Test de Stray : grande aventure féline
Vous aimez les chats, les univers de science-fiction et les atmosphères oppressantes ? Dans Stray, vous aurez tout cela en même temps !
TestPerdu dans un monde cybernétique en ruine
Stray est l’histoire d’un chat roux tout mignon vivant tranquillement avec d’autres chats dans un monde post-apocalyptique où nul être humain ne semble être présent mais où la nature commence apparemment à reprendre ses droits.Durant les premières minutes de ce jeu en 3D, nous sommes plongés dans la peau de notre félin, en vue à la troisième personne, et où nous pouvons nous comporter comme n’importe quel chat.
Cependant, suite à un malheureux accident, notre chat roux tombe longuement et brutalement dans ce qui semble être une ville confinée où la lumière du soleil n’est plus du tout présente.
Nous voilà désormais dans un environnement totalement en ruine avec des bâtiments abandonnés et de la ferraille un peu partout. De plus, des substances et œufs étranges parsèment les murs et les sols de ce décor désolant.
Notre héros félin découvre très vite de petites créatures qui ne semblent pas terrestres, sont loin d’être mignonnes et bien trop nombreuses pour être pacifiques… Elles le prouvent d’ailleurs sans attendre en nous sautant sauvagement dessus. Ni une ni deux, Nous commençons réellement l’aventure par une course poursuite déchaînée où il faut courir avec la touche ZR, sauter avec la touche B et éviter habilement ces bestioles hostiles au risque… de se faire manger par elles !
Après avoir survécu à cette première rencontre des plus angoissantes, le chat finit par déboucher sur un lieu appelé le Taudis, où vit une communauté de robots aux allures et comportements humains, et complètement terrifiés. Il y découvre aussi un petit droïde nommé B-12, qui va l’accompagner tout au long de son aventure et lui permettre de communiquer avec les machines.
On apprend rapidement que les étranges créatures sont des Zurks et qu’elles sont extrêmement dangereuses et peuvent même manger le métal.
Désormais, le but de notre pauvre petit rouquin errant est de réussir à remonter à la surface sans se faire tuer et retrouver sa famille. Il est aidé pour cela par plusieurs robots et surtout par son fidèle ami B-12.
Côté ambiance, on est servi. Le monde qui nous entoure est sombre, pesant et angoissant. On ne se sent en sécurité absolument nulle part, excepté au Taudis. Difficile de faire baisser la tension, on a tendance à regarder absolument partout autour de nous et à rester sur le qui-vive.
Nous qui avons joué au jeu sur d’autres plateformes, on constate que la qualité graphique a été revue à la baisse pour la Switch mais le portage reste propre, bien réalisé et ne souffre pas de bugs, mis à part quelques ralentissements surtout présents lors des cinématiques. Cela ne gâche en rien l’atmosphère menaçante qui règne tout au long de la partie.
De plus nous incarnons un mignon petit chat roux, ces adorables compagnons à quatre pattes et pouvons donc nous comporter comme tels. Pour faire diminuer le malaise dans lequel nous a plongé le jeu, on aime pouvoir faire nos griffes un peu partout dans le Taudis, gratter aux portes, miauler à tout va, dormir dans des coussins moelleux et se frotter contre les jambes des robots.
Cet aspect du jeu est très réussi d'autant que modéliser le comportement d’un chat est particulièrement difficile car les chats se laissent assez peu mettre des boules de captation de mouvement sur le corps. Ici, c’est un chat roux recueilli par les développeurs, qui a servi de modèle pour créer leur héros félin.
On pourrait faire ça pendant très longtemps mais à un moment donné il faut bien quitter ce lieu réconfortant et affronter les dangers dans le reste de la ville afin de pouvoir rentrer chez nous…
Une aventure pesante et angoissante bourrée d’énigmes
Notre chat errant (Stray voulant dire errant en anglais) doit trouver un moyen de regagner la surface, mais surtout survivre aux Zurks que l’on sait extrêmement dangereux. Pire encore, ce petit héros à quatre pattes n’a pas d’armes pour les combattre, du moins pour l’instant, ce qui augmente d’autant plus l’angoisse que nous procure ce jeu.Pour avancer, il faut résoudre en grande partie des séries d’énigmes comme par exemple ouvrir des accès, réactiver des machines ou trouver des objets cachés.
Même si l’aventure est relativement linéaire, il n’y a pas de carte à afficher, il faut donc pouvoir se repérer et observer attentivement son environnement pour ne pas se perdre. D’autant que notre petit chat roux se déplace en grande majorité sur les hauteurs, au niveau des toits, des gouttières, saute de conteneur en conteneur etc.
Ce gameplay est très simple dans son ensemble puisqu’il n’y a pas beaucoup de touches à retenir. Le jeune félin se contente principalement de courir, sauter et miauler. Les autres actions comme dormir, se frotter ou gratter par exemple, sont indiquées sur l’écran quand cela est possible. Il suffit alors d’appuyer sur la touche X.
Ce qui est contrariant en revanche c’est l’impossibilité de sauter quand bon vous semble. C’est réalisable uniquement lorsque la touche B s’affiche. Et la réactivité du bond laisse à désirer en fonction de l’angle de vue. Il faut être très précis et viser le bon endroit avec la caméra pour pouvoir s’élancer sinon le chat reste immobile. En cas de course-poursuite avec les Zurks, ça peut nous être fatal.
B-12 nous est d’une grande aide également puisque grâce à lui, nous disposons d’un inventaire où stocker nos trouvailles importantes (chaque objet ramassé a son utilité), d’une bibliothèque contenant les souvenirs du droïde permettant de comprendre ce qui est arrivé à la Terre et enfin d’une lampe torche pour éclairer les endroits très sombres. Toutes ces actions sont possibles en appuyant sur les touches directionnelles.
Les énigmes à résoudre concernent également les Zurks. En effet, comme il ne nous est pas possible de les combattre, outre leur échapper en courant très vite, nous devons également les feinter, comme par exemple les bloquer par un grillage. En effet, malgré leur dangerosité ils ne sont pas très intelligents.
Cependant, il faut faire preuve d’une grande agilité et rapidité en quasi-permanence pour y arriver. Il vaut mieux bien observer son environnement avant de se lancer. D’autant que les Zurks réagissent au moindre bruit… Généralement, on les voit de loin mais d’autres fois, on ne les voit pas…
D’où parfois la frustration de ne pas pouvoir sauter comme bon nous semble. Sûrement un aspect assumé des développeurs pour rendre l’ambiance encore plus angoissante qu’elle ne l’est déjà. Car si on a du mal à échapper à ces horribles créatures et qu’elles s’accrochent à nous, on peut tenter de spammer la touche A pour les déloger mais si on est submergé, c’est la mort assurée et retour au dernier point de sauvegarde. Fort heureusement, ces derniers sont fréquents.
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