XIII, le test

Test rédigé par Thomas et Lucas.

La Bande Dessinée

Scénarisé par Jean Van Hamme (auteur entre autre de Largo Winch et co-auteur de L'affaire Blake avec Ted Benoit), et mis en image par William Vance, XIII est une bande dessinée qui mêle action, intrigues et conflits politiques. Ses dessins ultra réalistes, donnent une dimension très particulière à la bande dessinée.

C'est l'histoire d'un mystérieux personnage qui s'échoue sur les rivages d'un océan. Il est sauvé par un couple de retraités et soigné par une certaine Martha. Seul problème, il a perdu la mémoire. Un jour, des tueurs de la Mangouste débarquent et tuent Martha et son mari. Ils tentent de tuer XIII mais en vain. Une photo trouvée sur un des hommes de main et un tatouage XIII l'amène à penser qu'il pourrait s'appeler Steve Rowland et serait celui qui, "Le jour du soleil noir", aurait tué le président William Sheridan...

Le jeu

C'est justement ici que vous incarnez XIII. Les scénaristes du jeu ont bien entendu fait quelques modifications au scénario original de la bande dessinée. Au lieu que ce soit des retraités qui vous recueillent, les développeurs ont pensé qu’il é ;tait bon de mettre une belle blonde, une maîtresse nageuse. Malheureusement, elle se fait rapidement tuer. Cependant, vous êtes toujours amnésique et des séquences de flash-back apparaissent assez régulièrement dans le jeu et vous aident à recouvrer la mémoire. L’originalité de ces derniers est la possible et obligatoire interaction du joueur, vous faites vous-même vos flash-back !

Ce soft se comporte comme un FPS (First Person Shooter), ou en français, jeu de tir à la première personne, mêlant action direct (foncer dans le tas) ou action passive (infiltration). Ne vous y méprenez pas, ce titre n'égale nullement Splinter Cell (également développé par Ubi Soft), en matière d'infiltration. Le scénario XIII est - tout comme les BD originelles - ponctué par des rebondissements de l'action, cependant on regrettera une certaine linéarité de l’action.

De plus XIII se démarque des autres FPS par son style graphique en cell-shading, irréprochable. Une technique qui apparaît de plus en plus dans les jeux vidéo. Son utilisation, ici, nous plonge parfaitement dans l'univers de ce personnage.

Le Game Design

Parlons des modes de jeu présents dans cet opus, qui ne s’avèrent pas très originaux : un joueur, un mode multi-joueurs (uniquement en écran splitté, Ubi Soft n’a pas cru utile d’utiliser le monde on-line comme sur les autres supports) avec plusieurs sous-modes (capturer le drapeau, deathmatch, team deathmatch ou un mode appelé la Faucheuse, un mode exclusif à la petite GameCube pour remplacer le on-line). Des bots peuvent êtres aussi ajoutés dans une partie multi-joueurs (jusqu'à 6 bots). Une belle panoplie d'armes s'offre également à vous (couteau, pistolet 9 mm, grenade, fusil à pompe, mitrailleuse de poing, mitrailleuse lourde, fusil sniper, etc.)… de quoi contenter les gens les plus sanguinaires...

L'IA (intelligence artificielle) est aussi bien pensée. Sans être trop poussée, elle permet de bons affrontements. Si vous êtes caché dans un conduit d'aération, pour vous dénicher, les bots enverront des grenades pour que vous obliger à sortir de votre trou. Pour ceux qui voudront s'essayer au FPS, le niveau de difficulté est réglable.

Le personnage, son amnésie mise à part, possède un don, un sixième sens. Il ne voit pas les morts, non, mais grâce à son ouie surdéveloppée, il peut localiser une personne, dans une pièce, à travers un mur. Ce système remplace, d'une certaine manière, le radar habituel de tous les FPS. La jouabilité aussi, est très bien pensée, très accessible aux joueurs qui débutent et réglable.