Test de Skyrim : Bordeciel dans ta poche !

Après avoir passé quelques heures sanglantes en compagnie de DOOM, dont vous pourrez retrouver le test de votre dévoué à cette adresse, il est temps de se pencher sur le cas Skyrim. Par ailleurs, sachez que nous allons tenter dans ce test de couvrir l’ensemble de l’expérience pour ceux qui n’auraient pas encore découvert la pépite de Bethesda. Ainsi, on invite ceux qui sont déjà familiers avec l’univers et les mécaniques de Skyrim à se rendre directement dans la troisième et dernière section de ce test consacrée exclusivement au apports de cette version Switch.

Winter is coming… sur Switch !

C’est dans la peau d’un nouveau venu sur les terres nordiques de Bordeciel que le titre vous plonge. Malheureusement pour vous, c’est le jour de votre exécution !

Après être passé par l’étape traditionnelle de création de personnage, il est grand temps pour votre avatar de passer de vie à trépas avec une décapitation digne de ce nom ! Bien entendu et comme vous l’aurez deviné, les plans de vos tortionnaires ne se déroulent pas comme prévu quand un immense dragon vient gâcher la joyeuse cérémonie d’exécution.

S’en suit une échappée qui servira au joueur de tutoriel avant que le titre ne vous laisse finalement seul et libre face aux magnifiques et vastes étendues du monde ouvert qu’est Bordeciel. Un sentiment de déjà vu ? Il est bien possible que notre beau Breath of the Wild se soit quelque peu inspiré de cette introduction.
Après quelques péripéties, vous apprenez finalement que vous êtes le seul et unique « enfant de dragon » qui, selon les parchemins anciens est le seul être au monde capable d’affronter les conflits qui ravagent le pays et ainsi rétablir la paix dans tout Bordeciel.

Qu’à cela ne tienne, c’est à vous de prendre les choses en main et ainsi mettre un terme aux problématiques du pays, à commencer par ces dragons ravageurs !

Par dessus le marché, le titre vous propose toute une ribambelle de quêtes en tout genre à compléter quand bon vous semble. Ces dernières vous offriront parfois l’opportunité de rejoindre des clans ou organisations de Bordeciel. Une chose est sûre, votre venue en ces terres ne sera pas sans remous !

Par ailleurs, ces quêtes optionnelles vous pousserons à découvrir les moindres recoins de l’univers si riche et bucolique proposé par le titre. Entre les vallées boisées, les montagnes enneigés et les vastes plaines sauvages, le dépaysement est total !
On imagine qu’à ce stade du test, vous avez désormais une bonne idée de ce que Skyrim propose en terme d’univers. Ainsi, passons, sans plus attendre, à ce qui fait la richesse de tout jeu vidéo, son gameplay !

Avant Breath of the Wild, c’était comment ?

Si vous êtes amateur de jeu de rôle papier, il y a de grandes chances pour que Skyrim vous séduise au plus haut point. Entre les différentes races jouables et la panoplie d’armes disponibles, la liberté offerte au joueur est immense. En effet, vous pourrez choisir de former et d’équiper votre personnage pour qu’il devienne un violent barbare ou, pourquoi pas, un puissant mage. Bref, Skyrim sent bon l’heroic fantasy et assouvira votre soif d’aventure épique.
En plus de ces quelques aspects de personnalisation, le titre vous offre également la possibilité de vous spécialiser dans de nombreux domaines à travers une interface de gestion des compétences. Vous pourrez ainsi manier plus aisément vos armes à deux mains ou encore crocheter les serrures avec davantage de facilité.
En outre, les villes et villages de Bordeciel vous permettront de crafter et améliorer votre équipements mais aussi de vous délester de certains babioles encombrantes contre quelques pièces d’or.

Comme tout bon RPG, le jeu propose une large panoplie d’objets à récolter au gré de vos pérégrinations. Vous obligeant parfois à faire le tri pour ne pas vous retrouver trop chargé.

Par ailleurs, c’est un véritable plaisir de retrouver l’ambiance anxiogène et mystérieuse des nombreuses grottes et temples du jeu après un Breath of the Wild plutôt timide en ce qui concerne les zones plus fermées.

