Test de Pixel Café : Serveuse un jour, serveuse toujours ?
Envie de servir des boissons, de préparer des pancakes et d’explorer la ville ? Pixel Café vous embarque dans une véritable aventure où vous devrez appréhender plusieurs types d’établissements.
TestUn café s’il vous plaît !
Pixel est une jeune femme qui décide de retourner vivre chez sa grand-mère pour grandir et commencer sa vie. Des relations avec sa famille, puis avec ses différents patrons, Pixel va apprendre à évoluer dans sa vie tant professionnelle que personnelle. Mélange entre jeu narratif et jeu de gestion, Pixel Café apporte à ce type de jeu une petite touche en plus, une narration sensible faite de quelques choix qui orienteront votre aventure. Votre semaine est faite de jours de services, d’un service bonus de nuit et d’un jour de repos pendant lequel vous pourrez aussi bien upgrader votre maison et débloquer des bonus que suivre l’histoire de votre personnage dans une scène donnant plus d’impact aux événements.D’apparence simple, le jeu révèle toute son ampleur et ses possibilités après une petite dizaine de minutes : le patron du premier bar, celui qui fait office de tutoriel, vous met à la porte. Vous voilà donc obligé de trouver un autre endroit. Rapidement, et parce que le jeu vous pousse à vous déplacer sur une carte de la ville encore à moitié masquée, vous vous rendez compte que des établissements, vous allez en faire un paquet. Avec des patrons plus sympas que d’autres, chacun possédant sa propre histoire, son propre caractère et donnant à son bar/café/restaurant une identité propre.
Une tartine pour la 4 !
Globalement, vous restez dans chaque endroit un mois. Un mois qui se matérialise sous la forme d’un calendrier. Il existe trois types de journée : les classiques, représentées par un carré blanc dans lequel se trouve votre score (affiché en tasse et non en étoile, mais vous voyez l’idée) ; les nuits bonus, ce sont des niveaux nettement plus difficiles, optionnels, mais qui sont un vrai challenge ; les jours de repos, matérialisées par une petite image de vous posé avec une switch entre les mains. Nous avons déjà évoqué ces moments calmes qui sont propices à l’amélioration de votre chambre ainsi qu’aux temps de scénario. Revenons sur les deux autres.Votre écran de jeu est votre plan de travail. Devant vous, les différents éléments que vous allez pouvoir servir et préparer, en face le fond avec vos clients et en haut des barres de progression, de bonus et pouvoir spécial. Simple ? Pour l’instant. Car rapidement vous vous rendez compte qu’en balayant à droite et à gauche avec le stick droit, vous avez accès à un autre plan de travail, où vous attendent d’autres types de préparations et surtout d’autres clients. Une petite jauge en haut de l’écran vous indique en se colorant de vert ou en clignotant où vont arriver les clients.
Bien entendu, vous ne pouvez pas préparer un café sur le comptoir A pour le servir au client accoudé au B. Ceux-ci ne sont pas idiots et ne commandent que des choses que vous pouvez leur préparer directement, sans avoir à changer d’écran. Après, il s’agit de bien se préparer et de savoir switcher d’un écran à un autre.
Le verre de soda met quelques secondes à se remplir, hop, on bascule pour aller servir une gaufre avant de revenir pour éviter que ça ne déborde. Le steak prend du temps à chauffer, la bière à être servie, pas de problème, je peux préparer mon plan de travail, servir d’autres commandes le temps que ça soit prêt.
Tout ne sera qu’une question de timing et de comment vous gérez les multiples écrans ainsi que les quelques problèmes qui peuvent survenir, notamment quand la machine à café surchauffe. Cela vous ouvre un mini-jeu utilisant les gyroscopes des joycons et ce, même si vous êtes en portable.
Vos clients bénéficient d’une jauge de patience, comme toujours dans ce type de jeu. S’ils commandent plusieurs plats/boissons, leur en donner un fera remonter leur jauge un peu le temps que vous finissiez vos préparations. Et plus ça va, plus elles demandent des éléments.
Que ce soit ajouter une cerise et de la chantilly, mixer la boisson rouge et la bleue pour obtenir la violette ou simplement trancher les oranges pour accompagner la bière. Une fois le client servi, Y permet de récupérer l’encaissement laissé sur le comptoir et de faire avancer votre jauge de progression.
Tout est prêt, chef !
Plus vous avancez dans le jeu, plus vous avez des éléments à prendre en compte. A chaque établissement son menu d’upgrade des plaques, des plans de travail, de la durée des pots de sauce. Cependant, vous ne serez pas à chaque fois obligé de recommencer du début à chaque nouveau bar. Si l’un des écrans est le même d’un établissement à un autre, vous conservez votre progression.Pour les upgrades c’est simple : plus vous faites un bon score, plus vous gagnez d’argent et de pourboires, que vous pouvez réinvestir dans les upgrades de travail ou ceux de votre appartement. Notez que ces derniers vous permettent d’obtenir des points de “joie” qui eux sont utilisables pour augmenter votre pouvoir spécial et d’autres éléments généraux de vos compétences de serveuse.
Cela fait beaucoup, oui, mais ce n’est pas fini. Car au final, malgré la multiplicité des choses à faire et des clients à servir, le rythme se prend facilement et les erreurs ne sont pas trop pénalisantes. Il est facile d’obtenir les trois tasses dans les premiers niveaux, d’upgrader au maximum et de revenir refaire les niveaux non complétés ensuite.
Le véritable challenge, car le jeu n’oublie pas les amateurs de défis, est matérialisé par les niveaux nocturnes. En plus d’avoir énormément plus de clients et qu’ils soient particulièrement impatients, vous êtes fatigué. Matérialisé par des éléments visuels comme des dédoublements de certains éléments, des moments de latence ou simplement un arrêt où vous tanguez de gauche à droite, ces malus vous entravent dans votre progression et viennent vous mettre des bâtons dans les roues.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.