Test de Thronefall : soyez un bon souverain !
Fondez votre propre royaume : construisez murailles et habitations pour gouverner au mieux. Mais attention : chaque nuit, des ennemis tenteront de détruire vos défenses, alors soyez prêt.
Tu seras roi ou tu ne seras pas
L’histoire de Thronefall, c’est celle de votre royaume. Ou plutôt de vos royaumes. Mais ne vous inquiétez pas. Il n’y a pas vraiment d’histoire dans Thronefall, si ce n’est celle d’être un roi dans un environnement d’abord vide puis dans lequel vous allez construire des bâtiments. Tours de garde, habitations, casernes, champs, c’est à vous de déterminer ce qui est le plus important pour survivre aux nuits agitées qui vous attendent.Après un court tutoriel, le jeu vous ouvre l’intégralité de ses portes : non, vous n’avez pas un royaume à gérer mais plusieurs, qui se dévoilent sur une carte colorée et gigantesque. Ce que vous pensiez être un tutoriel plutôt exhaustif n’est en fait que le sommet de l’iceberg. Dès votre arrivée sur la carte, le royaume du début affiche une couronne sur une. Mais dès le suivant, ce sont six couronnes qu’il est possible de décrocher. Et le menu de niveau vous donne tout de suite l’ampleur de la quête qui vous attend…
Portez vos couronnes !
Avant même de nous pencher sur le gameplay du jeu, il faut que l’on parle des objectifs et des modificateurs. Lorsque vous sélectionnez le royaume que vous voulez construire, un écran plein de cadenas (lorsque vous commencez le jeu) s’affiche. Au début, vous n’avez pas grand chose. Cet écran est divisé en trois catégories : les armes (avec un bonus passif et un actif), les modificateurs positifs de partie et les modificateurs négatifs.Les couronnes, ce sont les objectifs que vous demandent le jeu. Objectif de points (que nous verrons plus loin), mais aussi de modificateurs. Vous pouvez en sélectionner plusieurs : jusqu’à 5 positifs et 1 négatif. Cela va de l’augmentation de vos points de vie ou de ceux de vos bâtiments à l’augmentation de l’efficacité de vos unités, la diminution des coûts ou l’accès à certains bonus dès le début de votre partie. Pour les malus, c’est à peu près pareil, mais concernant vos adversaires. Les malus et bonus se débloquent avec des points : votre score à la fin de chaque partie se transforme en expérience qui remplit une jauge, comme on peut s’y attendre de tout système d’expérience.
Réussir à passer un nombre défini de nuit en remplissant ces objectifs vous donne donc accès à ces couronnes et à la satisfaction de réussir les défis proposés par le jeu. Mais comment faire ?
Soyez votre propre roi
Vous incarnez un roi sur son cheval, petite figure minimaliste en 3D. Comme dans l’un des jeux Kingdom (la 3D en plus), vous allez devoir investir des pièces pour construire des bâtiments. L’interface est assez similaire : vous vous approchez d’un point sur la carte, vous voyez apparaître la silhouette de la construction et son coût, représenté par un certain nombre de petits cercles. Appuyez longtemps sur A et ils se rempliront des pièces que vous avez dans votre coffre et dont le nombre apparaît en bas à droite de l’écran.Votre petit roi a un panel assez limité d’action : il peut se déplacer sur la carte et faire galoper son destrier avec R ; appeler et contrôler des unités (à condition d’avoir construit la caserne) avec X (appui long pour les sélectionner, appui court pour leur demander d’arrêter, clic avec le joystick pour sélectionner toutes les unités indifféremment de leur type d’arme) ; mais aussi attaquer. Vous disposez de deux attaques, en fonction de l’arme sélectionnée en tout début de partie, dans le fameux écran avec plein de choses à déverrouiller. Prenons l’arc par exemple : votre passif est une attaque à distance automatique à l’arc ; votre actif est un coup que vous pouvez donner en appuyant sur une touche. L’écran de sélection des bonus et malus vous donne toutes les indications. Et l’un des objectifs “réussir le niveau sans utiliser telle arme” vous indique aussi par déduction laquelle est la plus adaptée pour le niveau actuel.
Nuit et jour. Jour et nuit
La suite est une succession de nuits et de journées plus ou moins agitées. La nuit, vous êtes attaqué. Les vagues d’ennemis peuvent arriver de plusieurs endroits à la fois, mais pas de panique : vous êtes au courant de la composition de la prochaine vague pendant la journée qui la précède. Pendant la nuit, vous devez endiguer la progression des ennemis et les vaincre, que ce soit en comptant sur vos tours de garde, sur votre roi qui va combattre les ennemis ou sur les unités que vous aurez recruté (toujours uniquement si vous avez construit la caserne la journée). Les ennemis vous lâchent d’ailleurs parfois une ou plusieurs pièces lorsque vous les avez vaincu. Si vous ne pouvez pas y accéder (c’est parfois le cas avec des ennemis volants décédant à des endroits inaccessibles à votre cheval), pas de panique : toutes les pièces convergent vers vous une fois la nuit terminée, vous n’en raterez aucune.La journée, c’est le moment de construire et d’investir. Vous n’aurez pas le choix de votre premier bâtiment : il s’agit de votre château/donjon. La suite, par contre, dépend entièrement de vous. Bien sûr, vous débutez la partie sur une journée et avec quelques pièces avec vous, de quoi construire au moins une ou deux maisons et une tour de guet (selon vos choix). Plusieurs bâtiments vous rapportent des pièces s’ils sont encore sur pied au petit matin : les maisons, mais aussi les champs. Casernes et pas de tir permettent de choisir et d'entraîner vos unités. Vous pouvez tout upgrader, toujours en payant le bon coût en pièces. Cela vous donne accès à différents types d’amélioration que vous devez choisir. Par exemple, vos tours peuvent soit focus l'ennemi le plus proche, soit celui qui a le plus de PV, en plus de modifier leur santé et leur cadence de tir par exemple.
Une fois toutes vos améliorations et constructions faites, un appui long sur A (loin de tout bâtiment pour ne pas en construire un nouveau) vous permet de lancer les assauts nocturnes. Et sur les côtés de votre écran, durant la journée, vous voyez entouré de rouge le nombre d’adversaires et d’où ils viendront.
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