Test de Rugrats: Adventures in Gameland : Les Razmoket le retour
Tommy, Chuckie, Phil et Lil sont de retour ! Tout droit sortis des années 90, nos Razmoket préférés vont vivre de palpitantes aventures dans ce plateformer 2D.
TestLes bébés les plus cools de la pop culture !
Les Razmoket, ce sont des bébés turbulents, des petits fripons qui aiment faire des bêtises. On compte Tommy dit Casse-bonbon, au crâne chauve et couche culotte ; Chucky (Charles-Edouard en français) dit la Binocle avec ses cheveux roux et ses lunettes ; et Phil et Lil (Alphonse et Sophie en VF), les Grumeaux, qui sont jumeaux. Bien sûr, il y a d’autres personnages comme Angelica dit Couette-Couette, ou les différents parents de cette marmaille. Le jeu ne vous présente pas vraiment les protagonistes.Tout ce que vous savez, si vous n’avez jamais eu connaissance de ce dessin animé, c’est que cette bande d’amis en couche-culotte vient de voir une publicité pour un jeu vidéo Raptor et se met en quête d’en explorer les niveaux dans les différentes pièces de la maison. Les phases de dialogue sont globalement dispensables : vous comprenez rapidement qu’il s’agit d’explorer les niveaux où l’esthétique est en lien avec la pièce de la maison. Des jouets, clowns et autres petites voitures pour la chambre ; de la glace, du froid et des aliments pour le frigo, et ainsi de suite.
La maison des bêtises
Passé un premier tutoriel qui vous donne les bases des sauts, déplacements, etc, vous allez pouvoir choisir votre niveau. La première chose que vous allez faire, c’est surtout de choisir votre personnage. Ce choix a d’abord une importance esthétique, et ensuite un but stratégique : si Casse-bonbon est à court de vie, c’est la Binocle qui le remplacera, vous permettant de poursuivre l’aventure. Le game over n’arrive alors qu’une fois les quatre personnages complètement épuisés.Soyons honnête : le jeu est avant tout une lettre d’amour à un dessin animé disparu, aux trentenaires qui ont vibré avec les Razmoket et qui s’en souviennent avec nostalgie. Plusieurs éléments nous mettent sur la voie : la très faible présence de contexte, qui ne vient pas vraiment présenter les personnages, le choix de la 2D (malgré une tentative récente de faire revenir le dessin animé dans une version 3D), les aventures loufoques et le gameplay, qui pourrait paraître simple mais dont la difficulté est bel et bien présente. C’est d’ailleurs dans cette fidélité à l'œuvre des années 90 que le jeu fait montre de tout son charme.
Et avouons-le, c’est un peu la seule chose que le titre a pour lui. Car à part cela, le titre enchaîne les fausses notes. Vous n’aurez donc jamais aucune explication, notamment sur les possibilités de vos personnages (il aura fallu que votre testeuse préférée regarde une soluce pour découvrir qu’on peut ramasser et balancer certains ennemis KO par exemple). Et cela vous sera nécessaire si vous voulez parcourir les niveaux et surtout y survivre : en normal, la difficulté est plutôt conséquente, s’amputant du jeune public pour affirmer sa volonté de parler aux personnes expérimentées. Si vous avez quatre personnages possibles, ceux-ci ne disposent que de quatre points de vie de base, augmentable si vous parvenez à récolter des cookies, qui sont placés à des endroits parfois difficiles d’accès.
Rugrats ou Razmoket ?
L’absence de traduction française n’est pas vraiment un problème en soi : outre que les nostalgiques ne retrouveront pas le nom français de leur Razmoket préféré, les dialogues ne sont pas très importants et n’apportent pas grand chose. Le jeu consiste principalement en une succession de niveaux, au gameplay toujours similaire. Le titre devient donc rapidement particulièrement redondant, en plus d’être très difficile et de manquer de certaines informations importantes.Le déséquilibre qui en résulte se répercute même si la possibilité de multijoueur : vous pouvez en effet jouer en coop à ce titre mais cela s’avérera parfois plus punitif qu’autre chose car vous comme votre comparse possède un nombre de points de vie limités et vous vous partagez les personnages. Pour le reste, on apprécie tout l’élan de nostalgie derrière le jeu : des options nous permettent même de modifier l’esthétique pour faire du 8-bits. Mais outre cela, ce jeu de plateforme ne parvient pas vraiment à réinventer l’eau chaude…
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