Mini-Test de Mighty Gunvolt (3DS)
Notre mini-test d'un jeu à l'allure totalement rétro, petit frère d'Azure Striker Gunvolt et héritier de la série Mega Man dont il reprend un bon nombre de mécanismes.
Mini-testPremière surprise quand l'écran de démarrage apparait : le jeu est en 4/3 ! Comme à l'époque des titres NES. Le studio a voulu aller au bout des choses en respectant à fond le style rétro dans les moindres détails. Après un écran-titre sobre au possible, on nous demande choisir un personnage (à noter qu'on ne pourra plus le changer en cours de partie) parmi 3 proposés. Chacun possède des compétences spécifiques :
– Gunvolt, personnage principal du jeu, peut faire des doubles sauts, ce qui peut s'avérer pratique pour récupérer des objets en hauteur par exemple. Son pouvoir spécial est un faisceau électrique orientable assez puissant mais peu mobile.
– Beck, qui nous vient tout droit du jeu kickstarté de Keiji Inafune, Mighty No. 9, qui sortira chez nous le 18 septembre. Il peut effectuer une glissade, ce qui lui permet de se faufiler dans des endroits inaccessibles. Son talent spécial permet de projeter son corps sur l'ennemi.
– Ekoro, seul personnage féminin, nous vient du jeu Gal☆Gun (un rail shooter uniquement disponible au Japon). Elle peut flotter dans les airs grâce à ses ailes et charger son tir pour charmer un ennemi qui deviendra un allié pendant un court instant.
Une fois notre personnage sélectionné, nous pouvons maintenant partir à l'aventure !
Au cours de cette aventure, vous allez devoir parcourir cinq stages dans un environnement 2D clairement inspiré du gameplay et du graphisme des premiers Mega Man. Il est d'ailleurs étonnant de voir à quel point la ressemblance est édifiante : phases de plateforme, ennemis similaires, et la célèbre salle du boss à la fin de chaque niveau. Fan-service poussé à l'extrême ou simple fainéantise de la part des développeurs ? En tout cas les fans de la série au robot bleu eux, vont être aux anges...
Les graphismes rétro sont agréables à l'œil, et rappelle de bons souvenirs aux plus anciens d'entre nous. Les stages ont tous un environnement différent (encore heureux, vu leur nombre), et on ne s'ennuie pas une seule seconde au cours de leur traversée.
La bande son est réussie et respecte la recette du genre. À la fois rétro et dynamique, elle accompagne parfaitement l'action du jeu.
La jouabilité quant à elle est simple mais efficace : un bouton pour tirer, un bouton pour sauter, et des coups spéciaux en fonction du personnage. De plus, chaque action du personnage est indiquée sur l'écran inférieur de la console.
Le jeu vous demandera une certaine dextérité (notamment contre les boss), mais reste accessible et loin de la difficulté des premiers Mega Man. Seul le boss de fin est au-dessus des autres, et il faudra s'y reprendre à plusieurs fois pour pouvoir le vaincre.
Oui mais voilà, cette aventure à l'action effrénée, aussi agréable soit-elle, est bien trop courte ! En effet, comptez seulement une petite heure pour en venir à bout, et encore moins si vous êtes un habitué du genre. Vu le prix, on ne pouvait pas espérer une durée de vie énorme, mais même le dernier niveau n'en est pas vraiment un : il faut uniquement battre le boss final.
Ce qui fait donc au total 4 stages + 1 dernier boss. Vous aurez vite fait le tour du jeu, même si les plus motivés tenteront de finir le jeu avec chaque personnage de façon à varier le gameplay.
À noter toutefois qu'un DLC au prix de 2,49 € ajoute quatre stages supplémentaires ainsi que quatre nouveaux boss issus des univers de Mighty No. 9 et Galgun.
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