Espérons que cette preview vous permettra d'y voir plus clair.
On ne change pas une recette qui marche
Worms est une série mythique. Le premier épisode, sortis en 1995 sur PC, a eu un succès phénoménal. Les épisodes suivants (Worms 2, Armageddon, et World Party) ont confirmé cet engouement de la part des joueurs et a poussé Team 17 vers les méandres de la trois dimensions, ce qui n'a pas été bénéfique du tout pour nos amis rampants. Effectivement, les opus sur consoles de salon ont été très moyens et les fans ne se privaient pas de faire entendre leur mécontentement.Que faire alors ? Deux solutions se présentaient : rester dans la course graphique et essayer de changer le principe du jeu, ou alors revenir aux sources de la série. Les développeurs se sont d'abord penchés sur la première option, en sortant notamment Worms Blast sur PC en mars 2002. Les Worms étaient alors de retour sous forme de puzzle-game très sympathique et le jeu a été plutôt bien accueilli par les critiques et les joueurs. Mais le principe n'étaient pas renouvelable : un Worms Blast 2 n'auraient jamais trouvé sa place. Et puis un Worms, ce n'est pas un héro moustachu qui peut tout faire : un ver peut difficilement conduire un kart par exemple, ou jouer au tennis.
La seule option restante était alors de retrouver la 2D. Mais à quoi bon ressortir un énième épisode tel quel sur PC ? Pourquoi pas en sortir un sur DS ? Différentes versions beaucoup moins belles et complètes étaient déjà sorties sur les anciennes consoles portables, et même sur N-Gage. Or, la puissance de cette nouvelle machine est suffisante pour assurer le spectacle et réussir le retour des Worms. Pourquoi s'en priver…
Le moteur utilisé est le même que pour Worms : Armageddon : cela nous garantie un graphisme soigné et une animation de qualité. De plus, les cartes étant générées aléatoirement, une dizaine de milliards de possibilités sont accessibles ce qui garantie une grande diversité de jeu à défaut d'en avoir une grosse au niveau des environnements : 5 en tout ce qui est bien mais pas top. Ainsi, vous pourrez évoluer sur neige ou sur sable, dans une jungle tropicale ou une montagne rocheuse, ou encore jouer avec la mort en dominant les enfers.
Prend ça ! Tu vas l'regretter !
Les contrôles sur DS sont des plus simplistes. L'action se déroule sur l'écran du haut : vous pouvez d'ailleurs visualiser toute la zone de jeu en déplaçant la caméra latéralement avec les flèches directionnelles, et utiliser les zooms accessibles avec L et R.L'écran tactile est mis à profit pour tout le reste : choisir vos armes, vérifier la santé de vos vers, les situer sur un croquis de la carte, et pour vérifier le chrono. La seule information disponible sur l'écran du haut est la vie des unités, qu'ils soient de votre équipe ou d'une équipe adverse.
Le mode solo du jeu est composé de 3 tutoriaux pour les novices, vous apprenant comment vous déplacer et comment tuer vos ennemis avec telle ou telle arme, et d'une vingtaine de challenges à la difficulté réglable (easy, normal, hard). Mais le véritable intérêt du jeu réside tout de même dans le multijoueur. Le soft est ainsi jouable jusqu'à 4 joueurs, avec une seule cartouche de jeu. Chaque participant se verra attribuer une équipe de 4 vers.
Tout est paramétrable, et ce dès le début : en effet, toutes les armes sont disponibles sans jamais avoir touché au mode solo. En parlant des armes, Worms Open Warfare reprend toutes celles de bases des premiers opus. Par contre, exit la Sainte Grenade, le mouton volant ou la batte de baseball… Lors de la préparation de votre partie, vous pouvez donc décider quelles armes pourront être utilisé et en quelle quantité, sur quel environnement évoluer, et d'autres subtilités propres à chaque joueur comme la forme de leur tombe, l'humeur de leurs Worms (d'où découleront certaines répliques bien senties), et bien sûr leur nom.
Comme dit précédemment, la faculté de parler des vers est toujours présente même si leur vocabulaire est assez limité. Mais ça met l'ambiance dans les parties, et les développeurs le savent. D'ailleurs, pour justement contribuer à cette ambiance, on assiste au retour des vidéos humoristiques mettant en scène nos patriotes. Elles sont accessibles directement par les menus, et plusieurs d'entre-elles sont des remaniements d'anciennes productions de la firme.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.