Art quoi ?
Pour la petite histoire, les Art Styles sont une gamme qui ne date pas d'hier. Pour être plus précis, la série a débuté sur GBA sous la nomination 'bit generation' (par opposition à la 'touch generation'), mais au Japon uniquement. Avec la transition de la GBA vers la DS, ou pour quelqu'autre raison obscure, la localisation ne s'est pas faite. Mais plutôt que de perdre de l'argent sur des jeux tout frais dispos, ils les ont adaptés pour le DSiWare et le WiiWare (une partie seulement. Une partie n'a pas (encore?) été portée, et une partie des jeux sont inédits.).PiCOPiCT, le jeu qui nous intéresse, lui, ne provient pas de la GBA (son gameplay aurait de toutes façons été impossible). C'est donc un jeu exclusif DSi (plus particulièrement DSiWare). Et donc, PiCOPiCT est un Puzzle Game. Le concept sonne assez simple: Il y a deux types de blocs, les mini-pictos et les mega-pictos. Les mega-pictos tombent du ciel et les mini-pictos sont là pour faire disparaître les mega-pictos, en assemblant au moins 4 pictos de la même couleur. Quand un mega-picto touche un obstacle qui ne le détruit pas, il se transforme en autant de mini-pictos que de cases utilisées.
Pour déplacer les mini-pictos, on a huit emplacements (c'est du drag'n drop (ndlr : ou glisser-déposer pour les néophytes)), qui peuvent être réduits si on utilise des POW (qui permettront de supprimer deux lignes de mini-pictos et de faire retomber tous les autres, y compris les barrés). On peut également racheter un emplacement contre cinq pièces. Enfin, certains pictos sont marqués d'une croix. Une fois transformés en mini-pictos, ils ne sont plus déplaçables (sauf en utilisant un POW). Par contre les faire disparaitre rapporte une pièce par picto. Il y a des subtilités de Gameplay, mais je vous laisserai découvrir.
WRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
Malgré ce qu'on pourrait penser, l'onomatopée en titre n'est pas une référence à Dio Brando mais à un vinyle qu'on rewind. En effet, le jeu est plongé dans une ambiance retro (comment ça j'ai l'esprit tordu ?). Retro oui, mais surtout Retro Nintendo ! Et ça commence par une bande son fantastique (je trouve) en chiptune signée YMCK reprenant les thèmes des 15 niveaux qu'on pourra parcourir (les graphismes restent quant à eux dans le design retro. Ils sont cohérents, c'est pas moche mais c'est retro.). Oui, 15 niveaux, c'est pas énorme, mais pour 500 points, c'est plus que correct. Mais j'y reviendrai.La bande son, donc, est un des points forts du titre. Elle est dotée de 17 titres x2 (Les 15 mondes + l'intro et l'ending). Pourquoi 'x2' ? J'ai mentionné précédemment l'existence de 'pièces' dans le jeu. En fait, il y a deux moyens de récupérer des pièces : soit en complétant un mega-picto (ce qui fait une pièce), soit en détruisant un bloc avec une croix dessus (ce qui fait aussi une pièce). Ces pièces permettront d'acheter soit des stages, soit de la musique. Et chaque morceau (comme chaque stage d'ailleurs) existe en deux versions, la deuxième coutant le double du prix de la première.
Dans les musiques, la deuxième version (appelée 'version +') de chaque morceau ajoutera une fin au morceau (enfin, fin... une partie en plus). Et autant sur certain morceaux comme Mario Bros Theme ça n'a pas grand intérêt, autant sur certains morceaux comme Ice Climbers, Wrecking Crew ou Excitebike, c'est juste jouissif. On aura également tous bien ri devant le tout dernier morceau de la bande son qui coûte... 1000 pièces (c'est juste énorme, une très bonne partie rapporte en moyenne 50 pièces, à moins d'utiliser une technique spéciale qui réduit la difficulté du jeu et permet de rapporter 200 pièces à coup quasi sûr sur le dernier stage, mais passons.).
Et le jeu, dans tout ça ?
Le jeu, tous éléments confondus, se révèle très bon, et franchement pas facile. Car j'ai oublié de dire comment on finissait un niveau. Un mega-pictot détruit va se placer devant l'écran du haut ou un (ou plusieurs) personnages se dessinent peu à peu, pixel par pixel (chaque picto vaut un pixel). Le stage se finit donc quand on complète l'image du haut. Sauf que généralement, elles ont beaucoup de pixels, donc pour accélérer tout ça, on va faire des combos. Chaque mega-pictot détruit dans une session (i.e. tous les pictos activés (qu'on a commencé à détruire ou qu'on a touché) ont touché le sol) est multiplié par le facteur combo+1, qui peut aller jusqu'à 9.Et tout ça peut franchement se révéler parfois un vrai casse tête, à chercher les meilleurs moyens pour détruire rapidement un picto, tout en étant une question de réflexes, car tant qu'un méga-picto est en train de se détruire, les pictos s'arrêtent de tomber (une sorte de pause active).
Niveau durée de vie, comme je l'ai précédemment teasé, c'est très correct.. On en a (largement) pour ses 500 points. Chaque niveau possède un 'remix' (le même niveau mais en plus dur), plus le défi des musiques. Ce jeu ne vous tiendra pas en haleine pendant les vingt prochaines heures, mais vous devriez parfaitement trouver moyen de vous amuser avec pour votre argent.
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