Promenons-nous dans les bois
Attention : l'intégralité du jeu est en anglais, dans une version non traduite. Il faudra bien s'y retrouver et tout comprendre pour avancer.
Cette précision mise à part, plongeons-nous dans l'univers de WitchSpring3 [Re:Fine]. Nous voici dans un monde coloré, aux côtés d'Eirudy, une étrange sorcière qui peut donner vie à ses poupées automates avec plus ou moins de brio. Perdue au fin fond d'une vaste forêt, la voilà qui part se promener pour trouver les ingrédients nécessaires à la finalisation de sa nouvelle poupée mécanique. Mais en chemin, elle va faire une étrange rencontre...
Vous avez dit simple ? Disons plutôt classique. Car le scénario, malgré une bonne construction et un peu de suspense, reste tout ce qu'il y a de plus basique. C'est mignon, accessible, pas trop prise de tête. Vous incarnez cette sorcière aux poupées et devez, au fur et à mesure que se déploie le scénario, construire d'autres poupées, vous battre, récupérer des matériaux ou vous entraîner afin d'augmenter de niveaux.
Se battre et s'entrainer
WitchSpring3 [Re:Fine] possède un gameplay relativement simple hérité de sa version originelle sortie sur smartphone. Vous devez ainsi aller dans la forêt, explorer, vous battre, récupérer des ressources et rentrer pour les utiliser et vous entraîner. Système étonnant pour un RPG : se battre dans WitchSpring3 [Re:Fine] ne vous fait pas gagner de niveaux.
Il faut passer par une interface d'entraînements dans votre domicile afin de choisir comment vous entraîner et quelles caractéristiques augmenter. Ces entraînements vous bloquent pendant 5 jours in game, mais ce déroulement temporel n'a aucune incidence sur le déroulement de l'intrigue. Entre chaque entraînement, il faut aller explorer et se battre afin de remplir la jauge adéquate et débloquer une nouvelle session de squat et autres exercices.
Pour les combats, il s'agit d'un système au tour par tour amélioré : en effet, en plus du simple tour par tour traditionnel, une jauge ATB vient s'ajouter au tout pour former un système dynamique et plutôt efficace. Mais là où WitchSpring3 [Re:Fine] montre toute son originalité, c'est dans la gestion des poupées.
Rappelez-vous : Eirudy construit et enchante des poupées, celles-ci pourront être utilisées pour les combats ! Poupée axée soin, dps, etc, au fur et à mesure du jeu et de votre progression, vous pourrez enchanter de nouvelles poupées et en utiliser jusqu'à trois pendant un affrontement. Leur puissance ne dépend que de vous, de votre énergie vitale ou de celle que vous récoltez sur les différentes créatures que vous vainquez.
Outre cela, le jeu regorge de petites subtilités, de menus et d'informations. Il faudra cependant être plutôt bon en anglais pour tout saisir et exploiter au mieux les multiples possibilités offertes par le titre. Que ce soit les mécaniques de forces et de faiblesses (les vôtres, comme celles des ennemis), celles des magies et des résistances de vos adversaires, ou simplement les choix à faire dans vos entraînements, le jeu offre une grande liberté tout en encourageant le farming.
Car pour vous entrainer, vous devez remplir une jauge, et pour cela il faut combattre. Si la mécanique de jeu s'avère par moment répétitive, il faut garder à l'esprit que le jeu est à l'origine sorti sur smartphone, où ce type de mécanique liée à l'attente et à la répétition sont monnaie courante. Cependant, ce portage sur Switch atténue certains de ces aspects en rendant plus fluide et accessible l'intrigue et ses temps forts.
Du smartphone à la Switch...
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il n'y a qu'un pas, franchis allégrement par le studio japonais Kiwiwalks. En effet, initialement sorti sur téléphone, la version [Re:Fine] de WitchSpring 3 se dote d'un graphisme en cel-shading plus léché et plus texturé que sur sa version de poche. Cependant, cette version "upgradée" n'a rien d'une pépite. Oui c'est plus joli, mais on profitera plus des graphismes en mode portable qu'en docké, puisque plus l'écran est grand, plus on voit que les efforts fait par le studio sont importants mais pas forcément suffisants par rapport à d'autres sorties du même genre.Qu'a cette version Switch que l'autre n'a pas ? Déjà, sur console, exit les achats intégrés prévu sur smartphone. Et c'est tant mieux ! A cela s'ajoutent des événements exclusifs, des bonus de toutes sortes et quelques costumes... Mais à cela se soustrait une version française présente pourtant sur téléphone au profit, ici, d'un doublage japonais pour les scènes importantes sur scénario ! Du bon et du moins bon, donc, pour un prix relativement important : 39,99€ sur Switch quand la version smartphone est à... 4,29€. Trop peut-être au vu de ce que propose le jeu.
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