Test de Mini Motorways : vous avez le feu vert !
Et si vous étiez à la tête du réseau routier d’une ville en pleine expansion ? Placez des routes, et veillez à ce que le trafic reste fluide pour satisfaire les exigences des automobilistes dans Mini Motorways.
TestMini Met… Motorways
Dinosaur Polo Club se fait remarquer avec la sortie de son premier jeu en 2015, Mini Metro. Jeu de simulation de transport où le but est de gérer… le réseau ferroviaire. Surfant sur son succès, le studio décide de réitérer avec cette fois de la construction de routes. Il décide même de garder une grande partie de ses éléments. De l’interface des menus aux graphismes, les ressemblances sont plus que frappantes. Pour sûr, ceux qui ont joué à Mini Metro ne seront pas dépaysés.Le jeu consiste à dessiner des routes qui desservent des villes du monde entier. On apprend les rudiments de la construction avec un didacticiel rapide et on prend vite la main sur le premier niveau. Les routes et autres ressources que l’on possède ne sont pas illimitées. La partie est rythmée sur un cycle hebdomadaire. En haut à droite de l’écran, une montre permet de voir l’heure et le jour de la semaine et on peut diminuer ou accélérer le temps à sa guise. C’est à la fin de chaque cycle qu’on débloque une amélioration de réseau que l’on choisit parmi deux pour récupérer des ressources (routes, autoroutes, tunnels, ponts etc…). Bien que dénué d’histoire, l’addiction au jeu se crée rapidement. Plus on avance plus on veut se surpasser et battre ses propres records. Pour encore plus de compétition, on accède aux défis en ligne. Chaque carte possède un classement mondial dans lequel on essaye de se hisser mais on a également accès au défi quotidien et hebdomadaire.
Une prise en main aisée
On construit des routes pour connecter des bâtiments à des maisons. Plus le temps passe, plus on voit de maisons apparaître et il faut veiller à les connecter aux bâtiments de la même couleur. Qui dit plus de maisons dit plus de voitures. À chaque fois qu’une épingle apparaît au-dessus dudit bâtiment, cela veut dire qu’une voiture souhaite se rendre à cette destination. Sans s’en rendre compte, on passe d’une petite bourgade à une grande ville. Même la caméra semble plus haute et on découvre des zones de la carte qu’on ne voyait pas au début.À côté de la montre, on retrouve le nombre de trajets effectués sur nos routes. Il va sans dire que plus il y a d’automobilistes plus il y a de chances de voir certains axes routiers encombrés. Personne n’aime les bouchons, et si trop de voitures ne parviennent pas à atteindre leur destination à temps, la partie est perdue.On joue donc les rois de la circulation en plaçant des routes, des autoroutes, des ronds-points, des feux tricolores, des ponts et des tunnels. Les commandes sont plutôt simples et accessibles. On déplace le curseur avec le joystick gauche et si on maintient A on passe au dessin. Pour effacer, on appuie sur B et pour jouer avec le temps on utilise les gâchettes L et R. La prise en main est très instinctive et les déplacements du curseur sont fluides. Bien que très bon sur dock, le jeu se prête particulièrement bien au mode portable de la Switch. En effet, la fonction tactile offre un confort non négligeable et participe à la sensation de détente.
On note aussi que depuis le menu options, on peut notamment activer le mode nuit, retirer les vibrations ou modifier la sensibilité du curseur. La personnalisation est complète et il semble que chaque élément ait été réfléchi pour offrir une expérience des plus optimales au joueur.
Mini Motorways, Mini Maliste
Si Mini Motorways devait être résumé en un mot, ça serait “minimaliste”. La direction artistique affirme clairement le genre. Les menus d’interfaces sont sobres et teintés d’un gris clair et d’un orange plutôt doux. Les graphismes sont linéaires et très géométriques avec des angles arrondis pour un rendu très moderne.L’expérience est accompagnée de quelques notes en chiptune qui se font discrètes. Plutôt que de mélodie, on pourrait parler d’un paysage sonore. Là encore, on est dans une atmosphère minimaliste qui immerge dans le contexte. Le studio a fait appel à Disasterpeace qui n’est autre que le compositeur pour Mini Metro. On entend des petit “blop” lorsqu’une épingle apparaît au-dessus d’un bâtiment, et quelques coups de klaxons lointains lors d’embouteillage. On prend plaisir à se laisser happer par ce marasme urbain, le tout avec “zenitude”.
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