Test de Vampire the Mascarade : dans les ruelles new yorkaises…
Vous avez été mordu. Si les événements s’enchaînent rapidement, vous n’avez qu’une certitude : il faudra être malin pour survivre dans le monde caché des vampires…
TestDu JDR au jeu vidéo
Le jeu de rôle papier vous propose de vivre une aventure. Vampire the Mascarade sur console aussi. La seule différence, c’est qu’ici, il n’y a pas de jet de dés, juste vous, face à la console, à contempler l’histoire de votre avatar numérique. Tout commence par le choix d’une caste. Le monde des vampires est régi par des lois, des clans de vampires avec des objectifs précis.Les Brujahs sont considérés comme des racailles malgré leur ancienneté, ils supportent mal l’autorité de la Camarilla et du Prince (équivalent à la Cour et son Roi si on devait transposer dans un système féodal). Les Ventrues sont les sang-bleus, les riches, les aristocrates. Par exemple.Au fur et à mesure de votre progression, vous allez apprendre le système de la Camarilla, comment la secte fonctionne, ainsi que le vocabulaire associé. C’est d’ailleurs l’un des rares menus du jeu : le dictionnaire avec des informations sur différents items qui passent en rouge dans les dialogues. Vous débutez en choisissant votre clan parmi trois. Puis vous lisez ce qu’il se passe. Les choix, au début, sont assez peu nombreux, donnant l’impression d’être devant un film ou un livre. Vous avez été mordu contre votre gré. Celle qui vous a séduit (et tué, car la transformation implique la mort) s’est enfui et vous a laissé seul avec la faim de la première nuit. Récupéré par Qadir, le Shériff du Prince, vous n’avez qu’une seule option : vous soumettre pour survivre. Alors, peut-être, quelqu’un daignera vous aider ou vous conseiller dans ce nouveau monde qui est désormais le vôtre.
Un début de scénario un peu classique, certes, mais qui va se révéler au fur et à mesure de votre progression particulièrement intense et passionnant. Ici, nous ne vous en dirons pas plus : tout l’attrait de ce type de jeu réside dans la surprise des différentes révélations et du scénario. Nous vous laissons donc la surprise des scénarios de Coteries of New York et de Shadow of New York.
Jouons ?
Il faut cependant que vous soyez prévenu : Vampire the Mascarade n’est pas vraiment un jeu regorgeant d’interactivité. Il s’agit avant tout d’un visual novel dans lequel vous allez pouvoir faire des choix. Si, au début, ceux-ci paraissent un peu banals, plus le temps passe plus vous allez constater des subtilités.Votre faim influence les choix disponibles. Certains d’entre eux ne se débloquent que si vous avez très faim, d’autres si vous vous êtes bien nourris. Vous devrez faire des choix, mais rappelez-vous : les conséquences vous tomberont dessus dès que vous ferez la moindre erreur. Non pas des erreurs de dialogues, mais des erreurs en lien avec les règles et traditions du monde vampirique. Vous disposez donc de plusieurs boutons : A pour valider, avancer dans les dialogues ; ZR pour avoir accès au dictionnaire et lire le lore global de l’univers (et peut-être trouver de quoi vous tirer d’un mauvais pas) ; ZL pour avoir accès aux dialogues passés. Et c’est à peu près tout ce dont vous aurez besoin (le + pour les options de jeu, bien entendu). Vous n’avez pas besoin de plus. Par moment, différentes réponses pour vos dialogues viennent donner de la vie à votre personnage.Ici, il n’y a pas de personnalisation. Vous choisissez votre clan et c’est tout. Les sprites sont prédéfinis, que ce soit les vôtres ou ceux des personnages alentour. Certains de vos choix vous paraissent anodins dès le début, mais c’est loin d’être le cas. Car rappelez-vous bien que la Camarilla récompense la docilité. Mais les options de dialogue vous permettent de vous rebeller, ou d’agir comme bon vous semble. Attention aux conséquences.
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