Test de Tunche : Baston en forêt amazonienne
Le thème de l’Amazonie est peu exploité et LEAP Games Studio s’infiltre dans la brèche. En même temps le studio est péruvien, alors quoi de plus normal que d’exploiter le folklore du petit bois pas loin de chez eux.
TestPromenons-nous dans les bois !
Avant d’aborder la jouabilité de Tunche, parlons d’abord de sa direction artistique. Son design cartoonesque et très coloré fait de lui un titre très réussi graphiquement. Son animation n’est pas en reste, car elle est fluide et sans aucun ralentissement. Les arrières-plans sont très remplis et fourmillent de détails. Pour un jeu indépendant, l’aspect visuel est totalement réussi !L’histoire met en scène cinq personnages jouables, chacun disposant de son récit et de ses raisons pour s’aventurer dans la forêt amazonienne à la recherche de Tunche ! Ce dernier semble être un esprit bien caché au fin fond de la forêt.
Il faudra alors choisir un ou plusieurs des personnages qui sont à votre disposition, pour partir à l’aventure. En effet, une partie peut se jouer jusqu’à quatre en local. Pour les personnes sans camarade physique, malheureusement, il n’ y a pas de mode en ligne.
De l’action nerveuse !
Comme nous le disions, il faut choisir son héros avant de se lancer. Concrètement même si leurs apparences visuelles sont très différentes l’une de l’autre, ils se jouent tous de la même façon. Alors ne vous tracassez pas la tête pour faire un choix. C’est exactement la même chose.Il y a un bouton pour les attaques basiques, un pour les attaques magiques (attaques à distance), un pour sauter, un pour esquiver, et un dernier pour envoyer en l’air les ennemis. C’est ultra simple à prendre en main et on le répète, les cinq personnages se jouent exactement de la même façon, même si l’une attaque avec une lance et un autre avec une guitare.
Une fois le rythme maîtrisé cela ressemble à du Devil May Cry en 2D. Plus les combos sont longs, plus la note de style est élevée. Il faut enchaîner entre les attaques au sol et les attaques aériennes. Les enchaînements sont assez simples, deux fois la touche Y ou trois fois la touche Y. On fait une esquive, on rebalance les monstres en l’air, on saute et on continue de taper, bref du beat’em up 2D dans les règles de l’art.
Beat’em up ? Oui ! Mais Rogue-like aussi!
A travers l’action très soutenue, une fois la horde d’ennemis vaincue, il y a plusieurs portails qui apparaissent pour choisir la pièce suivante. Il y en a plusieurs types. Même si généralement, c’est de la castagne qui vous attend. On reconnait bien l’inspiration venue d’Hadès !Chaque pièce est représentée par une icône qui indique quel est le genre de salle dans laquelle vous vous apprêtez à pénétrer. Il y en a pour gagner de l’argent et qui dit argent dit marchand, donc des salles avec vendeurs, ou d’autres pour améliorer les capacités de votre personnage.
Comme dans tout bon rogue-like qui se respecte, le run finit par se terminer par votre mort. Vous ramenez avec vous à l’exception de l’argent, tous les matériaux servant à votre montée en puissance. En dehors des runs, dans votre base vous pouvez améliorer ce que le jeu appelle des noyaux spirituels qui vous confèrent différents avantages, attaques empoisonnées ou vampiriques par exemple. Ces noyaux sont obtenus durant un run mais ne sont pas conservés. Cependant il est important de les améliorer afin qu’ils soient plus efficaces une fois en votre possession.
Il est également possible d’apprendre de nouvelles aptitudes pour diversifier vos schémas d'attaque. Cependant, qui dit cinq personnages dit cinq fois le travail à faire. Mis à part les améliorations des noyaux, les essences que vous gagnez pour apprendre les capacités de chacun ne servent que pour un seul héros à la fois. Sachant que la différence de jouabilité est inexistante, c’est à se demander l’intérêt de jouer avec tous.
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