Malgré l'absence de l'info essentielle (une date de sortie européenne), Nintendo a fait l'effort de présenter sa nouvelle console aux médias européens. Une excellente occasion pour les journalistes de tâter du paddle, de faire plus ample connaissance avec celle qui va révolutionner la notion de jeu vidéo : la GameCube.
Quelques mots sur la GBA
Il serait inutile de parler du Nintendo Show sans parler de la Game Boy Advance : si la GameCube occupait les espaces centraux, la GBA était la console la plus représentée, non seulement en termes de machines disponibles, mais aussi en termes de jeux présentés. Parmi les innovations que l'on a vu pour la première fois sur le territoire européen, on trouve le-card reader, un jeu qui actuellement se destine aux fans de Pokémon. Le principe en est simple : le reader est une cartouche de jeu au format spécial dans lequel on fait glisser des cartes : le code inscrit sur la carte permet soit de lire des informations (les statistiques du Pokémon représenté), soit de voir un petit clip, ou de jouer à un petit jeu.
Ce jeu devrait faire un malheur, et la collectionnite aigue des joueurs reprendra de plus belle, tout simplement parce que certains jeux oufilms demandent deux cartes. Il faudra donc acheter des paquets et des paquets de cartes avant de pouvoir explorer complètement le jeu. L'essai auquel nous nous sommes adonnés a montré que si le principe pouvait se limiter dans un premier temps aux Pikamaniaques, il pourrait éventuellement servir pour des équipes de foot ou de basket-ball, par exemple : les possibilités sont réelles de voir l'e-card reader devenir un accessoire indispensable du kid branché des années 2000.
On peut se demander comment ça marche. On n'est pas entré dans les détails avec la charmante hôtesse en charge de nous expliquer le pourquoi du comment du fonctionnement des cartes, alors on s'est replongé dans les communiqués de presse du mois de mai, lorsque l'appareil a été dévoilé pour la première fois : chaque code-barre peut stocker des informations, de l'ordre de 1296 bytes pour le code le plus court, et 2064 bytes pour le code situé sur la longeur de la carte : c'est peu, mais suffisant pour stocker certaines infos comme un... petit programme informatique à éxécuter au niveau de la GBA !
L'e-card reader, et ce sera notre dernière évocation ici, promis, et développé en partenariat avec Olympus, et pourrait s'imposer comme un objet indispensable dans les mois à venir : ces derniers mois, la folie Pokémon a permis à Nintendo et à Wizard of the Coast ( qui est aussi connu pour ses cartes Magic ) de vendre 2 milliards de cartes Pokémon. Oui, les cartes Pokémon sont un sérieux business, et ce ne serait pas dans l'intérêt de Nintendo de l'ignorer !
Pour en finir avec la Game Boy Advance, David Goden a expliqué que 41 jeux seraient commercialisés d'ici la fin de l'année, ce qui permettra aux GameBoyManiaques de disposer d'un catalogue extraordinaire pour une console aussi jeune, ce qui confirme bien que si la console est populaire chez les joueurs, elle l'est aussi chez les éditeurs-tiers !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.