Test de NieR:Automata The End of YoRHa Edition, portage majestueux !
Le méga hit de 2017 arrive enfin sur Switch ! Prenez les commandes des androïdes 2B et 9S dans ce portage à la hauteur de nos espérances.
TestGloire à l’humanité !
On ne va pas vous spoiler si le jeu vous intéresse fortement. On va juste vous situer un peu le contexte parce que mine de rien, l’histoire de NieR:Automata n’est pas tendre et soulève de nombreux questionnements. Donc, aux personnes qui connaissent le récit, taisez-vous !L’histoire se déroule plus de 10 000 années après J.C, en l’an 11 945 d’après Wikipedia. La Terre a été abandonnée au profit de la Lune, depuis de nombreux siècles afin de fuir une race alienne. L’humanité mène son combat de reconquête planétaire derrière des androïdes. Ces derniers sont envoyés à la surface pour combattre les machines, d’autres formes de vie mécanique créées par les aliens.La trame se divise en trois parties et la première met en avant l’androïde 2B. Iel est accompagné (oui, malgré son apparence très féminine, l’androïde n’est pas censé être genré) d’un autre androïde à l’apparence masculine et juvénile, nommé 9S. Iels font tous les deux partie du groupe YoRHa, la dernière génération de robots créés par les humains et pour ainsi dire, la plus performante pour mener le combat.
Le scénario met beaucoup en avant la personnalité de chacun dont les PNJ, à travers de nombreux dialogues sans casser le rythme d’exploration et d’action du titre. Pendant les balades on peut les entendre régulièrement échanger et se questionner sur de nombreux sujets. Et pour cause, le titre aborde énormément de thématiques matures. Mise à part lors de cinématiques, les dialogues ne sont pas des pauses au jeu.
Un Action RPG qui casse toutes les barrières !
On s’arrête là pour le récit, parce qu’il faudrait un article entier pour philosopher dessus. On va plutôt s’attarder maintenant sur ce qui a créé l'engouement autour du titre, c'est-à-dire le gameplay. Les personnes qui le découvrent vont être très surprises et dans le bon sens.L'aventure démarre avec une scène de shoot'em up à défilement verticale. On retrouve les codes du genre mais très vite on se rend compte que les développeurs jouent avec. En l'espace de quelques instants, on passe par tous les stades d'évolution de ce style, de l'horizontale au tir à la troisième personne. Mais ce n'est pas tout. Cette ouverture n'est qu'un aperçu de ce qui nous attend.La suite se compose majoritairement d’actions et surtout d’exploration dans un monde ouvert. La formule marche à merveille. On prend plaisir à manier les armes blanches en découpant les machines hostiles à travers des escapades d’environnement très variés. Oui, l’adaptation sur Switch est de très bonne qualité sur le plan graphique. Nous y reviendrons.Le système de combat est très accessible et se prend en main très facilement. Il y a un bouton pour les attaques légères et un autre pour les lourdes. On comprend aisément qu’il est possible d’allier le corps à corps et les attaques à distances une fois une cible verrouillée. En effet la configuration des touches est personnalisable mais celle de base permet de presser la gâchette ZR pour tirer tout en découpant la cible, ainsi que de réaliser des esquives. La maniabilité est excellente et sans aucune fausse note pour un jeu d’action.
A cela s’ajoute un florilège des genres de l’histoire du jeu vidéo en passant, comme on le disait, par des phases de shoot’em up et de plateforme, le tout avec qualité. Le titre arrive à jouer sur tous les tableaux.
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Idem pour la progression en jeu, bien qu'en théorie il soit facile d'arriver au bout et de voir les 5 fins principales, le titre mettra votre motivation à l'épreuve car on est dans un jeu qui joue à font la carte de l'immersion jusqu'à faire perdre l'envie de progresser dedans. Mais tout cela est volontaire, et pour ceux qui comprendront et tiendront, vous serez face à une narration brillante unique au média JV et avec des thème quasi inexistant dans des jeux.