Trigger Witch : des sorcières bien armées
À Evertonia, point de magie. Les sorcières locales sortent le flingue et dézinguent tout sur leur passage.
TestPréparez vous à faire feu !
Le principe de base est assez sympa : des sorcières avec des flingues ! Sur le principe, le jeu se présente comme un Zelda-like : un environnement en pixel art, des donjons à explorer (et des puzzles environnementaux à résoudre), des coffres à trouver et des ennemis à vaincre. Même les couleurs, notamment la verdure du village de départ, n’est pas sans rappeler son illustre mentor. L’humour est omniprésent, les clins d’œil nombreux… et on avance avec plaisir à la découverte des facéties du gameplay et des dialogues.L’histoire est relativement classique. Un mystérieux individu, une quête, des ingrédients magiques à retrouver pour traverser le portail, et Col, jeune fille qui va sauver la mise tantôt à des vieux mineurs coincés, tantôt à une amie dans le besoin. Des ingrédients connus, une recette éculée, mais un jeu qui, à la fin, fonctionne plutôt bien. Car c’est vrai, admettons-le tout de suite : si l’histoire est intéressante à suivre, ce n’est pas pour elle qu’on va commencer Trigger Witch.
Armez !
Parce que oui, il y a des flingues. Ceux-ci mâtinent ce jeu d’aventure d’une dimension shooter (notamment lorsque l’on déverrouille les phases sur un balai volant). Il faudra un petit peu d'entraînement pour parvenir à viser efficacement. En effet, orienter le canon de son arme se fait avec le joystick droit, tandis que les déplacements se font avec le gauche. A vous de trouver votre équilibre, afin de parvenir à tuer efficacement vos ennemis.Plusieurs armes seront à votre disposition au fur et à mesure du jeu. Mais attention : impossible de les acheter en boutique ! Vous ne pourrez que les améliorer. Pour en récupérer, c’est dans les donjons qu’il faut se rendre. Et chercher. Au programme : mortier, uzi, mitraillettes… il y en a pour tous les goûts et tous les types de jeu. La recharge se fait de façon automatique après un certain temps, mais vous pouvez toujours utiliser votre magnifique Colt Six-Coups en attendant, histoire de ne pas vous retrouver à poils.
Feu !
C’est là que le bât blesse et que certains joueurs pourront s’agacer. Car oui, le jeu est bien réalisé. Les graphismes sont beaux et innovants par les jeux de textures entre le 16-bits de base et les textures plus haute résolution du sang qui gicle de vos adversaires. Les musiques sont cools, rythment vos actions et les phases de jeu.Mais encore faut-il ne pas mourir bêtement à cause de la visée. Il faut faire preuve d’une grande dextérité pour parvenir à faire mouche à chaque fois. Heureusement, donc, que vos balles ne sont pas comptées. Enfin, qu’elles ne le sont qu’à moitié. Car en effet, votre chargeur se vide à chaque coup et chaque arme dispose d’un certain nombre de balles. Une fois celles-ci utilisées, vous repassez automatiquement au Colt, votre arme de base.
Il faut ensuite attendre que les autres armes se rechargent pour jouer des touches L et R et changer d’armes. Dans le feu de l’action et des combats, la transition entre n’importe quelle arme et votre Colt se faisant automatiquement, vous n’aurez aucun problème. Mais parfois, vous rééquipez d’une autre arme, switcher entre L et R jusqu’à trouver la bonne, vous fait perdre un temps précieux : la horde d’ennemis fonce sur vous avec plus ou moins de vélocité !
Autre léger souci : la visée. S’effectuant avec le joystick droit, celle-ci est encore sujette à quelques soucis de précision. Et encore une fois, le timing s’avère essentiel, puisque les ennemis ont tendance à vous foncer dessus dès qu’ils vous aperçoivent. On ne vous cache pas que quelques décès prématurés ont été engendrés par cette situation. Rien de grave cependant : le système de sauvegarde du titre est très efficace, effectue des sauvegardes souvent, et vous permet de ne pas trop rager en cas de morts trop rapides.
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