Baguette maudite
Avant de commencer à rédiger ce test, nous souhaitons tout d’abord nous excuser auprès de tous les pauvres lecteurs de Puissance Nintendo qui auraient peut être aimé connaitre notre avis avant d’aller acheter ce jeu. Malheureusement, de notre côté, nous avons sûrement eu une intuition efficace en ne testant ce jeu que 6 mois après sa sortie car, à peine la galette enfournée dans la Wii, nous avons eu envie de la sortir aussitôt tant le jeu rompt le charme rapidement et ici, pas de magie… c’est une daube !Tout d’abord, il faut savoir que comme le film, le jeu propose de s’attarder seulement sur la première moitié de l’ultime roman du jeune sorcier, ce qui d’office nous implique de devoir attendre le prochain jeu pour pouvoir connaitre la fin de l’histoire. En gros, on a droit à un demi-jeu qui ne dure pas plus de 4h… ça commence déjà mal ! Pour ce qui est de l’histoire, on va donc suivre le périple d’Harry et Cie en dehors de Poudlard pour aller détruire 7 artefacts maléfiques capable de conférer l’immortalité à leur ennemi juré. Et si l’on peut être content de quitter enfin l’académie de magie, on déchante vite en constatant que le principe du jeu pourtant parti sur une bonne intention, fait un flop monumental.
Copie difforme !
En effet, l’illusion qui consistait à nous faire croire que cet opus nous offrait un jeu d’action, pompé sur des jeux comme Gears of War, House of the dead ou Metal gear disparait bien vite une fois la Wiimote en main. C’est simple, tout est raté ! On commence par la phase de rail shooter qui entament la partie est qui est molle au possible et peu précise. On enchaine avec un gameplay récurant au cours du jeu et qui nous propose de mixer infiltration et TPS. Mais encore une fois, les séquences d’infiltration proposant d’utiliser la cape d’invisibilité pour se fondre dans le décor sont soporifiques tant elles sont simplistes et inratables. Quant au clou du spectacle, les phases de Third person shooter, elles nous montrent bien que cloner un modèle sans se donner un minimum de moyens n’engendre forcément qu’un titre raté.Entre les problèmes de caméra, la visibilité réduite, le système de planque foireux, le lock automatique raté, les graphismes baveux, les animations rigides, le rythme lent et poussif, la lassitude qui s’installe vite et la maniabilité simpliste, on est rapidement disposé à éteindre la console et à tenter par tous les moyens de faire disparaitre le jeu de notre vie. Et même si le courageux joueur souhaite rentabiliser son achat en avançant dans le jeu, il se rendra bien vite compte qu’entre 2 chapitres, les développeurs conscients de la durée de vie ridicule de leur jeu, on tenté de rattraper le coup et se sont amusés à nous implémenter des défis sans aucun rapport avec le reste du jeu et qui font encore plus tâche dans le décor. Bref, vous l’aurez compris, Harry Potter et les Reliques de la Mort n’a rien pour se rattraper… Ah si… les musiques, issues du film, qui sont sympa.
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