Test de Selfloss : guidé par la lumière
Le voyage commence pour Kazimir. Le vieil homme effectue un pèlerinage pour guérir les maux du monde…
A la recherche des baleines
Dans un monde tout en clair-obscur, où les miasmes corrompent et où seule la lumière peut les sauver, Kazimir s’avance. Il est âgé, soutenu par un bâton lumineux dont il se sert pour combattre l’obscurité. A vous de l’accompagner, de le guider, de vaincre les ténèbres à ses côtés.Selfloss est un titre à la fois poétique et contemplatif, empreint de mythologie slave. Voyage initiatique, le jeu est à la fois une ode à la contemplation, une fable sur la nécessité d’illuminer et de rendre son éclat au monde. Pourtant, l’expérience de jeu est en demi-teinte. Car s’il est indéniable que Selfloss possède une âme, un propos universel et une esthétique particulière, il pêche aussi par certains de ses aspects techniques.
Dualité
Sur le papier, l’intention derrière Selfloss est belle : raconter le parcours de Kazimir, vieil homme qui, du fait de son âge, se déplace lentement. Cela permet de prendre le temps de contempler les paysages et la construction des différents environnements. Cependant, cette allure que rien ne peut altérer est aussi frustrante, surtout dans les moments d’affrontement. Car alors, vous devez diriger votre faisceau lumineux avec le joystick tout en vous mettant à l’abri. Vous pouvez même, dans certaines situations, vous éloigner de votre bâton, créant ainsi un gameplay totalement asymétrique.D’autre part, l’ambiance crépusculaire du titre, tout en teinte de bleu sombre et de marron, devient elle aussi rapidement monotone. Et bien qu’il s’agisse d’une question de goût et de couleurs, il existe un petit souci corrélé à cela : certaines difficultés, par moment, à distinguer les profondeurs, causant des soucis de déplacement malgré la luminosité à fond.
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