Alors que l'équipe de France qui est allée au J.O cet hiver c'est payée le luxe de détrôner le record de médaille existant depuis pratiquement quatre décennies, le soft officiel de cette grande compétition, lui n'en mérite même pas une.
Test rédigé par Wilde
Les J.O... Le bon filon !
Et oui, la mode est lancée, chaque grand événement sportif à le droit à son jeu ! Souvenez-vous c'était il y a quatre ans déjà lorsque EA sortait à la fois un Fifa 98 : En route pour la coupe du monde et un World Cup 98 (avec la pauvre mascotte dont personne, même moi, ne se souvient du prénom) ! Si ces deux soft étaient assez convaincants, Nagano : le jeu officiel (appelé si mes souvenirs sont bons Nagano 98) quant à lui laissait toute fois à désirer sans pour autant être trop mauvais. Mais seulement voilà, quatre ans plus tard, Eidos nous sort Salt Lake 2002 avec bien entendu la licence officielle, mais quatre fois moins bon que son grand frère (Nagano) : Un comble ! Nous avons à faire en cette grande période de misère pour les jeux de sport sur Game Boy Advance à un jeu Austère, aux menus les plus simplistes qu'il soit, et avec une réalisation hors norme (hum, ça s'appelle de l'ironie) pendant les phases de jeu. De plus il est indispensable de lire le manuel fournis avec le jeu (non, non il est vendu à part) pour pouvoir jouer convenablement (personne n'est devin et ne peut connaître les différentes combinaisons de touche), et encore ! Le gameplay manque singulièrement de pèche avec des commandes pas toujours très bien pensées et toutes les épreuves, peu nombreuses, sont soporifiques (mention spéciale au curling). Salt Lake 2002 est donc un jeu ou personne n'éprouve de réel plaisir à jouer à cause d'un intérêt un peu trop camouflé (en fait il n'y a pas d'intérêt). Mais ce n'est pas terminer car il faut bien parler un peu plus en détail des graphismes en 3D isométrique dont la pauvreté se résume en une seule scène : la remise des médailles. Lors de cette scène pour représenter le public, on a le droit à 2 pauvres textures de bleu ciel et en ce qui concerne les médaillés, ils sont modélisés normalement (2 jambes, 2 bras etc.) mais ils n'ont qu'une seule texture sur leur corps : leur drapeau ! Résultat, pas de bouche et encore moins d'yeux. Pitoyable, tout simplement.
Les options de jeux
En fait ce ne sont pas vraiment des options mais plus des disciplines qu'il y a dans le jeu car le mode option signe chez les abonnés absents ainsi qu'un mode simple. En fait il faut parler des 'épreuves' plutôt que du mode, ça vaut mieux. Les épreuves donc sont dans l'ordre de la moins intéressante à la plus soporifique : Le snowbard, la descente, le saut à ski, le bobsleigh, et le curling ! Et oui, seulement ça ! Et quelle que soit la discipline, on ne constate aucune trace dans la neige et aucun reflet sur la glace. Pas étonnant que la durée de vie en prenne un coup ! Il y a pourtant un mode multi-joueurs qui permet à 4 personnes de jouer à tour de rôle sur la même console (cette pratique commence vraiment à ce démocratiser) mais les défauts du soft ne se font pas oublier pour autant. Ah oui ! J'allais oublier, Salt Lake 2002 est d'une lenteur...
6/20
Salt Lake 2002 est bien un jeu à licence : un jeu bâclé. Si vous êtes friand des sports qui se pratiquent sur l'or blanc, vous n'avez pas le choix, la seule alternative à Salt Lake 2002 sur Game Boy Advance est bien meilleure (sans pour autant être sensationnelle) et on la doit à Konami : ESPN International Winter Sports
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