Test de Vengeful Guardian : Moonrider, entre Shinobi et Megaman !
Du old school, du vrai, du pur à 200%. Si c’est ce que vous recherchez, il faut absolument jouer à Vengeful Guardian : Moonrider.
TestL’âge d’or de la 16 bits
Si on devait dater Moonrider, les enfants des années 90 diraient sans doute que c’est un jeu de Megadrive ou de Super Nes. Les graphismes font clairement références. On y trouve un style de pixel art précis et très artistique. Les animations sont ultra fluides et la version Switch ne montre aucun ralentissement.L’ambiance s’inspire également des grands noms de cette période avec un récit futuriste à mi-chemin entre les licences Shinobi et Megaman. Cela se passe dans un univers robotique rempli de machines et de ninjas mécaniques. On y incarne l’un d’entre eux, nommé Moonrider qui résultat d’une expérience scientifique dont il s’évade.Le récit est assez simpliste avec des déjà-vus mais les jeux étaient ainsi avant, notamment quand leur but était de proposer de l’action intense. Donc cela n’est ni choquant, ni décevant. Ce n’est pas un RPG après tout. Néanmoins la mise en scène nous en met plein les yeux.
A l’ancienne !
En parlant de mise en scène, là encore, on est dans les vieux pots, pas au point de devoir noter des mots de passe pour charger sa partie, mais on n’est pas loin. Il y a plusieurs niveaux que l’on peut réaliser dans l’ordre que l’on veut. Il y en a sept de base en comptant celui qui sert d’introduction. Chaque niveau est découpé en plusieurs phases. Si certains sont assez classiques dans leur déroulement, d’autres rivalisent d'ingéniosité pour mixer les genres ou les obstacles. Il y en a même un où on fait une course à moto façon F-Zero pour ensuite enchaîner sur un déroulement plus sobre d’action et de plateforme.Les stages sont parsemés de mini-boss et bien sûr d’un boss final qui une fois défait, octroie son pouvoir au Moonrider. Si ça ce n’est pas un clin d'œil à notre petit robot bleu, on se demande ce que c’est. On retrouve vraiment tous les codes qualitatifs de l’époque et cela fait plaisir.
Old school un jour, old school toujours !
Toujours d’humeur 90, nous avons préféré y jouer avec la croix directionnelle plutôt que le joystick. C’est un ressenti qui sera potentiellement partagé par des gamers qui ont connu les manettes sans joystick. Il y a en effet des petites manipulations à faire comme deux fois les directions gauche ou droite pour courir que nous avons trouvé plus simple à faire au pad.Mais les capacités de Moonrider ne se limitent pas à juste courir plus vite. Il y a un bouton pour les attaques de bases et un pour l’arme secondaire. Il saute, rebondit sur les murs et peut changer d’armes secondaire à tout moment. La jouabilité est très fluide et vraiment digne des jeux d’antan.
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