Test de Suika Game : le jeu de la pastèque qui fait fureur !
Cinq fruits et légumes par jour, dit-on. Mais avec Suika Game, vous allez en voir beaucoup plus ! Le jeu des fruits à combiner est arrivé sur Switch !
TestChallenge : Pastèque
Le principe de Suika game est d’une grande simplicité : on empile des fruits. Si deux identiques se touchent, ils se combinent pour en faire un nouveau. Ainsi, vous avancez dans la roue de progression des fruits : la cerise devient fraise qui se transforme en raisin. Lui-même mute en dekopon, un agrume japonais qui s’appelle aussi shiranui et qui fait partie de la famille des citrons. Vient ensuite le kaki qui devient une pomme, se transforme en poire, puis en pêche, puis en ananas, puis en melon et enfin en pastèque. Notez que “suika” signifie “pastèque” en japonais. D’où le nom du jeu.Le jeu est d’une grande simplicité… du moins sur le papier. Dans les faits, le jeu se révèle nettement plus stratégique qu’il n’y paraît. S’il s’apparente à une forme “bondissante” d’un 2048 classique, Suika Game joue sur son apparente simplicité pour proposer quelque chose de plus aléatoire.
Puisque nos fruits sont tous ronds, qu’ils ont différentes tailles, alors pourquoi ne pas leur donner des poids divers ? Et c’est justement dans cette répartition des poids et des possibilités que cela engendre que le jeu prend tout son sens. La cerise, pourtant le plus petit fruit, est plus lourd que la pomme ou même que la pastèque. Mais ce n’est pas tout. Puisqu’il est question de poids et de fruits ronds dans un récipient rectangle, vous vous doutez bien que la physique du jeu va jouer aussi avec vos nerfs.
Suika répond aux règles de la physique. Deux fruits peuvent rouler l’un vers l’autre ou même se retrouver éjectés par la fusion de plusieurs. C’est là le paramètre presque aléatoire de Suika Game, celui qui va s’avérer aussi frustrant que particulièrement malin. Vous pouvez ruiner une partie rien qu’en faisant s’entrechoquer deux pommes ou en faisant rebondir contre votre volonté un ananas, qui va faire s’enfuir une cerise ou un kaki de l’espace de jeu. Vous l’aurez compris : si un fruit sort de la zone de jeu, c’est le game over. Vous pouvez alors recommencer une partie et tenter de battre votre propre score.
Le jeu de la pastèque : une hype fruitée !
Sur le papier, Suika Game est un 2048 rebondissant, où le but est de faire une pastèque puis une seconde et de les fusionner, ce qui aura pour conséquence de nettoyer intégralement l’espace de jeu, mais de garder votre score et de pouvoir continuer à le faire monter. Dans les faits, Suika Game emprunte autant au 2048 qu’à Tetris.En cherchant à faire des fusions, à supprimer des fruits pour en créer des nouveaux, on se retrouve face à un puzzle game qui se veut addictif (et qui l’est). Disponible uniquement en anglais et en coréen, Suika Game fait partie de ces titres qui n’ont pourtant besoin d’aucun texte pour se faire comprendre. La langue n’a pas d’importance, seul compte le score.
Depuis sa sortie sur Switch, le jeu s’est pourtant écoulé à plus de quatre millions de copies, véritable raz-de-marée fruitée déferlant sur le monde. Vous l’avez probablement vu à un moment ou un autre : que ce soit via un clone sur smartphone, sur Twitch ou ailleurs. Le jeu est devenu viral en quelques jours à peine.
Pour un jeu disponible à 2,99 € sur la Switch, au graphisme mignon mais simpliste, on se doute qu’il y a probablement autre chose derrière ce succès. A cela, on peut mettre en avant plusieurs paramètres : l’ajout d’une physique du jeu qu’il faudra déduire autant qu’explorer, le fait que le système de point privilégie les chaînes de fusion et les combos, la nécessité de placer ses fruits du mieux possible pour faire le meilleur score…
Sans oublier que vous ne pourrez avoir que les cinq premiers de la roue des fruits à déposer, les autres seront à faire vous-mêmes par fusion pour atteindre la pastèque.
Mais c’est aussi et surtout dans son côté addictif et difficile que le jeu prend tout son sens. On revient, avec Suika Game, à l’essence même des jeux d’arcade : il s’est développé un véritable challenge non-officiel pour faire plus de 3000 points, score qui peut paraître peu mais qui est très difficile à avoir sans beaucoup de réflexion et de dextérité. Des stratégies, des méta et des réflexions autour du poids, des fusions, de comment faire rouler ou rebondir tel fruit se sont mis en place.
Tout est pensé pour vous faire rester sur le jeu pendant des heures et ça fonctionne. Parce que le jeu est accessible à tous, petits et grands, qu’il est facile de se lancer des défis aussi absurdes que difficiles, de jouer en famille, dans la cours d’école, entre amis, de se défier, de rigoler devant ce joueur dont la pomme a sauté hors du bocal alors qu’il restait beaucoup de place…
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