On regrettera tout de même le manque d’inspiration de certaines énigmes présentes dans les donjons qui se résolvent un peu trop rapidement et facilement.
Voilà qui conclut cette première partie consacrée à l’expériencee Skyrim dans son ensemble. Voyons maintenant que ce cette version Switch a sous le capot !

Skyrim on the road

Skyrim version Switch n’a rien à envier aux versions récentes sorties chez les constructeurs concurrents. En effet, malgré un peu d’aliasing, de clipping et un rendu global qui sent bon le début de cette décennie, les environnement restent très agréables à l’oeil et c’est avec un plaisir toujours intact que l’on aime à se perdre dans les contrées les plus reculées de Bordeciel.

Pour vous faire une idée plus concrète de ce à quoi cette version Switch ressemble en comparaison à toutes les autres versions sorties à ce jour, voici une vidéo qui devrait vous éclaircir :
Skyrim garde en lui son incroyable pouvoir immersif même avec la console en mode nomade. Cet aspect est d’ailleurs renforcé dans cette version Switch grâce aux fonctionnalités propres de la machine. En effet, les vibrations HD des manettes donnent l’impression que l’électricité de notre sort magique nous parcourt la main tandis que le crochetage des serrures s’avèrent beaucoup plus intense avec un Joy-Con dans chaque main. Les amateurs de Breath of the Wild ne seront pas perdus non plus avec la fonction gyroscopique des manettes mise en oeuvre pour viser à l’arc.
On regrettera, en revanche, l’option permettant de combattre en mouvement avec un Joy-Con dans chaque main, qui s’avère trop brouillonne et imprécise. Sachez néanmoins que vous pourrez désactiver cette option si elle venait à vous déranger lors de vos expéditions.
Parmi son lot de nouveautés, cette version Switch ajoute également les amiibo à la formule Skyrim. Ainsi, absolument toutes les figurines de la firme nippone sont compatibles avec le titre et offriront des objets divers entre autres des pièces d’équipements. Seuls les amiibo de la série The Legend of Zelda offriront l’épée légendaire, le bouclier d’Hyrule et la tunique de prodige du Link avec lequel nous avons parcouru Hyrule ces derniers mois.

On se retrouve là avec un système très proche de ce qu’on connaît avec Breath of the Wild. Par ailleurs, vous pourrez utiliser un même amiibo toutes les 24h. Bien entendu, vous vous doutez bien qu’il est possible d’avancer la date de la console pour parer cette limitation.

Par ailleurs, sachez que les équipements propres à la saga légendaire peuvent également être découverts sans l’aide de ces précieuses figurines. Voici une vidéo qui fait part de cette sympathique découverte :
Au rang des nouveauté, on pourrait regretter l’absence de fonctionnalité tactile. En effet, les menus de Skyrim sont connus pour proposer une ergonomie pas toujours facile à prendre en main. Malheureusement, les équipes de Bethesda n’ont pas jugé bon de proposer une maniabilité au tactile pour parcourir ces interfaces brouillonnes et mal organisées…

En outre, Skyrim est également connu pour ces temps de chargement interminables. Sur la Switch, c’est de l’histoire ancienne ! Comptez pas plus de vingt secondes pour charger votre partie et seulement cinq secondes pour passer des intérieurs aux extérieurs de Bordeciel.

Pour rester sur une note positive, venons en à la durée de vie incommensurable de Skyrim. Vous pourrez, en effet, comptez près de vingt heures pour terminer la quête principale et plus de 100 heures pour terminer l’intégralité des nombreuses quêtes secondaires proposées par le titre. Par ailleurs, cette version Switch n’a pas fini de vous surprendre puisqu’elle ajoute à cela les DLC Dawnguard, Hearthfire et Dragonborn pour prolonger davantage l’expérience.
Malgré ce contenu faramineux et une liberté offerte par la plateforme que les concurrents ne peuvent pas se targuer de proposer, le prix, en revanche, est plutôt salé en comparaison à celui des autres versions du jeu. Même si le titre offre une expérience complète et nomade, un jeu de 2011 mérite-t-il une somme aussi élevée aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr…