Et dire qu'on essaie de lutter contre...
La délinquance est un fléau dont on essaie tant bien que mal de se débarrasser. Seulement, quand les jeux vidéo s'en mêlent, ils n'arrangent rien... sauf peut-être le nombre de délinquants dans la rue, puisqu'ils jouent au jeu... enfin bref, tout ça pour dire que Bully Scolarship Edition est un jeu où vous êtes un délinquant. L'histoire est contemporaine et se passe dans une contrée perdue d'Amérique, dans un internat où le jeune Jimmy Hopkins (vous) y est laissé par sa mère qui part en lune de miel d'un an avec son nouveau mari.Cet internat, c'est la Bullworth Academy. Certainement un des pires internats au monde : le proviseur est ignoble, les élèves sont tous plus ou moins des cancres et l'environnement est plus que malsain. Tout pour plaire à la racaille de base qu'est Jimmy Hopkins puisque toute l'école devient un terrain de jeu.
Les missions sont riches et surtout très différentes les unes des autres et avec tout ça vous avez les contraintes du collège avec les cours, les pions qui vous surveillent. Enfin bref, une vie d'adolescent quoi.
Du plus et... du plus !
Qui dit remake sur Wii dit ajouts de petites choses par-ci par-là auxquelles on a pensé ou pas. Ici il s'agit surtout de matières ajoutées à celles que l'on connaissait déjà sur PS2. Mais sur la version Wii, la nouveauté que tout le monde attend le plus, c'est le mode multijoueur ! Mode auquel nous avons pu nous essayer ! Attention, retour au lycée en perspective ! Le mode multi se divise en trois parties : 3 épreuves, 6 épreuves et 9 épreuves. Comme vous pouvez vous en douter, il s'agit du nombre d'épreuves que vous aurez à accomplir à deux avant de savoir qui de vous ou votre adversaire est le plus fort.Il faut avouer que ce petit côté party-game ajoute quelque chose de vraiment intéressant à un jeu qui n'en avait pas foncièrement besoin dans sa version de base sur PS2, mais qui au jour d'aujourd'hui semble presque logique tant il est bien intégré au jeu et à l'ambiance.
En dehors de l'aspect 'nouveautés dans le jeu', il y a aussi ce gameplay qui, sur Wii, est censé changer du tout au tout. Sans pour autant être ce qu'on a vu de plus révolutionnaire, cela reste tout à fait novateur et dans le nouvel esprit de Nintendo. Certaines actions correspondent aux gestes de la vie de tous les jours (à condition que vous vous battiez tous les jours). Ainsi il vous suffira d'agiter la Wiimote pour une droite et le Nunchuk pour une gauche. Le pointage n'est pas vraiment beaucoup utilisé, c'est surtout de la reconnaissance de mouvement dont il s'agit.
C'est un bon gars dans le fond
Jimmy Hopkins n'est pas le sale loubard que l'on croit. En apparence bien sûr, on pense qu'il est irrécupérable, indécrottable et tout les qualificatifs péjoratifs que vous voudrez, mais on découvre au fur et à mesure du jeu un personnage humain et attachant. C'est le même principe que le jeu en lui-même : on pourrait croire qu'il s'agit d'un simple portage, mais non ! Ce jeu s'avère être une bonne surprise car on le redécouvre de fond en comble.Même si les plus exigeants n'y trouveront pas forcément leur compte, ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir cette aventure, cette édition Wii est le bon moyen de le faire. Légèrement améliorée graphiquement, et surtout au niveau de la richesse et du gameplay. Les environnements sont vastes, plutôt détaillés et le côté un peu cartoonesque des graphismes vont plutôt bien avec l'ambiance générale du jeu et notament les doublages sur lesquels un travail plutôt poussé a été effectué. On regrettera juste la niaiserie de certains sous-titres...
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