Test de Monster Train First Class : Embarquez pour l'Enfer
Monster train, le jeu de Good Shepherd Entertainment arrive sur Switch ! Repoussez les anges et rapportez le Brasier au centre de l’Enfer dans ce jeu de cartes roguelike.
TestRailway to hell
A bord du train qui contient l’ultime brasier infernal, il faudra faire preuve de stratégie pour venir à bout des différents niveaux. Le principe de jeu est relativement simple sur le papier : avec un deck de cartes qui s'étoffe au fur et à mesure de votre partie, vous devez vaincre les hordes d’anges.Entre chaque combat, vous avez le choix entre deux routes, chacune disposant de différents bonus ou événements aléatoires. Puis un nouveau combat. Et encore un choix. Jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et on recommence. Car oui, au-delà de l’aspect stratégique, Monster Train est bel et bien un rogue like.
Mais un rogue like avec des cartes. Certains d’entre vous auront tâté, sur d’autres consoles, du fameux Slay the Spire. Le principe est sensiblement le même, à quelques différences, bien entendu.
Outre la partie d’introduction qui vous plonge directement dans le vif du sujet (une partie avec accompagnement valant mille tutoriels), vous avez le choix entre plusieurs factions. Celles-ci se débloquent au fur et à mesure des parties jouées et de l’expérience débloquée. Celle-ci n’a d’ailleurs qu’un seul but : vous permettre de jouer de nouvelles factions. Chacune d’entre elles a différentes possibilités, types et façons d’être jouée.
Ainsi, la première obtenue est plutôt bourrine ; la seconde orientée soin et modifications de statut ; la troisième axée sort et malédiction ; etc. Il y a six clans en tout, et beaucoup plus de façon de jouer. Car à chaque partie vous allez choisir deux factions : la principale et la secondaire. Et de l’alliance de ces deux clans va résulter une partie différente (ou presque).
Hell Ain't a Bad Place to Be
Monster Train est à la fois un rogue like innovant par certaines de ses mécaniques et redondant par d’autres. Si on prend le côté jouissif du titre, nous ne pourrons que mentionner ses arènes verticales. En effet, vous voyagez à bord d’un train dont chaque wagon compte quatre étages, le dernier étant systématiquement occupé par votre Brasier. Les ennemis arrivent par le bas et montent à chaque fin de tour.À vous de placer vos unités pour que vos adversaires ne grimpent pas les étages et n’atteignent surtout pas le Brasier. Celui-ci dispose d’un système de défense propre mais limité : il peut rendre les coups mais sa jauge de vie dispose d’un certain nombre de points qui, s’ils arrivent à zéro, marque la fin de la partie. Les points de vie du Brasier ne se restaurent pas entre deux combats, sauf événement aléatoire le permettant.
Concernant les vagues d’ennemis, elles se succèdent les unes aux autres et demandent un peu de stratégie. Il s’agit de combat au tour par tour : vous posez vos cartes, les ennemis et vos alliés donnent un coup chacun (ou plusieurs selon les bonus et malus associés) puis vous rejouez une nouvelle carte.
Seule exception : l’ultime adversaire de chaque niveau. Lui est plus gros (un bon gros sac à PV comme on aime) et vous ne pourrez jouer vos cartes qu’à son apparition. Ensuite, lui et vos alliés se taperont jusqu’à ce que le niveau soit vide. Ce n’est qu’une fois monté au prochain étage de votre train que vous pourrez rejouer des cartes.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.