenantes et on aura vite tendance à vouloir recommencer encore et encore jusqu’à réaliser le meilleur résultat. Il faut d’ailleurs réaliser un score minimum pour satisfaire un temps soit peu les villageois. Cependant, comme pour un jeu d’arcade, pour recommencer nous devons dépenser des pièces… Alors que c’est justement pour en gagner que nous jouons. Heureusement, le temps dans l’histoire est suspendu durant ces mini-jeux.
En dehors de ce quotidien, nous devons également entretenir nos relations, créer des liens et plus si affinité… Cela passe par discuter avec les villageois. Nous pouvons tenter de séduire différents prétendants, afin d’en apprendre plus sur chaque personnage. Mais cela est également nécessaire afin de découvrir les diverses fins du jeu dont nous parlerons plus tard. Bien que certaines relations soient complètement tirées par les cheveux, on apprécie vivre ces histoires d’amour qui sont des bouffées d’oxygène dans ce jeu où nous sommes plutôt tendus tout au long du scénario.
Méfiez-vous des souhaits que vous faîtes !
Mise à part cette vie à enchaîner les petits boulots jusqu’à pas d’heures pour les autres villageois, afin d’obtenir péniblement leur approbation et de gagner sa vie, Elise rêve de grande richesse, de gloire, de ne plus avoir à effectuer les besognes des autres et être idolâtrée par tous. Mais les rêves ne sont pas dangereux n’est-ce pas ?A moins que, comme Elise, on trouve par hasard un matin une paire de souliers rouges vernis dans son jardin. Cet accessoire, pourtant banal, va conduire notre héroïne jusqu'à la découverte de forces démoniaques. Une étrange vieille dame apparaît un peu plus tard, nous propose de faire un souhait et donc de passer un pacte en échange de trois tribus. L’intrigue se déroule sur une semaine de la vie d’Elise.
On ressent d’ores et déjà que la découverte de ces chaussures est de mauvais augure à cause du cauchemar fait par notre héroïne la nuit précédente. Nous contrôlons notre personnage principal et cette fois-ci, tout le côté angoissant du jeu commence à apparaître. Le côté chibi est toujours présent mais dans une ambiance plus sombre, malsaine et dangereuse avec des chandeliers maléfiques qui nous attaquent, nous faisant perdre de la vie s’ils nous repèrent.
Ce cauchemar nous fait comprendre également que c’est quand vient l’heure du coucher que nous démarrons l’ultime étape du jeu, qui est l’heure de la sorcière. En plus de notre barre de satiété et notre barre de vie, nous avons également une barre de santé mentale. Lorsque vient la nuit, Elise s’enfonce dans la forêt à côté du village, pour résoudre une succession d’énigmes afin d’en apprendre davantage sur l’entité avec qui elle a fait un pacte ainsi que les légendes de la sorcière. Mais nous n’avons pas affaire qu’à des énigmes.
Nous devons également faire face aux nombreux dangers qui attaquent régulièrement notre héroïne lui faisant perdre rapidement des cœurs alors que cette dernière ne sait pas se battre. C’est donc à coup d’esquives et d’astuces que nous pouvons nous en sortir. Dans ces moments, les bandages s’avèrent autant utiles que la nourriture pour la satiété.
Certaines zones peuvent s’avérer particulièrement stressantes, ce qui affecte cette fois-ci la santé mentale d’Elise. Et plus elle diminue, plus sa vision est réduite, plus des petites voix étranges et angoissantes se font entendre dans sa tête. Le côté sombre du jeu prend ici toute son ampleur. Et les sauvegardes ne se font pas à notre bon vouloir : nous devons voir se poser sur un arbre, un petit oiseau tenant un ruban rouge entre ses serres pour enregistrer notre progression.
Il n’y a pas que de la forêt dont il faut se méfier. Les habitants de Kieferberg étant très croyants mais également très superstitieux, ils n’hésitent pas à partir à la chasse aux sorcières si le moindre doute les habite. Les actes et paroles d’Elise peuvent augmenter la suspicion des villageois à son égard, la condamnant à finir ligotée à un arbre au milieu de la forêt.
Au final, ce sont nos choix et nos actes qui décident du sort d’Elise comme par exemple la faire accuser de sorcellerie ou lui faire suivre ses plus sombres pulsions pour assouvir sa soif de richesses. Dix fins différentes sont possibles en fonction des chemins que nous empruntons tout au long de cette histoire.
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